janic a écrit : Ca a été un des plus longs de l’histoire contre le GMC
C'est un truc de dingue, tu mélanges tout, tu reprends des fakenews initiatives citoyenne et consort sans vérifier.
C'est le procès initial du GMC contre les 3 médecins qui a été "le plus long de l'histoire du GMC" (217 jours), pas le procès en appel de Smith dont l'audience n'a duré que 5 cinq jours. (nb: ces points sont abordés dans des documents qu'on a cité à maintes reprises, comme le jugement en appel de Smith par exemple. Et c'est toi qui m'accuse de ne pas lire les sources et de mélanger....).
Source précise et officielle ?
Donc ton argument de procès en appel long et donc coûteux ne tient pas la route. C'est une invention de Wakefield pour tenter de faire tenir debout son histoire de complot.
Il ne s'agit pas de complot, mais de recherche scientifique qui continue et remet de plus en plus en cause les vaccins, dont le ROR
janic a écrit :Les procès pour diffamation ont été vite réglés
Pour le premier procès en diffamation, Wakefield a fait traîné et c'est fait rappeler à l'ordre par le juge d'état.
Ca fait partie du rôle des avocats.
Source donc, puisque je n’ai pas les minutes des procès en diffamation et que le moteur de recherche ne trouve pas cette mention!
janic a écrit :Rigolo ! Pour traduire une page de l’anglais en français même Google il faut, AU PREALABLE, avoir accès à celle-ci. Toi avoir compris ? Moi pas trouvé page, moi pas avoir traduction ! C’est plus clair ?
Non mais tu ne lis vraiment aucune source qu'on apporte (je me demande même si tu lis les tiennes quand on voit les erreurs citées au dessus):
Je t'ai cité la publication du Lancet et le lien vers cette publication à plusieurs reprises depuis au moins la page 71 (et tu avais répondu dessus).
Toi y en avoir toujours pas compris que moi pas parler ni lire anglais et que le PDF cité n’est pas traduisible en Français ! Donc si toi avoir traduction français, toi communiquer celle-ci ! C’est plus clair encore une fois ?
pedrodelavega a écrit :
janic a écrit :l’ordre des médecins décidé à virer le responsable Smith et son équipe, dont W.
Ne change pas l'histoire: Le responsable principal c'est Wakefield:
Walker-Smith is the senior co- author of a paper (along with Andrew Wakefield, the lead author)
Toujours en confusion. Le procès en appel défini
le rôle spécifique de chaque acteur en question, ce n’est donc pas le Lancet qui fait foi, mais le procès lui-même. Or W écrit l’article,
ça tout le monde est d ‘accord que je sache, cela n’en fait pas son auteur exclusif puisque des nuances d’opinion y apparaissent lors du procès,
mais d’opinion simplement,(principe de précaution) pas de valeur scientifique éthique contestable.
janic a écrit :Et alors ? W est, comme tous ses collègues, chercheur de par son métier. Mais il a été employé par le RH pour d’autres activités concernant ces 12 cas, pas concernant les 19 cas précédents où il accomplit sa fonction de chercheur, évidemment.
Tu mélanges les 12 cas d'enfants de l'étude du Lancet avec les 19 personnes que gérait Wakefield. Ça ne veut rien dire.
Ce qui ne veut rien dire, c’est ton changement d’opinion puisque précédemment tu as mélangé les deux !
janic a cité :
Ces difficultés sont apparues dans ce cas: le but de M. Wakefield était sans aucun doute la recherche; Les travaux du professeur Walker-Smith ont peut-être été situés n'importe où dans le spectre. C'était au groupe de déterminer où il en était; mais d'abord, il devait déterminer quelle était son intention en réalitéWakefield faisait de la recherche (la partie répréhensible de cette affaire), Smith n'en faisait finalement pas à la lumière du procès en appel. C'est là que le GMC s'est trompé. Il aurait dû condamné seulement Wakefield et innocenté Murch et Smith également.
Le juge ne dit pas ça, c’est ton fantasme.
janic a écrit : Soit les scientifiques concernés ne savent pas ce qu’est un brevet, soit ils ne savent pas distinguer un vaccin(dont la fonction est clairement définie) et un simple facteur de transfert qui n’est et ne peut être un vaccin.
Soit ils savent et tu as tord. C'est possible aussi. Ça t'arrive.
Bien sur que ça m’arrive comme tout le monde ; mais l’étude des brevets c’est en partie mon « job ». Une fois de plus pose la question à Christophe, par exemple et d’autres dans ce site, qui en a posé (en mécanique) et qui en connait toutes les difficultés et nuances nécessaires pour qu’il soit valide et non piratable.
janic a écrit :Il n'y a que des gens qui ne sont pas habitués à lire des brevets pour tenir pareil raisonnement.
Ce brevet est très simple et clair:
http://translationportal.epo.org/emtp/t ... TRGLANG=fr
- En premier, il décrit son invention rapidement (cf §1 du brevet),
- Puis, il parle du virus de la rougeole et des problèmes (supposés) liés à la vaccination (maladie de Crohn, MICI, puis autisme) (cf §2 à §6 du brevet),
- Ensuite, il raconte l'historique du vaccin ror (cf §7 à §9 du brevet),
- Puis, il annonce sa découverte (cf §10 du brevet), : "Nous avons donc besoin d’un vaccin plus sûr qui ne pose pas ces problèmes et d’un traitement pour les personnes atteintes d’une MII. J'ai maintenant découvert un vaccin / agent thérapeutique combiné qui est non seulement probablement plus sûr à administrer aux enfants et à d'autres personnes
par voie de vaccination / immunisation, mais qui
peut également être utilisé pour traiter une MII, que ce soit en cure complète ou pour
soulager les symptômes".
C’est ce dernier point que tu comprends mal.
• W est un provaccin, il ne met en aucune façon en doute le rôle et l’efficacité de ceux-ci puisqu’il les recommande
en séparés donc
il n'invente pas un vaccin autre que celui déjà existant en monovalent. Deer n'y a rien compris et il mélange tout, comme toi!
• Il met en cause le manque de sécurité du vaccin actuel qu’est le ROR,
ne contestant pas les monovalents.
• Un vrai vaccin correspond à une
définition médicale précise dont le rôle est uniquement préventif,
hors de période d’épidémie. Son produit n’est pas et ne peut pas être un vaccin, selon la définition médicale de celui-ci, n’importe quel médecin le sait pertinemment.
• Par contre il peut être administré
par voie de vaccination. C'est-à-dire que contrairement au lait maternel qui se boit, (dont son produit est un des constituants), celui-ci peut être administré par voie d’injection
COMME un vaccin.
- Enfin, dans tous les autres paragraphes qui suivent, il décrit le principe de fonctionnement de chacune des 2 prétentions que combine cette invention (vaccin + agent thérapeutique).
Non pas vaccin PLUS thérapeutique (ce qui ne veut rien dire) mais vaccin/thérapeutique.
Sauf que cette combinaison,
antinomique pour un véritable vaccin, lié les deux aspects effectivement, car le lait a effectivement un rôle préventif (comme un vaccin) et un rôle curatif en cas d’infection déjà déclarée. D’où mes exemples semblables du scorbut et du beri-beri, les deux étant
évités par la présence préventive de vit C ou de vit B et, en cas de pathologie déclarée, jouer un rôle
curatif. Tous les médecins le savent…heureusement pour nous!
Après tu peux polémiquer sur le sens mais il est très clair dans le brevet; et comme c'est un brevet, ça n'a rien d'étonnant à ce que ça ne fonctionne pas exactement comme d'autre vaccin puisque c'est innovant (vaccin+agent thérapeutique combiné), selon ses prétentions.
Complètement nul comme argument, trouve dans le brevet une composition vaccinale quelconque qui ne peut se faire qu’à partir de « pus » prélevé sur un organisme vivant.
Le principal ingrédient de la plupart des vaccins est le microbe - tué ou vivant atténué - (virus ou bactérie), ou une partie du microbe, ou encore un de ses antigènes, ou une anatoxine (toxine inactivée) qui stimule le système immunitaire pour qu'il puisse reconnaître et prévenir la maladie à l'avenir.janic a écrit :Là c’est l’inverse, il pense, contrairement aux autres signataires, que le ROR peut en être la cause et demande, par précaution, d’attendre de plus amples études AVANT de le mettre sur le marché. Cela n’est pas contraire à l’éthique médicale et il en prend donc la responsabilité comme d ‘autres avant lui.
Ce point ne concerne pas le lien supposé ror/autisme mais l'approbation du comité comme tu as cité: "Les enquêtes ont été approuvées par le comité des pratiques éthiques du Royal Free Hospital NHS Trust et les parents ont donné leur consentement éclairé. "
Cette affirmation était fausse et n'aurait pas dû figurer dans le document.
quelle hypocrisie! Si W n'avait pas mis en cause le ROR, le reste serait passé comme une lettre à la poste! Donc le nœud du problème c'est bien du début à la fin le ROR, le reste n'est qu'un arbre destiné à cacher la forêt.
W ne conteste pas cette partie qui n’est pas fausse puisqu’éthiquement non répréhensible. Le juge rappelle que la consultation du comité d’éthique n’était pas nécessaire en soi, mais juste préférable dans un cas semblable. Donc il n’y a pas de faute professionnelle ni grave, ni mineure, et encore une fois le jugement rappelle que cette demande avait été faite, mais non communiquée par le secrétariat. Cela s’appelle un loupé administratif simplement. Donc ce n’est que l’aspect comité d’éthique qui a cloché et non pas le consentement éclairé des parents, incompétents en matière médicale la majeure partie du temps et qui font confiance aux toubibs concernés. Pour preuve aucun parent n’a porté plainte, au contraire, tous se louent des soins apportés par toute l’équipe du RH.
Wakefield n'avait pas l'approbation du comité pour faire cette recherche spécifique. Il le savait. Ces collègues le savaient et lui ont demandé de modifier cette fausse information dans la publi du Lancet. Il a dit qu'il le ferait mais ne l'a pas fait. Il a menti.
C’était son droit de ne pas corriger
son avis et sur les 12 années qui ont suivi cette étude publiée sur le Lancet,
aucun scientifique n’a contesté celle-ci, au contraire. Or ne pas faire ce que, en conscience, il ne pouvait rectifier (à savoir attendre que la preuve soit faite de l’innocuité du ROR avant sa diffusion) n’a jamais été une faute professionnelle grave (sauf pour GSK à qui cela aurait fait perdre beaucoup d’argent)
Smith a prouvé qu'il lui avait signalé cette fausse information
Non Smith a simplement contesté la mise en cause du ROR, ce qui n’est pas une fausse information
Professeur Walker-Smith a répondu le 20 Février 1997:
"MA POSITION EN CE QUI CONCERNE LA ROUGEOLE, LE ROR ET LA MALADIE DE CROHN EST QUE LE LIEN AVEC LE ROR N’A PAS ENCORE ETE PROUVEet il a prouvé qu'il ne faisait pas de recherche. Et comme le dit le juge, il ne fait aucun que Wakefield faisait de la recherche dans le cadre de ce projet (sans en avoir l'approbation). D'où les sanctions qui sont toujours valable pour lui et pour lesquelles il n'a pas fait appel.
Reviens sur les chapitres du procès précédemment cités sur la recherche ou pas.
Tous les médecins impliqués faisaient de la recherche automatiquement et pas seulement une application de traitement quelconque. W étant impliqué comme TOUS les autres ce que le procès souligne largement.
Il a perdu également tous les autres procès d'état qu'il a engagé.
2 et pas sur le même sujet, mais sur de la diffamation seulement.
Pour compliquer les choses, le secrétaire du Comité d' éthique a écrit au Dr Wakefield le 14 Novembre 1996 à lui dire que le projet 172-96 a été approuvé lors de la réunion. Cela ne se produisait pas avant la prochaine réunion, tenue le 18 e Décembre 1996, au cours de laquelle il a été approuvé, « sous réserve de modification du formulaire de consentement du patient et le retrait du test de Schilling ». Professeur Walker-Smith a répondu le 20 Février 1997:
"MA POSITION EN CE QUI CONCERNE LA ROUGEOLE, LE ROR ET LA MALADIE DE CROHN EST QUE LE LIEN AVEC LE ROR N’A PAS ENCORE ETE PROUVE. Il est clair que l’implication légale de presque tous les parents aura un effet sur l’étude, dans la mesure où ils ont un intérêt personnel. tout simplement ne pas comparaître devant le tribunal sur cette question.
La participation juridique m'aurait moins préoccupé si nos travaux étaient complets et si nous avions une vision ferme. Jamais auparavant dans ma carrière je n'ai été confronté à des parents parties à des travaux de recherche en cours. Je pense que cela rend notre travail difficile, en particulier la publication et la présentation.
Je suis très excité par ce travail et cela en vaut la peine. Simon Murch et moi-même nous sommes rencontrés aujourd'hui et avons rédigé un projet de sélection des patients pour votre commentaire, s'il vous plaît.
Ce document énonçait les critères primaires et secondaires de "sélection des patients pour l'étude de l'entérocolite et de l'autisme régressif". Il est daté de février 1997. "
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré