Ahmed a écrit :. Je doute cependant de l'anéantissement de la totalité de l'humanité, du fait de la variabilité génétique.
Un virus d'origine naturel ne devrait pas produire un tel phénomène dans le sens ou les virus "adoptent" une forme de stratégie,anéantir leurs hôte serait limiter leur expansions,c'est pour cette raison que la plupart des épidémies ne sont mortelles que pour 1/3 des personnes contaminés au maximum(cas de la variole).
Toutefois lors de la guerre froide*,des souches "durcis" ont été réalisés avec des niveaux de mortalités approchant 90% selon les dires des chercheurs Russes.
Avec le développement tout azimut des biotechnologies il est fort probable que dans les années à venir des personnes malintentionnées(le mot est faible!) utilise des moyens de ce genre pour accomplir de funestes actions.
Dans un tel cas il est clair qu'un vaccin n'aura guère d'efficacité.
Des scientifiques américains ont modifié génétiquement un virus de souris (mousepox), apparenté à celui de la variole, afin de le rendre mortel. Ce nouveau virus est capable de tuer les souris, préalablement protégées par un vaccin normalement efficace et traitées par un médicament antiviral. Les travaux ne se sont pas limités au mousepox, mais concernent aussi un autre virus, le cowpox, infectant de nombreuses espèces animales, ainsi que les hommes.
Cette découverte a été réalisée de manière fortuite en 2001 lors de recherches menées pour rendre stériles des souris et des lapins. Les chercheurs ont alors inséré dans le virus mousepox un gène codant pour une protéine immunosuppressive IL-4. Contrairement aux résultats espérés, ce virus était devenu beaucoup plus mortel que le virus originel, réussissant à tuer 60 % des souris immunisées. Il semble que l'addition du gène IL-4 inhibe la réponse immunitaire à médiation cellulaire qui est un composant clef du système immunitaire. Les travaux de cette équipe ont cependant montré que ce virus modifié génétiquement n'était pas contagieux, écartant le risque d'une épidémie mondiale chez les lapins et les souris dans le cas où le virus s'échapperait du laboratoire.
Une autre équipe de chercheurs a réussi à rendre ce virus encore plus mortel en modifiant l'emplacement du gène IL-4 dans le génome viral, ainsi qu'en optimisant l'expression de la protéine IL-4. Ce nouveau virus a été capable de tuer 100 % des souris immunisées, même lorsque celles-ci ont été traitées avec un médicament antiviral le cidofovir (inhibiteur de l'ADN polymérase viral). Cependant une légère survie des souris a été obtenue par injection d'un anticorps dirigé contre la protéine IL-4.
Cette équipe a aussi modifié un autre poxvirus, le cowpox, en lui ajoutant le gène IL-4. Contrairement au mousepox, le cowpox est capable d'infecter les hommes. Cependant les chercheurs précisent que le gène IL-4 est spécifique d'une espèce. Ainsi ce gène ne devrait pas affecter le système immunitaire humain dans le cas ou ce virus infecterait un homme. Certains virologistes indiquent cependant que le risque d'obtenir un virus recombinant avec un gène IL-4 humain existe, et pourrait rendre ce virus très dangereux.
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