c'est probablement déjà le cas. Je vais continuer de me renseigner et je n'ai pas dit mon dernier mot, car je continu à faire confiance à la science.sen-no-sen a écrit :il arrivera (dans un futurs proche) l’avènement de semence génétiquement modifiés qui ne présenteront pas de risque pour la santé.
Je rectifie au sujet de la page citée plus haut : http://theconversation.com/des-nobel-co ... ptee-62845, le véritable décryptage est dans les commentaires.
En voici des extraits :
Théo Mathurin
Il y a une bonne raison pour laquelle les Nobel soutiennent les OGM… c'est tout simplement que cette position est en cohérence avec le consensus scientifique, à savoir que les OGM ne présentent pas plus de risques que les produits conventionnels (voir déclarations des sociétés savantes du monde entier). Il ne s'agit donc pas d'un simple argument d'autorité, les lauréats faisant référence aux conclusions de la littérature scientifique dans leur texte...
Hervé Le Bars
Peut-être ont-ils réfléchis par eux-mêmes ? Tenez, moi par exemple, je ne suis pas Nobel, je ne suis même pas scientifique (juste informaticien). Eh bien, voyez vous, je suis arrivé à la même conclusion que les Nobels. Si je vous suis bien, la seule hypothèse possible pour vous, c'est que j'ai été influencé par je ne sais quelle campagne marketing des pro-OGM ? Eh bien non, j'ai été convaincu par les aspects scientifiques de la question...
Thierry Weil
Membre de l'Académie des technologies, Professeur au centre d’économie industrielle, Mines ParisTech – PSL
En réponse à Hervé Le Bars
Merci d'avoir pris le temps de répondre point par point.
Les OGM, comme toute “nouvelle” espèce, comportent des risques de déséquilibre des écosystèmes (voir l'article de theconversation de ce jour sur le frelon asiatique). Il est donc logique de chercher à apprécier les risques et les avantages de l'autorisation de leur culture au cas par cas. Si les bénéfices apparaissent supérieurs aux risques au terme d'une instruction jugée crédible par toutes les parties prenantes de bonne foi, il n'y a pas de raison de s'en priver.
Le dossier est plombé par le fait que certaines entreprises ont survendu des OGM dont les bénéfices ne sont pas si évidents et dont la commercialisation promeut la consommation de leur pesticide et induit une dépendance de l'agriculteur qui doit racheter chaque année des semences rendues stériles.
Ces pratiques contestables de certains producteurs d'OGM entraînent une légitime suspicion. Ce n'est pas une raison pour jeter le bébé avec l'eau du bain et on attend des ONG qu'elles stimulent un débat honnête et informé pour parvenir à leurs fins.
Hervé Le Bars
En réponse à Thierry Weil
Vous dites à propos de certains OGM que “la commercialisation promeut la consommation de leur pesticide”. C'est aussi le cas de nombreuses plantes non-OGM. Par exemple, le maïs Duo System de BASF qui est tolérant à un herbicide commercialisé par BASF. http://www.agro.basf.fr/agroportal/fr/f ... lAutrement dit, la question des plantes cultivables vendues avec un herbicide qu'elles tolèrent n'a rien à voir avec les OGM, puisque c'est tout autant un problème de plantes non-OGM que de plantes OGM....
Sur Psiram, on en apprends pas mal aussi sur GE Seralini et ses adjoints, même si les articles ne sont pas à jour.
https://www.psiram.com/fr/index.php/Gil ... 3%A9ralini
https://www.psiram.com/fr/index.php/J%C ... e_Douzelet