janic a écrit
as vraiment ta phrase exprime une affirmation qui présuppose que même si actuellement certains reproches peuvent être faits aux OGM, dans un temps inconnu à ce jour, ces reproches n’existeront plus, ce que personne ne peut AFFIRMER à ce jour.
Tu devrais relire...
De même ! Voici ce que j’ai cité : «
car il arrivera (dans un futurs proche) l’avènement de semence génétiquement modifiés qui ne présenteront pas de risque pour la santé. » Il s'agit bien d'une affirmation qui ne divise pas en deux catégorie de bons et de mauvais OGM.
Je n'ai jamais mentionner l'idée qu'il n'existerait plus de reproches dans le futurs vis a vis des OGM.
Ouf!
J'ai mentionné que la considération porté actuellement sur les OGM est basé essentiellement sur les risques sanitaires.
Hors, le jour(qui est déjà peut être passé!) ou des OGM sans danger (sanitaire) seront mis en œuvre(c-a-d de façon certaine),l'argument sanitaire tombera, et avec lui toute la rhétorique "écolo"qui va avec.
C’est un vœu pieu pour l’instant en tout cas. En effet, pour juger du danger comme de l’innocuité d’un produit, il faut quelques fois de très nombreuses années et encore en maitrisant
tous les aspects possibles dont les effets synergiques. Nombre de produits de synthèse ont été retirés du marché lorsque des dizaines d’années plus tard, on s’est rendu compte de leur toxicité, non évidente au départ, dont le fameux DDT.
Or, au-delà, des discours pseudo scientifiques, il y a l’acceptation ou le refus de consommation (à tort comme à raison) par la population qui est en premier chef concernée. Pour l’instant, hormis pour le domaine médical, notre population est et reste opposée aux OGM et si elle change d’avis ce sera par vox populi, pas par nécessité industrielle.
Ca reste tout de même les aspects les plus importants. Si il n’y avait aucun risque certain, personne n’aurait l’idée de s’y opposer, au contraire, mais ce n’est pas le cas.
Tout est contenu dans cette phrase! Merci!
C'était une lapalissade évidemment!
En somme, si il n'y avait de risque sanitaire,il n'y aurait aucune raison de s'y opposer,c'est effectivement le point de vu d'un grand nombre de personnes,le hic,c'est qu'il s'agit d'un point de vu de consommateurs et pas de naturaliste.
Bien sur, mais cela s’appelle aussi la sagesse populaire qui même sans connaissance réelle est et reste sensible aux arguments d’un avenir incertain pour les générations à venir et qui préfère s’abstenir plutôt que prendre un risque non maitrisé actuellement.
La question sanitaire est effectivement importante,c'est indiscutable,toutefois le vrai risque des OGM n'est pas sanitaire,car, comme je l'ai mentionné il est tout à fait possible de modifier des caractéristiques sans que cela induise nécessairement un effet délétère.
Personne n’en sait rien puisque le recul n’est pas suffisant pour en juger et on ne peut en juger qu’en invertissant suffisamment de temps, d’argent, d’énergie de façon indépendante des lobbies. Seralini a soulevé un lièvre ; aux scientifiques
réellement indépendants d’infirmer ou confirmer le sujet sur quelques décennies.(L'article précédent montre justement ce manque d'indépendance)
La question des OGM est en ce sens parallèle a celle du clonage. Lors des premiers clonages médiatisés(La brebis Dolly en 1996 par ex)un large mouvement de contestation c'est levé dans les courants "écolo".
Quant est il en 2016...20 ans après?
Et bien désormais le clonage,notamment chez les chevaux de courses est une pratique de plus en plus courante,et même si le sujet est toujours soumis à la controverse on peut dire,que comme la FIV(fécondation in vitro) en son temps , la pratique à tendance à se banaliser (elle reste toutefois interdite en UE pour la consommation de viande).
Justement,mais la question n’est pas comparable aux OGM en agronomie, car la différence est énorme puisque un animal cloné est et reste unique,
sans pouvoir de dissémination et si en plus la consommation reste interdite c’est qu’un grand doute subsiste quand à savoir si ce clonage ne peut pas avoir un impact biologique sur l’éventuel consommateur.
Avec le temps toute ses pratiques rentreront dans les mœurs,une fois les preuves d'un risque sanitaire écarté....sauf que le vrai risque,lui, ne fait qu'amplifier de jour en jour...
Il est probable que le clonage pour les raisons ci-dessus continue puisque tout danger de dissémination est écarté, mais pas dans le cas des OGM utilisée en agriculture.
C’est une question de foi uniquement, mais la foi ne suffit pas en ce domaine sinon aucun des scandales sanitaires qui font régulièrement la une des journaux, n’auraient une quelconque raison d’exister !
Pas de foi,mais de constat.
On ne peut pas constater ce qui n’est pas encore advenu.
Qui aurait voulu monté dans l’aéronef des frères Wright? 113 ans plus tard l'aviation transporte 3 milliards de personnes par an...
Bien sur et comme pour tout risque pris celui-ci se trouve confirmé par des accidents. Mais là encore ce n’est pas comparable. Personne n’est obligé de voyager en avion, en automobile, bateau, sauter à l’élastique, ni voler en ULM , etc…car c’est un choix individuel qui ne concerne et ne se limite qu’à l’individu ayant fait ce choix. En agriculture, c’est la totalité des populations qui se voit imposé d’être de futurs consommateurs de produits dont ils ne veulent pas (comparable au bio et à l’industriel)
Une fois de plus il ne s'agit pas d'une question de risque (l'être humain a toujours aimer le risque)
Sauf que les risques pris sont individuels, pas collectifs (même si d’importants groupes d’humains prennent des risques communs)
mais de conséquence globale sur l'évolution.
N’ayant pas le même point de vue sur l’évolution, je ne donne pas d’avis sur ce point.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré