Le j'accuse de G.E. Séralini sur les OGM

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
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Re: Le j'accuse de G.E. Séralini sur les OGM




par izentrop » 19/07/16, 23:38

Oui, j'ai ajouté " qui ont l'avantage d'êtres sélectifs et peu rémanents. ". C'est une déduction de ma part. Par rapport aux agriculteurs que je connais, puisqu'ils sont de ma famille et je me documente aussi.

Cet article qui vient de sortir est fort intéressant à ce propos
Pour les agrochimistes et les représentants de l’agriculture conventionnelle, le bienfait n’est pas seulement économique, mais également sanitaires et environnemental de l’emploi de ces produits :
  • La limitation de la surface agricole nécessaire à la satisfaction des besoins alimentaires mondiaux, ce qui a permis d’atténuer la destruction d’espaces naturels (voir dans ce dossier Les pesticides réduisent-ils la biodiversité ?)
  • Une baisse des prix alimentaires, en particulier pour les fruits et légumes, dont l’impact positif sur la santé est reconnu (voir encadré)
  • Une réduction des contaminations alimentaires par les mycotoxines, sécrétées par les parasites des plantes.
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Re: Le j'accuse de G.E. Séralini sur les OGM




par Did67 » 20/07/16, 07:57

Rappelles-toi mon "slogan" maintes fois répétés : "rien n'est jamais tout noir, rien n'est jamais tout blanc".

Donc bien sûr, on peut aussi voir du blanc dans le système chimique intensif... En revanche, ne voir que le "blanc" dans ce qui est gris, ce n'est pas faire le tour de la question. Ce n'est pas faire preuve d'objectivité.

Il y a au moins deux "bugs" dans ce que tu as écrit :

a) l'hypothèse que l'agriculture "conventionnelle" est plus productive mérite vérification, même si cela est "généralement admis" [entre autres par les "bios", qui justifient ainsi des prix supérieurs].

C'est loin d'être toujours le cas. J'ai l'expérience de mon jardin, avec des rendements supérieurs. Et celle de la houblonnière du Lycée Agricole qui a maintenu ses rendements sans aucun problème...

b) Il faudrait aussi évaluer si un désert (du point de vue biodiversité) sur des surfaces cultivées croissantes et des "parcs naturels" en somme sur le reste, serait "en moyenne", plus "biodiverse" que plus de terres exploitées dans le respect des équilibres. L'assertion me semble un raccourci. Et sans doute fausse...

Pour moi, c'est un modèle "mort-né", en raison de ses "externalités" : dépendance de l'énergie fossile, érosion des sols et donc perte du potentiel [c'est un phénomène lent,qui passe inaperçu, mais il faudra des milliers d'années pour que le sols en haut des pentes e reforment...], baisse des taux d'humus (même si la baisse se stabilise)
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Re: Le j'accuse de G.E. Séralini sur les OGM




par izentrop » 20/07/16, 08:34

Did67 a écrit :a) l'hypothèse que l'agriculture "conventionnelle" est plus productive mérite vérification, même si cela est "généralement admis" [entre autres par les "bios", qui justifient ainsi des prix supérieurs].
Des agriculteurs abandonnent l'agriculture biologique malgré l'attrait de prix plus élevés Et j'en connais.
Pour un agriculteur ou horticulteur, utiliser ta méthode équivaudrait à sacrifier 10 fois leur surface cultivable pour faire du mulch.
Did67 a écrit :Mais je pense que le modèle évoluera forcément. Au plus tard quand les énergies fossiles seront devenues rares et chères, l'agriculture intensive à base d'énergie fossile, notre modèle actuel, sera morte ! Et un modèle sans pesticides de synthèse reviendra...
Il faudra bien assurer le retour des matières organiques pour assurer le remplacement des engrais fossiles épuisés.
Quand aux pesticides, oui mais grâce aux plantes fabriquant eux-même leurs défenses.

Pour revenir au sujet
Les citoyens européens ne veulent pas des OGM
Voilà un argument qui ne peut que choquer s'il avait une once de pertinence : une formation politique contribue à l'hystérie collective puis se retourne vers les décideurs politiques (qui ont eux-même contribué à cette hystérie) pour leur intimer de respecter une opinion publique largement manipulée. Les donneurs compulsifs de leçons de démocratie que sont les Verts s'adonnent ici au plus vil des populismes et à la plus infecte des démagogies. On est dans le même registre que les pyromanes de l'euroscepticisme et de l'europhobie qui ont si bien réussi avec le Brexit – pour ne rester que dans les comparaisons récentes.
http://seppi.over-blog.com/2016/07/6-ra ... verts.html
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Re: Le j'accuse de G.E. Séralini sur les OGM




par izentrop » 20/07/16, 09:20

Autre article intéressant qui fait la lumière sur les pesticides http://seppi.over-blog.com/2016/07/chas ... urels.html

Cette image va faire plaisir à Obamot Image
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Re: Le j'accuse de G.E. Séralini sur les OGM




par Ahmed » 20/07/16, 11:51

Izentrop, la dernière citation de ton avant-dernier message est de la pure rhétorique: ce qui est vu comme "démocratique" lorsque l'opinion publique est favorable aux thèses de l'auteur de l'article se transforme en "démagogie" dans le cas contraire... :D C'est de bonne guerre, mais reste dérisoire comme argumentaire... ad hominem, ad hominem, qui a prononcé ce mot? :wink:

La dose fait le poison pour certaines substances, c'est vrai, mais de nombreux exemples montrent les effets des très petites doses cumulées et aussi parfois leur effet "cocktail". C'est un peu comme le débat entre toxicité immédiate et toxicité à long terme: ainsi, un anti-germinatif intéressant, la simazine, qui était très employée dans la culture du mais avait plusieurs avantages (outre son prix): forte rémanence, non soluble dans l'eau des précipitations, très faible toxicité immédiate (de mémoire, DL50 de 3000g/kg); pourtant ce produit a été interdit en tant que perturbateur endocrinien.
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Re: Le j'accuse de G.E. Séralini sur les OGM




par Did67 » 20/07/16, 12:13

izentrop a écrit :
Pour un agriculteur ou horticulteur, utiliser ta méthode équivaudrait à sacrifier 10 fois leur surface cultivable pour faire du mulch.

Il faudra bien assurer le retour des matières organiques pour assurer le remplacement des engrais fossiles épuisés.
Quand aux pesticides, oui mais grâce aux plantes fabriquant eux-même leurs défenses.




1) Je parlais du "bio" normal...

Dans mon cas, ce n'est pas 10 fois... Il faut que je retrouve mes calculs...

Ceci dit tu as raison : dans ma façon de faire, il faut consacrer des surfaces à la production de "foin". As-tu remarqué que des surfaces importantes sont enherbées, parfois "fauchées" et le "foin" laissé sur place ? Si on regarde globalement, ne faudrait-il pas manger beaucoup moins de viande et donc que faire des fourrages ?

Il faut toujours réfléchir globalement et prendre en compte tous les éléments d'un système...

2) "Il faudra"... écris-tu

Peux-tu m'expliquer alors pourquoi attendre ? Pour que des multinationales accumulent des profits jusqu'à minuit moins une ?

Et la perte du capital sol, irréversible dans un cycle suffisamment court pour que cela puisse concerner l'homme (ou l'humanité), quid ??? On attend ??? Sois honnête : trouves un champs labouré depuis 50 ans, en pente, placé juste en-dessous un bosquet ou une prairie permanente et évalue la différence de niveau du sol ! Tu verras qu'il y a un ordre de grandeur de 30 cm de niveau de sol en moins ! Pourquoi : simple érosion en bas ; sol couvert et "vivant" en haut... Tous les sols ne sont pas en pente, certes, mais la majorité si ! [avec des pentes plus faibles, l'effet est moins spectaculaire mais il existe ; regarder un champs de maïs labouré et semé au printemps après une forte pluie (du coté bas !).
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Re: Le j'accuse de G.E. Séralini sur les OGM




par izentrop » 20/07/16, 12:58

pourtant ce produit a été interdit en tant que perturbateur endocrinien.
C'est que la règlementation européenne fait son boulot.
Did67 a écrit :Pour que des multinationales accumulent des profits jusqu'à minuit moins une ?
Je ne vois pas le rapport. Les multinationales font des profits sur tout et surtout sur les taxes qu'ils ne payent pas aux états.
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Re: Le j'accuse de G.E. Séralini sur les OGM




par Ahmed » 20/07/16, 13:32

Je ne vois pas le rapport.
C'est bien là le problème!
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Re: Le j'accuse de G.E. Séralini sur les OGM




par Did67 » 20/07/16, 15:57

izentrop a écrit :
Je ne vois pas le rapport. Les multinationales font des profits sur tout et surtout sur les taxes qu'ils ne payent pas aux états.



Je t'explique : tu dis d'un coté qu'il faudra changer la fertilisation une fois les engrais fossiles épuisés...

Je me demande pourquoi attendre ? L'homme ne peut-il s'empêcher d'être un prédateur, un destructeur jusqu'à la dernière minute ? Ne peux-tu concevoir qu'il serait plus "élégant", plus "pertinent" de ne pas être le dos au mur pour changer ?

Et une des seules raisons pour laquelle rien ne change réside, à ma compréhension, dans le fait que des compagnies, parmi les plus riches du monde, amassent d'abord le maximum d'argent. Et arrivent à tenir, par l’endoctrinement, la désinformation et que sais-je, tout un système

Et là, évidemment, chacun a le choix : être en faveur d'un tel système, le défendre ou être en faveur d'un système moins brutal, moins inégalitaire, plus humain, peut-être plus imparfait ? Et le défendre...

Mon choix est fait.

Le tien aussi.

Ce n'est pas le même.

Permets-moi de penser que trouver "normal" un monde qui est basé sur l'injustice, sur l’inégalité, sur l'accumulation de capital de quelques-uns au détriment de milliards de gens qui travaillent dure, qui ont parfois faim... Dont c'est le moteur ou l'essence, comme tu voudras... est un choix que je trouve regrettable.

Cela a cependant le mérite d'être clair et transparent.

Et toujours pas de réponse au sujet d'un modèle qui réduit la capacité de nos terres...???? On fait quoi ? On continue sachant qu'il faudra des siècles pour faire demi-tour ?

Je te laisse méditer ce texte d'un sauvage :

Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ?

L’idée nous paraît étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air et le miroitement de l’eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ?

Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple.

Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d’insecte sont sacrés dans le souvenir et l’expérience de mon peuple.

La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l’homme rouge.

Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu’ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts n’oublient jamais cette terre magnifique, car elle est la mère de l’homme rouge. Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos sœurs ; le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l’homme, tous appartiennent à la même famille.

Aussi lorsque le Grand Chef à Washington envoie dire qu’il veut acheter notre terre, demande-t-il beaucoup de nous. Le Grand chef envoie dire qu’il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous. Il sera notre père et nous serons ses enfants. Nous considérons donc, votre offre d’acheter notre terre. Mais ce ne sera pas facile. Car cette terre nous est sacrée.

Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n’est pas seulement de l’eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons de la terre, vous devez vous rappeler qu’elle est sacrée et que chaque reflet spectral dans l’eau claire des lacs parle d’événements et de souvenirs de la vie de mon peuple. Le murmure de l’eau est la voix du père de mon père.

Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif. Les rivières portent nos canoës, et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler, et l’enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère. Nous savons que l’homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c’est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n’est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu’il l’a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert.

Il n’y a pas d’endroit paisible dans les villes de l’homme blanc. Pas d’endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps, ou le froissement des ailes d’un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l’homme ne peut entendre le cri solitaire de l’engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d’un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et ne comprends pas. L’Indien préfère le son doux du vent s’élançant au-dessus de la face d’un étang, et l’odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.

L’air est précieux à l’homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle.

La bête, l’arbre, l’homme. Ils partagent tous le même souffle.

L’homme blanc ne semble pas remarquer l’air qu’il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l’air nous est précieux, que l’air partage son esprit avec tout ce qu’il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir. Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit où même l’homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés. Nous considérerons donc votre offre d’acheter notre terre. Mais si nous décidons de l’accepter, j’y mettrai une condition : l’homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.

Je suis un sauvage et je ne connais pas d’autre façon de vivre.

J’ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l’homme blanc qui les avait abattus d’un train qui passait. Je suis un sauvage et ne comprends pas comment le cheval de fer fumant peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour subsister.

Qu’est-ce que l’homme sans les bêtes ?. Si toutes les bêtes disparaissaient, l’homme mourrait d’une grande solitude de l’esprit. Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l’homme. Toutes choses se tiennent.

Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu’ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu’ils respectent la terre, dites à vos enfants qu’elle est enrichie par les vies de notre race. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.

Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient pas à l’homme ; l’homme appartient à la terre. Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses se tiennent.

Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.

Ce n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil. Tout ce qu’il fait à la trame, il le fait à lui-même.

Même l’homme blanc, dont le dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble, ne peut être dispensé de la destinée commune. Après tout, nous sommes peut-être frères. Nous verrons bien. Il y a une chose que nous savons, et que l’homme blanc découvrira peut-être un jour, c’est que notre dieu est le même dieu. Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre terre, mais vous ne pouvez pas. Il est le dieu de l’homme, et sa pitié est égale pour l’homme rouge et le blanc. Cette terre lui est précieuse, et nuire à la terre, c’est accabler de mépris son créateur. Les Blancs aussi disparaîtront ; peut-être plus tôt que toutes les autres tribus. Contaminez votre lit, et vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.

Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du dieu qui vous a amenés jusqu’à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l’homme rouge. Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés, les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d’hommes, et la vue des collines en pleines fleurs ternie par des fils qui parlent.

Où est le hallier ? Disparu. Où est l’aigle ? Disparu.

La fin de la vie, le début de la survivance.

Chef Seattle

Discours prononcé en 1854 par Seattle (v. 1786-1866), chef des tribus Duwamish et Suquamish, devant le gouverneur Isaac Stevens.



Ce n'était qu'un sauvage [je n'insulte personne : c'est lui qui le dit]. Un "peau rouge"...

Et si je me mettais en plein soleil, pour être juste un peu peau rouge moi aussi, au moins quelques heures ???
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Re: Le j'accuse de G.E. Séralini sur les OGM




par Did67 » 20/07/16, 16:07

izentrop a écrit : Les multinationales font des profits sur tout et surtout sur les taxes qu'ils ne payent pas aux états.


Tu noteras juste que je ne prône pas la lutte violente, façon ZADistes ou les "rebelles" en marge des cortèges de la CGT...

Je pense que la solution est dans nos têtes. Il faut se libérer pour retrouver de la lucidité... Je n'ai pas de mérite : être confronté à la mort m'a obligé à penser l’essentiel...

C'est tout le sens de mes écrits, de ma réponse ici, de mes "recherches" dans le jardin, de mon action professionnelle antérieure dans le système...
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