Avec Jean-Paul Curtay et le régime d'Okinawa, on est loin (très loin) du végétarisme, encore plus du végétalisme.
au contraire, on en est proche et Curtay ne cherche pas à effrayer ses auditeurs et lecteurs par un "régime" encore plus restrictif. Pour autant son discours porte sur une alimentation majoritairement végétale, anti inflammatoire et pour beaucoup c'est déjà un grand pas à franchir car Paris ne s'est pas construit en un jour non plus. Certains s'en contenteront et d'autres iront plus loin car contrairement à Okinawa, où ce mode alimentaire
est pratiqué depuis la naissance, nos contemporains trainent derrière eux l'ensemble des contradictions alimentaires d’avec ce mode, au milieu de beaucoup d’autres d’ailleurs, aux résultats divers. Donc selon l’âge, le passé médical, le mode de vie en cours, etc… le passage de notre mode occidental, à ces modes plus ou moins orientaux, peut poser quelques problèmes d’adaptation.
Les bases pour établir vos menus
Le régime Okinawa fait la part belle aux fruits et légumes verts (7 portions de légumes par jour et 3 de fruits) ainsi qu'aux céréales et aux légumes secs. Les viandes rouges et les produits laitiers ne sont qu'exceptionnellement introduits aux menus, au profit du soja, de la viande maigre et du poisson.[*] Au final, l'alimentation est composée de produits végétaux à près de 80 %. Il est également recommandé de manger les aliments crus ou cuits à feu doux. Côté boisson, c'est surtout l'eau et le thé vert qui sont mis en avant, en particulier le thé vert pour ses atouts minceur et santé…[*] le régime Okinawa n'a pas pour rôle de bouleverser les coutumes japonaises basées, comme toute ile, sur la pêche qui est une ressource alimentaire importante(même irradiée après Fukushima)
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré