Evidemment, mais c’en est un des principaux. La machine humaine fonctionne comme n’importe quelle autre machine(en plus complexe).Nos organes, comme les pièces d’une machine, nous sont fournies par notre génétique en plus ou moins bon état selon l’hérédité. Ensuite ces organes pour fonctionner ont besoin d’apports extérieurs dont la nourriture, l’air dont la qualité va déterminer le bon fonctionnement de ces organes comme pour un moteur ou le carburant comme le graissage vont déterminer le bon fonctionnement et la durée de résistance à l’usure. D’où :Parce que, désolé, mais ce n'est certainement pas la nourriture le (seul) secret de la longévité!
Effectivement si l’on alimente notre moteur interne avec de la merde (mauvais carburant, mauvaise huile) « ça va beaucoup moins bien marcher maintenant ! » et donc 78 ans, actuellement, c’est déjà pas mal !Jean-Pierre Coffe n'a pas fait très long feu (78 ans) avec son "bouffe pas de la merde"...
Ah bon... lers végétariens mangent-ils des produits de la mer, des viandes maigres et parfois de la viande rouge? Non.janic a écrit :Avec Jean-Paul Curtay et le régime d'Okinawa, on est loin (très loin) du végétarisme, encore plus du végétalisme.
au contraire, on en est proche
Et les végétaliens, mangent-ils des laitages et des œufs? Pas plus. Donc oui, on en est loin. Ne vous déplaise.
Au final, l'alimentation est composée de produits végétaux à près de 80 %.
Ne vous en déplaise 80% c’est bien plus proche que 10 ou 20% que je sache !
Ensuite et je l’ai déjà exprimé, la durée de vie dépend de nombreux facteurs dont le milieu environnant et la culture locale.
Or ces facteurs, socio culturels, n’ont aucune incidence sur l’anatomo biologie qui est adaptée ou pas à des modes alimentaires opportunistes pour des raisons de survie la plupart du temps. Entre risquer la mort pour insuffisance alimentaire(en particulier en saison froide) et consommer des produits de substitution inadaptés qui permettent cette survie, le choix est vite fait. Sauf que culturellement, cette nécessité ponctuelle se transforme en habitude alimentaire ne dépendant plus de ces conditions de survie.[*]
C'est prendre le problème à l'envers. Le rôle de la bouffe n'est pas essentiellement curatif(même si elle y participe activement) mais d'éviter ces maladies en question avant de se retrouver en soins hospitaliers ou à domicile.Enfin la bouffe, et de tout ce que j'ai lu sur le sujet jusqu'à présent, elle a quand même une importance considérable, y compris sur notre capacité à vaincre des maladies (à l'hopital, c'est donc double peine !).
Ou pour reprendre la maxime d'Hippocrate: " que ton aliment soit ton médicament" et "primum non nocere deinde curare"
[*] je suis sur un bouquin sur les coccinelles et où celles-ci, faute de pucerons, se dévorent entre elles comme certains anthropophages chez les humains. Cela justifie-t-il pour autant l'anthropophagie comme mode alimentaire de survie?