Le végétalisme comme thérapeutique[?]
D'abord ce fil nous éclaire sur un aspect ignoré jusqu'ici. Voici quelques pistes:
Pour que le végétalisme (ou toute autre thérapie holistique, de médecine orthomoléculaire, hygiéniste ou que sais-je) soit comprise et admise en tant que "thérapeuthique",
encore faudrait-il que cela soit prescrit, donc qu'il y ait
un thérapeute: parce que sinon ça reste affaire de croyance et au mieux de prévention au sens strict! Par ailleurs en droit, le rôle, la qualification et la compétence des thérapeutes sont heureusement clairement encadrés et définis!
Qui peut en effet nier aujourd'hui l'importance du rôle du prescripteur! Mais comme le bol alimentaire est directement relatif à la «volonté personnelle», le mode alimentaire — si tant est que l'on admette qu'il ait des vertus thérapeuthique — ne peut être affiché en tant que tel, et ne pourra-t-il jamais l'être!
Ainsi, «on peut» toujours penser que ça aurait ces vertus, mais on ne peut pas le dire... (si vous voyez ce que je veux dire!)
Parce qu'autrement il faudrait également des études de cohorte en double aveugle et tout le toutim, et vendre la nourriture sous ordonnance! Mince ...
janic a écrit :sen-no-sen a écrit :C'est tout a fait exact.
Tout changement brusque (et ce dans tout les domaines) peut être dommageable.
C'est pour cette raison qu'il est toujours nécessaires de réaliser les choses par le biais d'une transition en douceur.
On ne passe pas du stade de mangeur de viande à végétarien ou végétalien comme cela,de même que l'on ne reprend pas le sport intense du jour au lendemain.
Qui a dit qu'il fallait passer
brutalement d'un système à un autre?
C'est de toute évidence le cas pour celui qui a créé ce fil.
Par ailleurs,
par cette réponse tu admets implicitement l'existence d'un danger. Heureux que tu en aies au moins conscience!
janic a écrit :Selon les individus cela peut aller de quelques jours à quelques mois, voire quelques années pour les indécis. Mais lors de pathologies avérées, (c’est quelques fois le cas et donc l’on parle alors de végéta*isme thérapeutique) s'il y a urgence le passage peut et doit être rapide c’est une question de rapport/ bénéfice risque (quoi que le risque (lequel) soit infime).
Bis repetita: c'est bien dans l'urgence que c'est le plus dangereux! Impossible de le nier, les faits et exemples sont là. Et on ne voit pas comment, si on admet que c'est également POTENTIELLEMENT dangereux en temps normal, par quel enchantement ça ne le serait plus en cas d'urgence
Par ailleurs, faut-il le répéter, c'est plus souvent du rôle de la médecine conventionnelle que de servir de pompier pour éteindre les incendies, et du rôle de l'adaptation du bol alimentaire aux besoins physiologiques que de jouer un rôle plutôt dans le domaine qui lui est dévolu de la prévention,
l'aspect thérapeutique étant intrinsèque, il sera là de facto, mais hélas on ne peut l'affirmer eu égard à différents facteurs (et notamment psycho-physiologiques).
Mais dans un cas comme dans l'autre, la prudence est TOUJOURS de mise. On ne voit donc pas pourquoi il en devrait être autrement avec le changement du régime alimentaire
Ce sont des propos impossible à tenir, puisqu'encore faudrait-il que des médecins s'y réfèrent, or qu'avons nous? De nombreux cas qui nous disent le contraire. Des médecins qui en sont convaincu, suivent dogmes et doctrines, mais en périssent aussi!
janic a écrit :obamot a écrit :Non, ce n'est pas inoffensif que de changer de régime alimentaire, et surtout pas dans un régime stricte! Il y en a marre de s'engager dans un système de punition, en faisant croire que l'on a une totale liberté est que c'est facile (je caricature volontairement pour que tout le monde comprenne).
La notion de punition est d’ordre psychologique selon que l’individu
CROIT que c’est une punition !
Un individu peut le comprendre, mais va expliquer ça au corps humain!
Car à l'exception de l'examen attentif et pragmatique du bol alimentaire afin qu'il ne révèle pas des carences intrinsèques tout en l'adaptant au mieux aux goûts de chacun: TOUT, absolument TOUT est relatif à la psychologie dans cette affaire, et même à l'aspect psycho-affectif et cognitivocomportemental...
Que ce soit ressentit en tant que punition ou non (c'était une caricature, je l'avais dit): tel n'est pas le problème puisque tel est là toute la question de cette approche en forme d'entonoir à restriction qu'il faut surmonter, alors que pour que ça marche, il faudrait induire le contraire!
janic a écrit :C’est d’ailleurs parce que le VG est considéré comme un régime en soi (qui la plupart du temps est effectivement perçu comme un interdit de …sous peine de …) par les omnis que ce coté dévalorisant est mis en avant.
Et maintenant même les «
flexis», tu vois, tu le dis toi-même.
janic a écrit :Or ce n’est pas un régime (contraignant) mais un choix de vie et donc particulièrement alimentaire en l’occurrence.
Va expliquer ça à ton métabolisme
si tant est qu'il soit possible au plan cérébral de l'intégrer. Et je doute que ce soit possible sans devenir un peu parano. Faute en est précisément et notamment aux autorités sanitaires qui permettent la commercialisation de poisons dont on doit en permanence se méfier (et donc pas directement à ceux qui souhaitent réformer un tel système, mais hélas c'est aussi un fait). Mais faute en est également à une information mal menée sur tous ces sujets...
janic a écrit :Pour s’en convaincre
Et justement nous y voilà... Si il y a à «s'en convaincre», c'est bien la preuve et la validation de tout ce qui précède!!!
janic a écrit :il faut
Tu nous en diras tant...
janic a écrit :et il suffit de lire les multiples témoignages de ceux et celles qui adoptent ce mode alimentaire et, à de rares exceptions, pour qui ce choix est considéré comme libérateur (par contre il faut lire les discours de la famille, l’entourage, qui reprennent ces leitmotivs liés à l’ignorance du sujet et qui font pression pour interrompre ce choix).
Tu nous en diras tant et tant...
et puisque je me tue à le faire comprendre...
janic a écrit :Le ressenti de ces VG c’est justement qu’il y en a marre que ces gens « bien pensants » (selon eux) ne respectent pas ce choix.
Mais non, mais non, ce choix est de facto respecté, en revanche ce n'est pas de ça dont il faut parler, mais du fait que lesdits milieux doivent sortir de la contradiction sémantique, puisqu'ils se doivent aussi de respecter d'autres alternatives à «leur» voie, ce qui est inévitable... Il faudra donc faire "
avec" si on compte s'en sortir: c'est un aspect réaliste. Ce qui fait qu'in fine, ni dogme ni doctrine absolus n'ont leur place, peu importe comment on présente le clafouti et ce qu'on met dedans, puisque c'est incontournablement lié à la
«volonté personnelle». A priori et jusqu'à preuve du contraire: quelle que soit la méthode, on ne "soignera" jamais personne contre sa propre volonté (excepté quelques cas, il n'y a pas de vérité absolue là non-plus...).
janic a écrit :quelques exemples parmi des centaines:"Je n'ose plus parler de végétarisme avec mes parents... La dernière fois que j'ai évoqué le végétalisme, mon père s'est tellement énervé que j'ai vraiment flippé. Il parle de "recul de la société","
"Effectivement, j'ai ressenti le même chose avec mes grands-parents. Durant les années de rationnement, manger de la viande était un luxe. Puis la propagande d'après-guerre a fait son effet et a été vraiment efficace en cette période très patriotique (le message de l'Etat ne peut qu'être bon).
Si ça ce n'est pas émminement de l'ordre de la psychologie, alors je ne sais pas ce que c'est! Le hic, c'est que c'est aussi un message complexe interpelant directement la physiologie (faut-il rappeler qu'il y a aussi des cellules cérébrales jusque dans l'appareil digestif...!)
janic a écrit :Ce qu'il faut essayer de leur faire comprendre, c'est que ne pas manger de viande n'est pas une privation : c'est un choix murement réfléchi.
Hélas, psycho-physiologiquement ce n'est pas aussi simple! Mais ça a du mal à passer chez toi...
janic a écrit :"page 58 et 680 messages de témoignages
"mon père veux que je recommence à manger de la viande ,,j'en ai marre je ne sais pas quoi faire"
etc...
Si ça ce n'est pas la preuve du contraire de ce que c'est censé faire comprendre, alors je ne sais pas ce que c'est....
janic a écrit :J'ai pris ces derniers témoignages car la première pression vient d'abord des parents pour les mineurs ou encore dépendants des parents, vient ensuite les "amis", les collègues, le corps médical, etc... tous omnis qui ne veulent pas voir remettre en question leur propre conditionnement physique et mental, malgré le réalité des maladies qui les entourent ou dont ils sont eux-mêmes frappés.
Quand à la facilité : oui c’est très facile ! (quelques jours ou semaines d’adaptation selon les personnes). Là encore lire, sur les forums, les revues spécialisées, les témoignages de ceux et celles qui le vivent au quotidien. C’est tout de même plus concret que d’avoir une vision extérieure, hors pratique, fortement influencée par les médias ignorants du sujet ou fortement opposés par pression des lobbies.
Dito, autant de réactions intrinsèquement ou potentiellement iatrogènes, quel que serait le modèle dont on parlerait. CQFD.
Pour en sortir, vous seriez bien inspirés — d'examiner un autre angle d'approche eu égard à ce qui précède — Car honnêtement c'est le serpent qui se mord la queue! Et cela suggère une marge de progrès encore très conséquente sans doute. Et qui n'est pas exploitée, eu égard aux impossibilités relevées (conflits d'intérêts, non prise en compte de la notion de plaisir ou évidence que c'est mal géré, création involontaire de situations potentiellement iatrogènes, ou que sais-je, etc, etc...).
Mais c'est juste mon humble avis.