obamot a écrit :Donc je note que tu reconnais implicitement là ne pas être neutre.
Bien sûr, non seulement je le reconnais mais je le revendique ! Je l'ai déja dit! Autant que j’affirme que la véritable neutralité est une simple vue de l’esprit car chacun prend parti pour ou contre par son vécu et donc ses "choix" alimentaires en l'occurence. Je n'essaie pas de ME mentir (ça ne fait pas partie de ma philosophie de vie!)
Donc tu dis sans doute ça parce que la défense de la cause animale vient orienter ton «libre arbitre» et dicte ta «volonté personnelle» qui devient "l'arbitre". Dès lors tu es honnête en disant que ton avis ne sera pas neutre!
Pas du tout ! Je ne défends pas la cause animale en priorité, mais la cause humaine (nous sommes d’abord concernés par cet aspect !) la cause animale
en est la conséquence. Ne tuant pas pour se nourrir, la cause animale en est bénéficiaire, ainsi que la cause écologique ou encore la cause humaine.
Maintenant concernant le véritable libre arbitre, il est une expérience simple à réaliser. Placer un jeune enfant devant un fruit non apprèté et un animal non apprèté aussi et lire dire mange. Où le conduira son libre arbitre, loin des sophismes des adultes?
Nonobstant cette question qui est relativement idéologique, il est quand même néanmoins possible de ne pas en arriver là, si on accepte de respecter ledit «libre arbitre» des autres comme prérequis, ce qui est relativement implicite.
Bien sûr que chacun se donne les limites qu'il veut. Je ne vais pas non plus au delà de certaines choses que je reconnais pourtant être plus bénéfiques que ce que je fais actuellement, mais je n'attends pas pour autant à
avoir le beurre et l'argent du beurre en même temps.Quand au libre arbitre!Pour autant que ce libre arbitre en soi un et ne soit pas justement un conditionnement. Comment un individu pourrait-il faire un libre choix lorsque ce choix ne lui est pas laissé et appeler cela du libre arbitre ?
Donc, dans cette question, la difficulté supplémentaire vient d'un aspect d'ordre moral.
Pour MOI (cela n’implique aucunement d’autres approches), je ne le place pas sur le plan moral, mais sur le plan sanitaire et biologique. Cela, ne touche le plan « moral » que lorsque l’on se sent une responsabilité « spirituelle » de dire ou de se taire, c’est tout. Après chacun agit selon les influences qu’il reçoit et ne regarde que lui.
Les VG sont une toute petite minorité noyée au milieu d’ « omnis » et il n’est pas question de vouloir convertir le monde à cette cause (quoique certains veuillent s’en persuader), il suffit de laisser la société évoluer vers un inéluctable VG par nécessité alimentaire. Une maxime biblique dit : «
Ce que vous n’avez pas voulu faire en des temps faciles, vous le ferez en des temps difficiles » comme d’habitude tout au long de l’histoire.
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Et je n'ait pas de désintérêt pour cette question non-plus (mais c'est un autre sujet sans l'être, car une fois de plus c'est un aspect purement «privé», comme peut l'être n'importe quel sujet d'ordre éthique, car il est tout aussi éthique de songer à la survie de population qui pour différents motifs ont le mode alimentaire qu'ils ont).
C’est vrai que, dans de rares circonstances, la survie de certaines populations dépend des denrées alimentaires existantes. Donc il ne faut pas négliger cet aspect bien sûr. Mais cela ne représente qu'une infime partie de la population, à l’heure actuelle. Tout le reste de la population n’est plus dans des conditions ne leur laissant pas le choix. Et cela représente tout de même la majeure partie de celle-ci.
Donc informer, oui bien sûr ! A condition que cette information soit faite par ceux qui maitrisent le mieux celle-ci (dans ce domaine bien sûr) et non par ceux qui défendent une culture qui ne correspond plus à la situation mondiale.