Janic c'était précisément le but de ma question. Il y a deux interprétations à votre attitude :
Non, non, une nouvelle fois : il y a deux interprétations à VOTRE attitude , en ce cas! Tu ne peux t'empêcher de te prendre pour une référence. remplace VOTRE par NOS plutôt en t'englobant dans ton raisonnement!
* soit vous prétendez que les gens comme pedro , moi,, ceux que tu appelles "moi et mes semblables", prétendent avoir une attitude rationnelle mais ne l'ont pas (ce qui signifie que la bonne attitude serait bien d'avoir une attitude rationnelle, mais que ce n'est pas celle qu'on a).
* soit vous prétendez que c'est la rationalité elle même qui n'est pas bonne. Dans ce cas vous ne contestez pas qu'on ait une attitude rationnelle, mais en revanche vous contestez que la rationalité soit bonne à suivre.
Ces deux interprétations sont quasiment diamétralement opposées. Dans la première interprétation,vous ne contestez pas que la rationalité soit bonne, mais vous contestez que nous soyons rationnels. Dans le deuxième cas c'est l'inverse, vous ne contestez pas que nous soyons rationnels, mais vous contestez que la rationalité soit bonne.
Le problème pour moi est que je ne comprends pas d'après tes posts quelle attitude tu défends, car il me semble que certains de tes posts illustrent la première position alors que d'autres illustrent la deuxième.
A l'inverse, je pense que pedro et moi assumons sans aucune difficulté la première position : nous pensons que la rationalité est la bonne attitude, mais que vous ne l'adoptez pas. Nous ne remettons pas en cause le principe de la rationalité. Vous pouvez ne pas etre d'accord, mais au moins vous ne pouvez pas nous reprocher d'etre ambigus.
Mais c'est que tu peux être raisonnable (sens premier de la rationalité)
J’ai donné précédemment l’exemple de celui qui voit un paysage du haut de sa montagne et de celui qui voit LE MEME de sa plaine. Les deux ont la même rationalité objective, en apparence. Cela s’appelle avoir des points de vue personnels où tes formes de rationalité apparente sont absentes.
Pedro comme toi êtes comme celui qui est sur sa montagne et qui est persuadé d’avoir une vraie vision de ce paysage, et c’est vrai, DE CE POINT DE VUE, mais uniquement de ce point de vue et il en est de même pour celui de la plaine. J’ai terminé mon exemple en proposant que les uns descendent vers la plaine en s’apercevant que ce paysage change en permanence et n’est pas figé dans l’espace et le temps et donc de même pour celui de la plaine. Sans plus !
Et j’y ai fait abstraction des intérêts personnels, sociétaux, professionnels, idéologiques,etc… qui sont des déformations successives de la manière de voir comme des verres filtrants et déformants sur des lunettes supposées améliorer la vision.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré