janic a écrit :
D'ailleurs si ces labos étaient si sûrs d'eux-mêmes, ils n'auraient pas besoin de la phase 4, qui, rappelons le, est de l'expérimentation sur cobayes à large échelle que représente la totalité de la population qui prend leurs produits (cela s'appelle contourner la loi) et qui d'ailleurs ne sont pas informés de leur situation de cobaye (ce qu'imposent pourtant ces mêmes lois: obligation d'information du client).
La phase 4 est une phase de suivi, pas d'expérimentation.
Milles excuses, je ne suis pas un spécialiste de l’allopathie et j’ai mis la charrue avant les boeufs ; donc :
https://www.ligue-cancer.net/article/37 ... -cliniques
. Un essai de phase I dure habituellement entre un et deux ans. Seuls certains services de cancérologie sont habilités à les mettre en place.
Ainsi la dose maximale tolérée, le profil de toxicité et l'activité pharmacologique du médicament seul ou parfois en combinaison avec un autre médicament, sont déterminés à l'issue de l'essai.
Les essais en question en combinaison avec un autre médicament, ne permettent pas d'être fait avec la multitude des médicaments que prennent les différents malades
Les différentes phases en recherche clinique Phase I • Première administration à l’homme = Evaluation de la toxicité • Administration chez des volontaires sains, rémunérés en regard des contraintes – déclaration obligatoire sur le fichier des volontaires (VRB) afin de s’assurer que le volontaire ne participe pas à un autre essais en même temps (sécurité de la personne)
Des médicaments ne sont pas destinés aux individus sains mais malades; or les deux ne peuvent pas réagir de la même façon, c'est donc bien la seule mesure de toxicité qui y est recherchée
Les différentes phases en recherche clinique Phase I • Evaluer la toxicité (résultats pré-clinique comparables à ceux obtenus chez l'homme). • Permet de déterminer la dose maximale du médicament tolérée chez l'homme (apparition des premiers effets secondaires et supportables jusqu’à quelle dose) paliers de dose (Exemple ci-après voir ISOPS 4) • Etudes de pharmacocinétique (devenir du médicament au sein de l’organisme en fonction de son mode d’administration : absorption, diffusion, métabolisme et excrétion).
cette phase c'est bel et bien des essais sur des cobayes pour mesurer l'empoisonnement que produit ce médoc.
Les différentes phases en recherche clinique Phase III • Essais chez les patients représentatifs de la population de malades à laquelle le traitement est destiné, de grande envergure (plusieurs milliers de patients) • Essais comparatifs où le médicament en développement est comparé – à un (ou plusieurs) traitement de référence (déjà commercialisé) – ou à un placebo (traitement sans activité pharmacologique) Attention !!! il n’est pas éthique de proposer un essai comparateur versus placebo seul s’il existe un traitement de référence.
• ce point est fondamental, en effet, si l'on considère que l'effet placebo peut aller jusqu'à 90%, éviter cette comparaison est une sorte de tricherie, alors qu'ils ont le culot de vouloir comparer l'H, uniquement à un placebo.
Méthodologiquement, les essais qui auront le meilleur impact sont : • Randomisés (attribution du traitement par tirage au sort, prédéfini via une liste de randomisation établie avant le démarrage de l’étude) • En double insu (médecin et patient en aveugle du traitement attribué) • Ces essais visent à démontrer l'intérêt thérapeutique du médicament et à en évaluer son rapport bénéfice/risque. A l'issue de la phase III les résultats peuvent être soumis à l’AFSSAPS pour la France et aux Autorités Européennes de Santé (EMEA) pour l’obtention de l'autorisation de commercialisation appelée AMM (Autorisation de Mise sur le Marché).
Les différentes phases en recherche clinique Phase IV • Réalisés après commercialisation du médicament, sur un nombre de patients souvent très important (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de personnes). • Dans les conditions réelles d’utilisation aboutit à une meilleures connaissance du médicament • Evaluation à grande échelle de la tolérance • Tout effet ou évènement noté par les médecins et professionnels de santé doit être reporté au département de pharmacovigilance du laboratoire commercialisant le produit. • La pharmacovigilance permet ainsi de détecter [i]des effets indésirables très rares (sic)qui n'ont pu être mis en évidence lors des autres phases d'essai.[/i]
Les retours de pharmacovigilance sont d'environ 1 sur 10 (les toubibs ont autre chose à faire que de remplir de la paperasse) d'où les estimations sur les effets secondaires sont faussés (d'ailleurs et déjà cité, le PR Even souligne que la plupart de ces essais cliniques sont "faux et truqués" (voir son discours sur le sujet sur le net)
http://www.recherchecliniquepariscentre ... v-2011.pdf
il n’en reste pas moins vrai que ce sont des milliers de cobayes humains d’abord, puis le reste de la populations après AMM et donc de la phase IV (ce coup là je suis bon…enfin je crois !) où on n’est plus dans les labos, mais sur le terrain, dans la vraie vie…et ses effets secondaires toxiques (rapport bénéfices/ risques). Par contre en H aucun effet toxique, aucun effet secondaire pour une efficacité constatée par des dizaines de milliers d'H de part le monde sur des millions de malade et non dans des essais cliniques façon allopathique inadaptés à l'H.