janic a écrit :Ton grand copain Pasteur, qui connaissait semble-t-il l'H, a dilué dans ses tubes d'environ 40 cm3, une goutte de "pus de rage", à 20 gouttes par cm3 et il a fait la même opération 10 fois de suite avant d'injecter la dernière dilution au jeune Meister et tu te moques dans ton incommensurable ignorance de cette même homéopathie. Si l'H est une escroquerie, Pasteur l'est donc aussi pour les mêmes raisons!
Ya un truc qui cloche dans ton explication: Meister a reçu 13 injections[*] sous le peau du ventre, pas 10, avec chaque jour une injection plus forte. La dernière injection à Joseph Meister est une souche virale très agressive. En faisant cette ultime injection ( NDLR : à son patient déjà guéri), Pasteur entend démontrer que son vaccin marche.
Il tente, mais ne réussit pas comme le montrent les statistiques de son époque.
Justement ! En H on utilise aussi des dilutions fortes et des faibles, mais à l’inverse de Pasteur. Pour autant, il a pratiqué la démarche H pour son expérience sur un enfant dont la contamination n’a pas été prouvée et le système immunitaire a suffit pour lutter contre l’empoisonnement des vaccins de Pasteur.
(Ne pas oublié les cas traités suivants: Jean-Baptiste Jupille et "tous" les autres)
Quand à tous les autres, les statistiques annuelles de décès de la rage, n’ont pas diminuées, mais augmentées, d’où cette réflexion du Pr Peter : «
Pasteur ne guérit pas la rage, il la donne »
[*] ce qui augmente encore plus la dilution homéopathique au delà du nombre d'Avogadro. car chaque dilution n'est plus au centième mais au huitcentième.
https://www.cairn.info/revue-les-tribun ... age-25.htmLe PDF est écrit pas un membre de l’Institut Pasteur,
non adversaire de la vaccination, mais qui souligne pour autant, un certain nombre d’incohérences comme le fait son biographe Patrice Debré, pourtant pro Pasteur.
Jupille, comme Meister étaient-ils réellement atteint de la rage car même une morsure de chien enragé ne provoque pas systématiquement cette pathologie comme tout virus d’ailleurs ( on est en plein dedans)!
Le nettoyage immédiat et soigneux de la plaie à l’eau et au savon après le contact avec un animal suspect est essentiel et il peut sauver la vie.
https://www.who.int/fr/news-room/fact-s ... ail/rabiesou encore:
QUE FAIRE DEVANT UNE MORSURE...
Les soins locaux sont essentiels
Le traitement après exposition au risque rabique doit être entrepris sans délai. Devant toute morsure ou griffure, il faut – en urgence – désinfecter les plaies, l'élimination mécanique et chimique du virus étant la protection la plus efficace :
• on lave à grande eau la région mordue avec du savon ou un détergent (qui sont des virucides) puis on rince abondamment.
• on applique ensuite de l'alcool à 60°, de la Bétadine ® ou de l'eau de Javel diluée (éviter l'eau oxygénée et le mercurochrome).
• on ne suture pas la plaie mais on pense à la prévention du tétanos ! (un rappel de vaccin).
• une antibiothérapie est prescrite pour éviter l'infection de la blessure par d'autres agents pathogènes pouvant être transmis par l'animal (Pasteurella, notamment).
La personne exposée est ensuite adressée à un centre antirabique qui seul peut apprécier le risque de contamination et décidera la mise en œuvre de la vaccination post-exposition.
http://www.microbes-edu.org/etudiant/rhabdoviridae.htmlvoir aussi :
https://www.infovaccinsfrance.org/-/historique/la-rage/
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré