christophe bonjour
janic a écrit:
Ah, l’autojustification, c’est dur de s’en défaire lorsque l’on est concerné.
Je réponds à l'attaque perso: tu te méprends sur mon compte: ne crois tu pas qu'en tant que fondateur de l'éconologie je ne fais pas attention à mon alimentation? Je mange de la viande rouge moins d'une fois par mois..
Je suis désolé que tu l’ais pris pour une attaque, j’aurais donc dû mettre des émoticones pour nuancer le sujet. Nous sommes tous, moi compris, dans de l’autojustification parce que cela nous rassure.
Donc pour préciser ma pensée (largement exprimée ailleurs). Au départ, le VG est une démarche philosophico-éthique rapportée , essentiellement, à la santé. Alors que la démarche alimentaire de la majorité des populations est plus attachée à la survie (selon des conditions extérieures essentiellement) et donc des habitudes alimentaires selon les disponibilités. Rien de vraiment diététique à ce moment ! Notre époque, qui consomme du "scientifiquement établit" à tout bout de champs, explore tous les domaines y compris ceux de la tradition et de ses habitudes, donc alimentaires en l’occurrence. Point ici de philosophie pour ou contre, mais simplement des mesures, des comparaisons, des hypothèses, etc…
Notre société, toujours, a ajouté, à une démarche de santé, de l’éthique vis-à-vis des autres formes de vie et donc du droit légitime ou pas, de prendre des vies pour simplement satisfaire son palais (genre Gandhi ou Matthieu Ricard pour sa médiatisation) et donc en fait une affaire de conscience, et s’est surajouté une dimension dite écologique avec la pollution, la déforestation pour des surfaces agricoles à vocation de nourriture animale, d’économie énergétque,etc…
Chacun d’entre nous peut ne s’attacher qu’à un, deux ou tous les aspects de la question, ce qui va déterminer son mode de vie, d’action.
Donc là encore pas de morale moraliste pour dire qui a tort, qui a raison, mais chacun de nos actes porte en lui-même sa récompense ou sa punition (santé ou maladie en l’occurrence, réchauffement de la planète ou pas, déforestation ou pas, élevage industriel ou pas, etc…)
Citation:
mais mettre de petites doses jusqu’à ce qu’elle soit remplie et elle débordera aussi, ce n’est qu’une question de temps et de doses qui s’ajoutent.
Ce raisonnement est tout à fait inapplicable à la biologie et médecine...tant qu'on ne parle pas de poison réel qui vont se concentrer dans l'organisme (et dans le cas de la viande rouge, faut pas exagérer, ce n'est pas le cas)
Au contraire ! Tu raisonnes comme si chaque organisme fonctionnait à la perfection du début à la fin de notre vie. La réalité est toute différente, il suffit de voir la quantité de toubibs de toutes spécialités et donc de leur clientèle qui ne se recrute pas chez des non malades et donc des mortalités recensées par des organismes officiels (qui ne peuvent pas mentir !!!!!) Donc plus l’organisme s’use, plus les fonctions digestives se dégradent et donc les assimilations, désassimilations deviennent déficientes et cela de plus en plus jeunes. Or, quand tout va bien (et donc de plus en plus rare) les émonctoires fonctionnent à peu près bien, mais s’ils perdent ou réduisent leur rôle, l’organisme se « débarrasse de ces toxines en les stockant dans les corps gras et donc dans les parties adipeuses de plus en plus fréquentes comme l’obésité. Tant qu’ils ne seront pas sollicités (fièvre, amaigrissement) leur présence ne se traduit pas par de véritables intoxications (c’est valable aussi pour de nombreux produits chimiques évidemment) sauf pour le système nerveux, faible en graisses (hormis la gaine de myéline), qui véhicule en permanence les toxiques absorbés et dont la présence va se manifester, au moins par des maux de tête, des destructions partielles du cortex invisible à l’œil nu, mais visibles par comparaison entre deux époques de la vie.
Respire un air à 100% d'oxygène j'ignore combien de temps tu survivras mais cela doit se compter en minutes...pourtant à 21% (soit 5 fois moins) tu peux espérer vivre une centaine d'années....
C’est juste, mais là tu entres dans le domaine de la physiologie adaptée depuis son origine à un équilibre entre système organique et milieu ambiant et, selon les évolutionnistes, depuis des millions d’années, ce qui n’est pas le cas de la nutrition prise en référence.
Idem pour des gaz polluants: on peut respirer du CO2 sans soucis pendant toute sa vie en dessous d'un certain % volumique tant qu'il ne dépasse pas un certain % qui devient létal, soit entre 15 et 25% volumique !
Ou bien du CO tout simplement (on ne va pas chipoter pour un seul O de différence)
[
quote]Citation:
Effets sur la santé
L’air contient aujourd’hui environ 0,04 % de CO2. À partir d’une certaine concentration dans l’air, ce gaz s’avère dangereux voire mortel. La valeur limite d’exposition est de 3 % sur une durée de 15 minutes. Cette valeur ne doit jamais être dépassée. Au-delà, les effets sur la santé sont d’autant plus graves que la teneur en CO2 augmente. Ainsi, à 2 % de CO2 dans l’air, l’amplitude respiratoire augmente. À 4 %, la fréquence respiratoire s’accélère. À 10 %, peuvent apparaître des troubles visuels, des tremblements et des sueurs. À 15 %, c’est la perte de connaissance brutale. À 25 %, un arrêt respiratoire entraîne le décès.
http://www.respire-asso.org/dioxyde-de-carbone-co2/
Bref c'est la dose qui fait le poison! [/quote]
Encore une fois pas exactement ! L’expérimentation animale a montré qu’un produit toxique, mortel pour telle forme de vie se révélait sans incidence pour telle autre, même en dose mortelles pour les premiers. Si c’était la dose uniquement qui déterminait l’effet, cela serait universel. Or chaque organisme vivant réagit différemment à des doses particulières indépendamment de sa quantité. D’où la notion de présence plus que de dose pondérale (qui effectivement peut s’avérer mortelle). Cette notion de dose, c’est justement ce qui particularise l’homéopathie par rapport à l’allopathie où des doses infinitésimales sont actives et même plus actives avec la progression de la dilution.
Citation:
VG et non VG, etc… et en tirer de grandes lignes de force.
Une étude comparative (sérieuse et indépendante) existe-elle sur la santé et durée de vie des VG?
Pour cela, j’en ai déjà traité, il existe une étude américano canadienne que j’ai déjà cité :
EN RÉSUMÉ
La position de l’Association Américaine de Diététique et des Diététiciens du Canada est la suivante : Les régimes végétariens menés de façon appropriée sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel et sont bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies…..
Ce document est un compte-rendu des données scientifiques actuelles concernant les nutriments importants pour les végétariens, incluant les protéines, le fer, le zinc, le calcium, la vitamine D, la vitamine B2 (riboflavine), la vitamine B12, la vitamine A, les acides gras de la série oméga-3, et l’iode. L’alimentation végétarienne, y compris végétalienne, peut couvrir les apports recommandés en tous ces nutriments. Dans certains cas, utiliser des aliments enrichis ou des suppléments peut aider à couvrir les besoins en certains nutriments.
Une alimentation végétalienne bien planifiée et les autres types d’alimentations végétariennes sont appropriés à toutes les périodes de la vie, y compris la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, et l’adolescence.
Les régimes végétariens offrent de nombreux bénéfices nutritionnels, parmi lesquels des taux moins élevés en graisses saturées, cholestérol et protéines animales ainsi que des niveaux plus élevés en hydrates de carbone (glucides), fibres, magnésium, potassium, folate (ou vitamine B9) et en antioxydants comme les vitamines C et E et en phytochimiques »
Il s’agit d’une étude généraliste (4.000 diététiciens) qui ne s’attarde pas à des spécificités que l’on ne retrouve pas chez tous les VG et que j’ai déjà évoqué. Donc il faut bien le prendre comme « en général »
Pour la question de durée de vie, c'est bien plus complexe, d'une part je ne sais même pas s'il existe de véritables études sur ce sujet; d'autres part (à quelques exceptions dans notre société) des générations successives de VG doivent être rares et donc non étudiées et attendre que la 4° ou 5° générations fasse preuve il s'écoulera un siècle au moins. Le seul indice (faussé d'ailleurs) c'est celui de ceux qui passent d'un mode carné (peu ou prou) vers un mode sans. Les résultats perçus, constatés, dépendent de l'âge de la "conversion", de l'état de santé (de pathologies qui génère ce changement), du bio ou pas, de la prise de médocs chimiques ou pas, etc...
En fait, peu évoque, la durée prolongée ou pas de vie, ce n'est pas le moteur de ce changement ou de sa conservation de génération en génération, mais de l'état ressenti par rapport à l'état précédent, de la dimension psychologique et éthique, de la satisfaction de faire quelque chose pour la planète, etc... qui jouent aussi un rôle à ne pas négliger.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré