Il n’y a aucune preuve que l’infirmière Tiffany Dover soit morte
L’infirmière Tiffany Dover est célèbre dans la sphère des antivaccins depuis qu’elle s’est évanouie en direct, le 17 décembre, alors qu’elle recevait une dose de vaccin. Depuis, les opposants les plus déterminés à la vaccination font courir le bruit qu’elle est morte, ou exigent des preuves du contraire. Dès le 18 décembre, pourtant, Tiffany Dover expliquait à la télévision locale qu’il lui arrivait régulièrement de faire des malaises vagaux, la faute à une très faible tolérance à la douleur.
Les rumeurs ont pourtant continué. L’hôpital CHI Memorial, dans le Tennessee, a confirmé à plusieurs reprises qu’elle allait bien, par Tweet le 19 décembre, puis en vidéo le 21 décembre, ou encore dans une déclaration à l’agence de presse Reuters le 28 décembre. Le 29 décembre, la chaîne WRCB publiait un nouveau reportage, dans lequel la jeune femme apparaissait en bonne santé, quoique effrayée par les rumeurs persistantes sur sa mort. L’hôpital explique par ailleurs recevoir des sollicitations du monde entier, et déclare qu’elle ne souhaite plus accorder d’interviews.
Donc il n’y a aucune preuve que l’infirmière Tiffany Dover soit vivante ?
Non, il n’y a pas eu 50 morts du vaccin dans les Alpes-Maritimes
Sur Twitter, des comptes antivaccins diffusaient lundi 18 janvier la rumeur selon laquelle le vaccin aurait tué 50 personnes âgées dans les Alpes-Maritimes. En guise de preuve, ils brandissent la « une » de Nice-Matin du 17 janvier, intitulée « Hécatombe dans les Ehpad ». Il s’agit d’une tentative grossière de désinformation : l’article disponible en ligne précise que ces personnes sont mortes du Covid-19, et non pas des conséquences de la vaccination.
Donc elles n'étaient pas encore vaccinées ?
Une enquête ouverte après la mort d’un médecin américain
Trois jours après avoir reçu une injection, Gregory Michael, un gynécologue et obstétricien de 56 ans résidant en Floride, a développé une forme grave de purpura thrombopénique immunologique, une maladie sanguine parfois observée sous une forme bénigne après certaines vaccinations, notamment celle contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Il est décédé d’une hémorragie cérébrale le 4 janvier, seize jours après sa vaccination. Les agences de santé locale et fédérale, ainsi que le fabricant Pfizer, ont ouvert une enquête, relate le New York Times. A l’heure où nous écrivons, les conclusions ne sont pas connues. Le Dr Michael n’avait pas d’antécédents médicaux. Une réaction rare au vaccin n’est pas exclue.
56 ans en pleine forme...tué par un vaccin...expérimental !
23 morts parmi des personnes âgées fragiles en Norvège
Le Statens legemiddelverk, l’agence norvégienne des médicaments, a annoncé le 15 janvier avoir relevé « 23 décès associés à une vaccination contre le Covid-19 », dont 13 ont fait l’objet d’une évaluation approfondie. Selon le médecin en chef de l’agence, Sigurd Hortemo, « les rapports suggèrent que les effets indésirables habituels des vaccins à ARN messager, comme la fièvre et la nausée, ont pu contribuer au décès de certains patients fragiles ».
Au moment où a été réalisé ce constat, 42 000 personnes avaient été vaccinées en Norvège, essentiellement la population jugée exposée ou fragile, comme les personnes âgées. Le Statens legemiddelverk relève que les études menées par BioNTech et Pfizer comptaient peu de personnes gravement malades ou de plus de 85 ans, mais qu’il s’agit néanmoins d’une population chez qui la mortalité est naturellement élevée. En moyenne, 400 personnes meurent chaque semaine dans les maisons de retraite norvégiennes.