janic » 16/12/20, 08:57
donc un petit rappel sur le mythe vaccinal:
: Regard critique sur la zététique
par janic » 13/12/20, 13:57
La diphtérie est une maladie pour laquelle on vaccine depuis des décennies, même si
les dates de démarrage des programmes vaccinaux varient beaucoup d’un pays à l’autre.
Le vaccin commença à être employé au 20ème siècle, dans les années 20. En France, pays
pionnier, il est obligatoire depuis 1938 et en Allemagne, pendant l’époque nazi et dans
les zones occupées on l’utilisa massivement pendant la seconde guerre mondiale. En
France on comptait quelques 15 000 cas annuels dans les années qui précédèrent la
guerre et pendant la guerre les cas furent multipliés par trois et les morts par deux. En
Allemagne le taux d’incidence en 1940 était de 12,4 pour 100 000. En Norvège en 1919
on comptait 17 000 cas et en 1939 environ 54 ; en 1908, il y eut 555 décès alors qu’en
1939 il n’y en eut que 2. Cependant, avec le décret rendant le vaccin obligatoire en 1941
(c’était une zone occupée par les allemands), en 1942 on enregistra 22 787 cas et près
de 700 décès.
En Espagne les registres signalent 60 000 cas au début du 20ème siècle et près de 5 000
décès. Concrètement, en 1901 on enregistra 6 299 décès, en 1936 (début de la guerre
civile) il y eut 1 100 morts, cependant en 1939 (fin de la guerre civile) on comptait
4 058 morts. Après les désastres de la guerre, en 1950 on a enregistre 297 décès et en
1964 seulement 81. Ainsi, pendant la période 1901-1964, le taux de mortalité par
diphtérie est descendu de 98,7% et le taux de morbidité de 97,2%.
La coqueluche est une maladie contre laquelle on vaccine depuis longtemps. Les
premières vaccinations furent réalisées aux Etats-Unis dans les années 40, de façon
limitée. L’Angleterre approuva la commercialisation du vaccin en 1953 mais son usage
n’a pas été massif tout de suite. Or, au milieu du 19ème siècle, en Angleterre et au Pays
de Galles le taux de mortalité chez les enfants de 0 à 15 ans, frisait les 1 500 cas par
million d’habitants, alors qu’en 1953 le nombre de décès était de 25 par million. Ce qui
veut dire que la diminution de l’incidence de la maladie entre 1868 (date des premiers
recensements) et 1953 (date d’introduction du vaccin) a été de 98,5%.
En 1906 la mortalité totale par coqueluche en France représentait environ 3 500 décès,
alors qu’en 1959 (année de commercialisation du vaccin) il y eut 280 morts ; la
diminution fut donc de 92% entre ces deux dates. Néanmoins, comme dans de nombreux
autres pays, la vaccination s’est généralisée en France à partir de 1966 sous la forme
d’un vaccin multiple (tétracoq, puis pentacoq). Si l’on considère la période 1906-1966, la
diminution de la mortalité a été de 96%.
En Espagne, les décès par coqueluche dépassèrent le chiffre de 4 000 au début du 20ème
siècle ; en 1931 il y eut 1 114 décès, 491 en 1950, 33 en 1965. C’est précisément en
1965 que débutèrent les campagnes de vaccination contre tétanos, diphtérie,
coqueluche. La diminution de la mortalité pendant la période 1901-1965 en Espagne a
été de 99,15%, ce qui signifie que la mortalité en 1965 a été 147 fois moins élevée qu’en
1901. Si on prend en compte le fait qu’en 1965 la population espagnole avait
pratiquement doublé par rapport au début du siècle (même chose en France et en
Angleterre) la diminution est encore plus significative.
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La rougeole est une maladie pour laquelle on vaccine systématiquement dans certains pays depuis seulement une vingtaine d’années, généralement en combinaison avec la
rubéole et les oreillons (ROR en France, MMR dans les pays anglo-saxons, TV en
Espagne…). Pour ce qui est de la rougeole, en Angleterre et au Pays de Galles le taux de
mortalité, chez les enfants jusqu’à 15 ans, au milieu du 19ème siècle était de 1 100 décès
par million d’habitants, en 1960 il n’y avait pratiquement plus de décès. Les premiers vaccins anti-rougeoleux furent pratiqués aux Etats-Unis dans les années 60. Par
conséquent la diminution de la mortalité en Angleterre et au Pays de Galles ne peut pas
être attribuée aux campagnes de vaccination.
En France, les campagnes massives par le ROR commencèrent en 1983, malgré les
avertissements en 1977 du Pr BASTIN qui affirmait : « [i]Il sera difficile de vacciner
systématiquement dans notre pays où la maladie est bénigne étant donné que sur 100
hospitalisations la mortalité est de seulement 0,17% ». En France, les chiffres absolus de
décès attribués à la rougeole en 1906 étaient de
3 756, passant à 20 en 1983, ce qui
montre que la diminution de la mortalité entre les années
1906-1983 a été de 99,5%.En Espagne,
selon l’annuaire de statistiques, le nombre de décès dus à la rougeole en
1901 fut de 18 463 et en 1907 les chiffres tournèrent autour de 14 000. En 1981, on
compta
19 décès et les campagnes de vaccination commencèrent en 1982. On constate
donc, qu’en Espagne, sans vaccination, la diminution de la mortalité entre 1901 et 1981
a été de
99,9%. Comme nous l’avons dit précédemment, les chiffres sont encore plus
impressionnants lorsque l’on considère que la population de la plupart des pays d’Europe
doubla entre 1900 et 1980.
Epidémies et vaccinations
Les exemples cités montrent bien que dans la dynamique épidémiologique de ces
maladies, le rôle joué par les vaccinations a été insignifiant. Cette constatation s’applique
aussi aux autres maladies : tuberculose, oreillons, rubéole, haemophilus, etc… Si l’on
excepte la polio, maladie pour laquelle il serait nécessaire de consacrer une autre étude,
l’impact de ces maladies a diminué progressivement au cours du 20ème siècle à mesure
que le progrès socio-économique transformait les conditions de vie des citoyens
européens.
La disparition presque totale de la
fièvre typhoïde (la vaccination n’a jamais été
systématique en population générale) ainsi que la
disparition de la scarlatine, autre
maladie infectieuse redoutée
pour laquelle aucune vaccination n’a existé, confirme ce qui
vient d’être dit. Cependant, et malgré l’évidence des données ici exposées,
on continue à
faire usage des vaccinations avec une espèce d’ingénuité propre aux croyants en proie à
une ferveur religieuse.
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A ce propos, le cas de la
tuberculose est particulièrement
dramatique : dans la presque totalité des pays européens, on a cessé de pratiquer le
BCG dans les années 70-80
en raison de son inefficacité et des nombreux effets
secondaires graves qu’il entraînait.Si l’on porte attention aux conclusions, tout à fait officielles, faites après les essais
contrôlés réalisés avec le BCG, la liste des observations est suffisamment explicite pour
se passer de commentaires.
1. L’efficacité oscille entre 80% et 0%. Il y a même une étude qui parle d’efficacité
négative (-57%), cela voulant dire que parmi les vaccinés ont comptait plus de
cas de tuberculose que chez les non vaccinés.
2. L’explication de ce phénomène demeure un mystère.
3. Le vaccin ne permet pas d’éviter l’infection ni la transmission.
4. Le vaccin protègerait en limitant la dissémination dans le sang et serait
probablement efficace dans les cas de réactivation endogène en phase précoce de
la vie mais pas dans les cas de réactivation des adultes ni dans les cas de
nouvelles réinfections. On notera que les italiques sont là pour marquer l’aspect
très hypothétique de ces observations. Il faut noter qu’à Barcelone (Espagne) il y
eut une
très importante diminution du nombre de méningites
tuberculeuses chez les enfants après la suppression du BCG, vaccin qui était
utilisé précisément pour faire disparaître cette affection chez les nourrissons.
5. La protection est limitée dans le temps : maximum 10-15 ans. On ne doit pas
revacciner (dernières recommandations).
6. Le BCG ne protège pas les individus infectés ; c’est précisément ceux qui ont le
plus de risques de tomber malades.
7. Avec une couverture vaccinale totale, la mortalité globale par tuberculose pourrait
être réduite, au mieux, de seulement 6%.
8. La vaccination n’a pas d’incidence sur la diminution du risque annuel d’infection
(RAI).
9. Le fait qu’il s’agisse d’un vaccin à bactéries vivantes, il y a des risques
préoccupants de complications graves ou mortelles chez les enfants et les adultes
infectés par le HIV, individus qui représentent le groupe à risque maximum pour
la tuberculose.
10. L’hypersensibilité à la tuberculine après vaccination par le BCG rend impossible la
différenciation entre une réaction positive à la vaccination et la présence d’une
infection naturelle, ce qui permet de conclure que
- le test à la tuberculine n’a aucune valeur prédictive
- la vaccination gène la mise en place d’autres stratégies de prévention
- elle rend difficile le diagnostic des formes non bacillaires de la tuberculose
- elle empêche l’utilisation d’indicateurs épidémiologiques de l’infection.
Au vu de ce qui vient d’être exposé, il paraît complètement aberrant que ce vaccin
continue à être utilisé dans certaines communautés autonomes en Espagne et qu’il soit
toujours obligatoire en France. Tout aussi incompréhensible est le fait que l’OMS ait
inclus ce vaccin dans son PEV (Programme Elargi de Vaccination), alors que de la bouche
même de ses représentants, c’est à la famine, à la misère, à la dénutrition etc…que l’on
doit l’émergence de la tuberculose dans le monde. Comment expliquer qu’avec de telles
bases, on ait vacciné 1/3 de la population mondiale ?
La vaccination contre la
rubéole renforce encore la croyance presque religieuse dans les bienfaits des programmes de vaccination. Pourtant, une fois de plus, on se trouve face à
un paradoxe : les vaccinalistes avancent des données qui démontrent l’irrationalité des
mesures prétendument préventives. En Catalogne (Espagne), les secteurs vaccinalistes
affirment que lorsque commencèrent les campagnes de vaccination dans les années 70,
90% des femmes européennes en âge de procréer étaient immunisées contre la rubéole.
Cependant, PUMAROLA et coll. maintiennent qu’aujourd’hui,
97% des femmes catalanes
en âge de procréer sont immunisées non pas grâce à la vaccination, mais à la circulation
du virus sauvage ! En outre, on reconnaît que les femmes immunisées artificiellement
sont
susceptibles d’être contaminées en cas d’exposition dans une proportion de 50% à
80%, alors que pour les femmes immunisées naturellement la proportion est seulement
de 5%. Cela signifie que l’on crée une sensation de sécurité totalement contre productive
et qui peut faciliter les contaminations entre personnes infectées et femmes enceintes. Si
l’on ajoute à cela les déclarations faites au congrès de Glasgow en 1993 mettant en
évidence les problèmes d’arthrose et de névrite induits par la vaccination chez les
femmes adultes, la question qu’on est amené à se poser est : pourquoi persiste-t-on à
vacciner avec ce vaccin qui, outre les effets indésirables qu’il engendre, n’offre qu’une
fausse sécurité, ce qui pourrait expliquer les cas de syndrome rubéoleux congénital chez
des personnes vaccinées ?
En ce qui concerne
la grippe, les données espagnoles sur la morbidité, fournies par
l’administration sanitaire elle-même, sont incontestables. On y découvre que
parallèlement aux grandes campagnes de vaccination,
l’incidence de la maladie pour
100 000 habitants progresse de presque 400% ! Cela n’empêche pas les vaccinalistes
d’affirmer que la vaccination contre la grippe est une bonne mesure pour réduire la
morbidité grippale. Ces affirmations ont été faites précisément à l’époque où l’Espagne
était le pays d’Europe où le taux de vaccination contre la grippe était le plus élevé au
niveau du nombre de doses par habitant.
Les données que nous venons de fournir nous paraissent suffisantes pour apporter la
preuve que les vaccins n’ont eu qu’un rôle secondaire voire même insignifiant dans le
contrôle et la disparition des épidémies qui, autrefois, décimèrent les populations en
Europe.[/i]
source EFVV
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré