par janic » 04/08/24, 13:08
quelques scientifiques n'adhérant pas à la théorie VIH/SIDA
Peter Duesberg, professeur de biologie moléculaire
Kari Mullis, chercheur, prix Nobel de chimie 1993
Dr Eleni Papadopoulos, médecin
Dr Valendar Turner, médecin
David Rasnick biochimiste concepteur des inhibiteurs de protéase
Dr Charles Geshekter, professeur d’histoire africaine
Rebecca Culshaw mathématicienne, modélisation mathématique de l’interaction du VIH avec le système immunitaire ? Auteure de l’ouvrage : « la théorie VIH du sida, incohérence scientifique. »
Etienne de Harven docteur en médecine spécialiste de la microscopie électronique. Auteur des 10 mensonges du sida
Charles Thomas, professeur de biologie moléculaire de l’université de Harvard.
Christian Fiala gynécologue et obstétricien
Celia Farber, journaliste et auteure, victime des traitements sur le sida,
etc…
Liam Scheff: Comment avez-vous été impliqué dans la recherche sur le SIDA ?
David Rasnick: Je suis chimiste spécialisé dans la recherche sur les enzymes protéases. Je conçois et je synthétise des inhibiteurs destinés à stopper la prolifération de virus et de cancers qui détruisent les tissus. Lorsque Robert Gallo a annoncé que le VIH causait le SIDA, j'ai voulu travailler sur des inhibiteurs qui pourraient agir sur ce virus. En 1985, j'étais à une rencontre scientifique lorsque le sujet du VIH a été abordé. On a demandé à un spécialiste du SIDA quelle quantité de VIH on pouvait trouver chez une personne souffrant de SIDA. On lui a demandé « Quel est le titre du VIH » ?
LS: Qu'est-ce que le titre ?
Rasnick: Le titre est le nombre de particules virales infectieuses dans un échantillon de tissu ou de sang. Il est facile d'obtenir un titre pour les virus vivants à partir d'un tissu spécifiquement infecté par un virus. Un échantillon d'un tel tissu contient des millions de particules virales infectieuses. Si vous avez l'herpès, l'échantillon sera prélevé au niveau d' une lésion. Si c'est la polio, il sera prélevé au niveau de l'intestin. Si c 'est la variole, ce sera une pustule. En cas de rhume, ce sera au niveau de la gorge. Lorsque vous êtes infecté par un virus, il infecte et tue environ 30% du tissu qui est sa cible spécifique avant que la personne présente le moindre symptôme. Vous pouvez déterminer le titre de n'importe quelle zone infectée, en mettre un fragment sous un microscope, et voir des millions de virus vivants. Donc, on a demandé au virologiste « Quel est le titre ? » Il a répondu : « Indétectable, zéro. » Je me suis demandé comment cela était possible ? Comment pouvez-vous être malade à cause de quelque chose qui n'est pas là ? Avec la polio, les chercheurs ont trié une centaine de virus avant de trouver le bon. Je me suis dit que Gallo avait tout simplement trouvé un virus qui n'était pas le bon, et que nous allions devoir tout recommencer. En 1987, il y avait au total 30.000 cas de SIDA. Le nombre de cas n' augmentait pas autant qu'on nous l'avait prédit. Et le SIDA était resté cantonné aux groupes à risque définis au départ. 6 ans après le premier cas de SIDA, 95% des infections étaient constatées chez des hommes, dont les 2/3 étaient homosexuels, et 1/3 des toxicomanes. De plus chacun de ces groupes à risque de SIDA avait des maladies qui lui étaient spécifiques. Les virus n'induisent pas des maladies différentes suivant le sexe masculin ou féminin, les préférences sexuelles, ou le style de vie. Les virus ont une structure génétique spécifique mais limitée, et ils induisent des symptômes limités et similaires chez toutes les personnes qu'ils contaminent. Le virus de l'herpès provoque des lésions d'herpès, mais pas une angine. Le virus de la variole induit aussi des lésions cutanées, mais jamais une paralysie. Les épidémies virales se diffusent de façon exponentielle pendant les premiers mois ou années, et tuent toutes les personnes qui ne vivent pas assez longtemps pour développer une réponse immunitaire vis-à-vis du virus causal. LE VIH NE SE DIFFUSAIT PAS ; IL RESTAIT DANS SA POPULATION A RISQUE DU DEPART, et il causait des maladies différentes suivant les personnes. Il était clair qu'il ne se comportait pas comme un virus contagieux.En 1988, je suis tombé sur un article de Peter Duesberg dans la revue scientifique « Cancer Research ». Cet article était sur les rétrovirus en général, et sur le VIH en particulier. DUESBERG ETAIT L'UN DES RETROVIROLOGISTES LES PLUS EMINENTS DE LA PLANETE. Il avait étudié et séquencé le génome des rétrovirus dans les années 70. Les connaissances de Duesberg en matière de rétrovirus étaient inégalées. Dans cet article, il exposait, point par point, ce que sont les rétrovirus, et ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire.
Liam Scheff: Le VIH est un rétrovirus. Qu'est-ce qu'un rétrovirus ?
Rasnick: Les rétrovirus sont un groupe de virus QUI SONT DEPOURVUS DE TOXICITE POUR LES CELLULES. Ils ont été découverts au début du 20ème siècle. Ils ont été l'une des premières particules cellulaires identifiées. Il existe environ 3000 rétrovirus catalogués. Ils existent chez tous les animaux : chiens, chats, baleines, oiseaux, rats, hamsters et humains. Les rétrovirologistes estiment que 1 à 2% de notre ADN est constitué de rétrovirus. Les rétrovirus sont constitués d'ARN qui se copie lui-même en ADN grâce à une enzyme appelée transcriptase inverse. Les rétrovirus sont transmis de façon matrilinéaire (de la mère à l'enfant). ILS NE SONT PAS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT. Les animaux de laboratoire ne se transmettent pas l'un à l' autre leurs rétrovirus, quelle que soit l'étroitesse de leurs rapports. Mais les bébés ont toujours les mêmes rétrovirus que leurs mères. Les recherches actuelles indiquent qu'ils font tout simplement partie de nous. EN 50 ANS DE RECHERCHES DANS LES LABORATOIRES MODERNES, IL N'A JAMAIS ETE CONSTATE QU'UN RETROVIRUS POUVAIT TUER DES CELLULES OU PROVOQUER UNE MALADIE, SAUF DANS CERTAINES CONDITIONS BIEN SPECIALES CREEES EN LABORATOIRE. »
Suivi de :
« Peter Duesberg: En 1987, j'ai été invité par « Cancer Research » à discuter de si les rétrovirus, incluant le VIH, pouvaient induire des maladies ou une déficience immunitaire. Je l'ai été en raison de mon expérience en matière de rétrovirus. En 1970, je travaillais au laboratoire de virologie de l'UC de Berkeley. Le gros programme de recherche à cette époque, auquel j'ai participé, était de trouver un virus qui causait le cancer. Il y avait aussi un gros programme gouvernemental de recherche de virus induisant le cancer au National Institute of Health. Gallo était l'un des chercheurs travaillant sur ce programme. Nous avons commencé à chercher du côté des rétrovirus à cause de leurs qualités spécifiques. Les virus typiques tuent les cellules. Leur stratégie est d'entrer dans une cellule, de la tuer, et de passer à la suivante. Toutefois, dans le cancer, les cellules ne sont pas tuées ; en fait, elles se multiplient très rapidement. Donc, un virus ne pouvait pas causer un cancer. LES RETROVIRUS, TOUTEFOIS, NE TUENT PAS LES CELLULES. Cette particularité en faisait de bons candidats en tant d'agents causals pour les cancers. En 1970, j'ai fait une découverte qui a reçu beaucoup d'attention. J'ai isolé un gène rétroviral à partir d'une cellule cancéreuse, et j'ai infecté une autre cellule avec ce gène. Les cancérologues-virologistes étaient très intéressés. Ils pensaient que c'était ce qu'ils cherchaient : un rétrovirus qui pouvait infecter d'autres cellules et causer le cancer. Je suis soudainement devenu célèbre. On m'a offert des postes, on m'a offert une chaire à Berkeley, et on m'a admis à l'Académie des Sciences. Bien sûr, si un virus, ou un unique rétrovirus, provoquait le cancer dans le monde réel, alors le cancer serait contagieux. Mais personne « n'attrape » le cancer. Le cancer ne fait pas le tour du bureau. Cependant, ces considérations fondamentales n'étaient pas venues à l'esprit des chasseurs de virus. LES CHERCHEURS AIMENT LES PREUVES QUI SEMBLENT SPECTACULAIRES, QUEL QUE SOIT CE QUI SE PASSE DANS LE MONDE REEL.[*] Le gène cancérigène de rétrovirus était juste un artéfact de laboratoire. Il n'existait pas dans la nature, ni chez les humains, ni chez les animaux. Nous l'avions créé dans le laboratoire, et c'est là qu'il est resté. C'était juste académique. Parmi les divers travaux sur les gènes cancéreux, mes associés et moi avons séquencé le génome rétroviral. Nous avons fait les cartes qui sont utilisées aujourd'hui comme documentation de base pour tous les rétrovirus, VIH inclus.
LS: Que font les rétrovirus ?
Duesberg: En terme de maladie, ils ne font rien. Ils sont transcrits dans l 'ADN de quelques cellules, et ils y restent en tant que partie de notre génome pendant le reste de notre vie. Cela n'a pas empêché les chasseurs de virus cancérigènes de continuer à chercher des gènes cancéreux en utilisant la technologie que nous avions créée, et les cartes de rétrovirus que nous avions dressées. » etc…
Mais tu t’y connais mieux que ces scientifiques, c'est évident!
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janic le 04/08/24, 13:17, édité 1 fois.
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré