alors que dans la majorité des cas, une mise à la diète règlerait la question
Bis...un peu extrémiste...
Et pourquoi pas une saignée tant qu'on y est?
alors que dans la majorité des cas, une mise à la diète règlerait la question
Citation:
alors que dans la majorité des cas, une mise à la diète règlerait la question
Bis...un peu extrémiste...
Cela fait penser à Molière dans l'imaginaire populaire. Cependant celle-ci répondait effectivement à certaines situations biologiques dont certaines existent encore dans les prélèvements de sang (qui est une saignée recyclée)...et le dopage!Et pourquoi pas une saignée tant qu'on y est?
Les risques de la Varenicline (Champix) signalés par les agences du médicament sont de plus nombreux et de plus en plus graves. Ils ne concernent pas seulement les consommateurs de ce médicament mais aussi la sécurité du public.
La prescription de Varenicline (Champix) est fortement déconseillée par un institut américain indépendant qui a analysé en 13 pages les rapports de la FDA sur les effets secondaires du Champix. Ce produit devrait être évité :
1.Par toutes les personnes qui ont des antécédents psychiatriques ou dont les activités impliquent des risques pour le public notamment : les conducteurs (train, car, automobile) les pilotes d’avion, les grutiers.
2.Par les professionnels qui exercent des activités de contrôle (aiguilleurs, contrôleurs aériens, employés des centrales nucléaires etc).
3.Par tous ceux utilisent des outils de travail susceptibles de provoquer des accidents lorsque leur fonctionnement est mal contrôlé.
L’ agence américaine Federal Aviation Administration a interdit le 18 mai l’usage de ce médicament aux pilotes et aux contrôleurs aériens qui tous ont été avertis des risques liés à ce médicament dans l’exercice de leur profession.
Les patients avaient été déjà informés par la FDA que la perception par le patient ou son entourage des symptômes suivants : agitation, modification de l’humeur (anxiété dépression), modifications inhabituelles des comportements, rêves étranges, pensées suicidaires durant ou après l’arrêt du traitement exigeait rapidement un avis médical.
Outre ces effets indésirables déjà connus et pour lesquels des précautions d’usage ont été prévues par l’industriel (Pfizer), d’autres effets sont apparus ces derniers mois : des accidents du trafic routier, des chutes responsables de fractures, des pertes de conscience, des spasmes musculaires, une confusion mentale, des vertiges, des troubles de la vision des troubles du rythme cardiaque des crises d’épilepsie, des réactions cutanées, un diabète.
Au total la varenicline est le médicament qui a suscité durant le quatrième trimestre de l’année 2007 le plus de signalement d’effets secondaires à la FDA ( 988 devant l’interféron beta 640).
78 décès ont été rapportés aux USA dans lesquels la varenicline était suspectée
Tous ces effets secondaires ne sont probablement pas entièrement imputables directement à la varenicline et l’effet publicitaire des avertissements formulés précédemment par la FDA a pu faciliter les déclarations des effets indésirables
La Varenicline a obtenu une AMM européenne en 2006. Ce médicament dérive d’un alcaloide végetal : la cystisine qui possède une activité agoniste partielle au niveau de certains récepteurs nicotinique où sa liaison produit un effet suffisant pour soulager les symptômes de besoin impérieux et de manque (activité agoniste), tout en entraînant simultanément une réduction des effets de récompense et de renforcement du tabagisme en empêchant la liaison de la nicotine aux récepteurs (activité antagoniste).
Les effet cliniques de ce médicament ont fait l’objet de multiples études. Une efficacité modeste après un traitement de 12 semaines a été [1] démontrée à un an contre placebo et bupropion, mais jusqu’ récemment la Varenicline n’avait pas été comparée aux patchs de nicotine. Un récent travail randomisé mais non en aveugle a comblé en partie cette lacune et montré une plus grande efficacité de la Varenicline après 12 semaines mais sans emporter la conviction en raison de la chute rapide du taux d’abstinence après la 12 semaine.
La Varenicline est le plus cher des produits de substitution dans le traitement du tabagisme. Le chiffre d’affaire de ce médicament consommé par 6.5 millions de personnes dans le monde atteignait 883 millions de dollars en 2007. En France entre février 2007 et novembre 2007 330000 fumeurs ont acheté du Champix (une cure de 12 semaines revient à environ 500 €)
Conclusion La Varenicline est efficace mais réellement pas davantage que les produits contenant de la nicotine. Le suivi de ce produit a montré que les risques de son utilisation sont élevés. Ce médicament expose à des risques non seulement les consommateurs mais dans certains professions (chauffeurs de car, pilotes d’avion, grutiers) ou lors de la conduite automobile, le public. Compte tenu de ces informations il semble légitime de déconseiller sa prescription.
Notes
[1] Drug and Thérapeutics Bulletin 2008 ;46 :33-36
bidouille23 a écrit :perso je recherche l'arbre ou arbuste à l'origine ont as fait une copie sous forme de médicament que l'on à appeler champix...
Google, Varenicline arbre a écrit :La varénicline est une substance dérivée d'une substance naturelle, la cytisine, elle-même issue d'un arbre présent dans nos contrées, le cytise.
"La cytisine pourrait être utile pour arrêter de fumer
WASHINGTON, 29 septembre 2011 (APM) - La cytisine, extrait des graines du cytise (Cytisus laborinum), un arbre ornemental, s'est montrée supérieure à un placebo en traitement du sevrage tabagique, selon des résultats publiés jeudi dans le New England Journal of Medicine (NEJM).
La cytisine est disponible dans les anciens pays communistes depuis plus de 40 ans comme aide à l'arrêt du tabac, notamment sous la marque Tabex* (Sopharma AD), rappellent Robert West de l'University College of London et ses collègues.
Certains de ces pays ont retiré le produit du marché après leur adhésion à l'Union européenne mais il reste commercialisé en Pologne avec un coût de traitement d'environ 15 dollars, et en Russie où il est en accès libre pour seulement 6 dollars.
Le développement de la cytisine est inhabituel et malgré des études suggérant fortement son efficacité dans l'arrêt du tabac, aucune étude randomisée, contrôlée contre placebo correspondant aux critères modernes des agences réglementaires n'a été menée à ce jour.
Les chercheurs ont donc évalué la cytisine contre placebo dans une étude monocentrique auprès de 740 adultes fumant en moyenne 23 cigarettes par jour depuis 28 ans.
Le traitement a duré 25 jours, chaque groupe recevant également des conseils d'aide à l'arrêt du tabac.
Le traitement par cytisine consistait en six prises par jour de comprimés de 1,5 mg pendant trois jours puis cinq prises par jour pendant neuf jours, quatre comprimés par jour pendant quatre jours, trois comprimés par jour pendant quatre jours et enfin deux par jour pour les cinq derniers jours.
L'abstinence a été évaluée par mesure du monoxyde de carbone dans l'air exhalé.
Le taux d'abstinence soutenu, c'est-à-dire durant toute l'année suivant l'arrêt du traitement, était de 8,4% chez les patients ayant reçu la cytisine, soit statistiquement plus que dans le groupe placebo (2,4%).
A un an de suivi, la prévalence de l'abstinence sur une semaine était de 13,2% parmi les patients ayant reçu la cytisine et de 7,3% dans le groupe placebo, soit une différence statistiquement significative.
Les seuls effets indésirables significativement plus fréquemment rapportés avec la cytisine que le placebo étaient les troubles gastro-intestinaux (13,8% vs 8,1%).
Selon le dernier rapport européen sur la sécurité des médicaments, aucun signal de pharmacovigilance n'a été identifié parmi les quelque 7 millions de personnes exposées à ce médicament.
Ces résultats confirment que la cytisine peut apporter une aide dans l'arrêt du tabac, concluent les chercheurs.
Des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer l'efficacité d'un traitement plus long ainsi qu'avec l'association avec un soutien psychocomportemental.
Etant comme le traitement du sevrage tabagique varénicline (Champix*, Pfizer) un agoniste partiel des récepteurs nicotiniques alpha-4 bêta-2, la cytisine pourrait agir aussi en diminuant le syndrome de sevrage et le plaisir apporté par une cigarette en cas de rechute, commentent-ils.
Avec un taux d'abstinence comparable aux autres pharmacothérapies disponibles pour la dépendance tabagique (traitement de substitution nicotinique, Champix* ainsi que le bupropion, Zyban*/GlaxoSmithKline) mais d'un coût réduit, la cytisine apparaît comme une option thérapeutique intéressante, notamment dans les pays à revenus faibles à modérés, ajoutent-ils."
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