Exnihiloest a écrit :ABC2019 a écrit :c'est ce que je dis, la section efficace n'a pas grand chose à voir avec la longueur d'onde de de Broglie... ton extrait ne dit pas le contraire (par exemple dans le cas extrème "sphere dure" et si lambda << R la section efficace est constante (Pi R^2) et INDEPENDANTE de lambda).
Il dit le contraire. Les interférences sont des résultats de couplage et les interférences dépendent des longueurs d'ondes. Quand la longueur d'onde de De Broglie devient inférieure au maillage ou au temps de parcours moyen
euh... une longueur d'onde inférieur à un temps de parcours, ça ne veut rien dire ...
, alors il faut faire appel à la MQ pour connaître comment l'interaction va se faire. Cela indique qu'une surface comme celle des couches monoatomiques du graphène peut favoriser ce couplage. Cela devient une question d'ingénierie de le rendre efficace donc d'améliorer la section efficace apparente.
non mais je sais très bien que les effets quantiques font intervenir la longueur d'onde de Broglie, merci ! je te dis juste que la valeur de la section efficace trouvée n'est pas directement liée à la longueur d'onde, quantitativement. Par exemple la section efficace de diffusion d'un photon par un électron (la section efficace de Thomson) est liée à son "rayon classique", qui n'est ni la longueur d'onde du photon, ni la longueur d'onde Compton de l'électron (elle est indépendante de lambda du photon, et 137 fois plus petite que la longueur d'onde compton de l'électron, c'est le rapport des deux qui définit la constante de structure fine)
Bref la section efficace c'est pas juste "la longueur d'onde de Broglie au carré" ou un truc comme ça.
mais non, une structure comme le graphène est une structure reposant sur l'électromagnétisme, comme toute chimie. Et le neutrino n'étant pas chargé ne "voit" pas cette structure.
Je n'ai pas parlé d'effet électrique. L'électron a une masse. Il peut donc être impacté par l'énergie cinétique d'une autre masse. Il peut "voir" les neutrinos.
oui par l'interaction faible qui est des milliards de milliards de fois plus petite que l'électromagnétique.
Si la masse du neutrino est considérablement plus faible que celle de l'électron, en revanche cela n'empêche pas qu'un grand nombre de neutrinos, pour peu que le système favorise leur couplage, pourrait booster significativement un électron.
bah c'est pas impossible... mais ça ne se produit pas sauf extremement rarement, sinon encore une fois les neutrinos auraient bien plus d'effet !
C'est bien sûr spéculatif, mais pas plus spéculatif que des affirmations d'impossibilités de phénomènes a priori théoriquement possibles.
non mais tu fais comme si on ne connaissait rien à la physique des neutrinos, il y a certes des mystère comme l'origine de leur masse mais l'interaction avec les électrons elle elle est bien connue, il n'y a pas de "'surprise" à attendre.
Mais les neutrinos naturels n'ont aucun pic en énergie ...donc une résonance eventuelle n'aurait aucun effet.
Les neutrinos existent dans une plage considérable d'énergies, donc de longueur d'onde de De Broglie aussi. Cela dépend de chacun. A voir leur répartition énergétique et longueurs d'onde associées de ceux reçus sur terre.
c'est ce que je te dis, du coup la résonance (si y en avait une) ne concernerait qu'une infime partie d'entre eux. Une résonance par définition c'est une amplification d'un domaine TRES ETROIT de fréquences (ou d'énergies ici). Et donc la puissance dans cette résonance serait infime, sauf si on concentrait la population de neutrinos justement à cette fréquence - ce qu'on fait quand on produit un signal radio cohérent ,justement pour pouvoir le détecter facilement - mais qui n'a pas lieu d'etre pour un bruit naturel de neutrinos.
je répète que
a) si une puissance électrique pouvait être extraite, elle se manifesterait d'abord par un échauffement parfaitement mesurable
...
Tu répètes, et alors moi aussi : tes assertions sont beaucoup trop simplifiées et généralistes pour qu'elles puissent être prétendues démontrer des impossibilités.
non ça c'est de la thermo de base.
Démonstration :
Un courant électrique peut circuler indéfiniment dans un supraconducteur et il représente une énergie qu'on peut extraire, sans "d'abord" un échauffement mesurable.
ça ne donne pas une PUISSANCE - une énergie "one shot" ce n'est pas une puissance !
S'il y a un tel engouement pour le graphène, c'est qu'il a des perspectives étonnantes pour l'énergie électrique, là ce n'est pas à partir des neutrinos mais d'effets thermiques :
https://physicsworld.com/a/rippling-gra ... al-energy/
le graphene présente des effets quantiques bizarres et contre intuitifs mais ce n'est PAS une source d'énergie, ça ne l'a jamais été et ça ne le sera jamais.
Ta référence c'est toujours le même Paul Thibado qui est le Montagnier du graphène , on a déjà discuté des pages et des pages avec eclectron sur le sujet
