Tu raisonnes sainement mais sur un discours biaisé dès le départ.Je pensais plutôt à celle utilisant des méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles.Qu’est-ce que la science ? Par définition c’est l’acquisition de connaissances, sans limites à certains aspects seulement. Donc tout peut être une science, même la collection de timbres.Je fais confiance à la science, autre choix
Je vais encore utiliser une analogie, une comparaison, une parabole appelle cela comme ça te convient.
Nos principales sources d’électricité jusque ces dernières années étaient d’origine hydroélectrique et nucléaire (électricité = soins)
Le nucléaire, à cause de la dangerosité des produits utilisés, a mis en place des protocoles de précautions drastiques.
En hydraulique rien de tout ça ! Tout au plus quelques bouchons d’oreilles.
Si les pronucléaires reprochent aux hydrauliciens de ne pas prendre le même type de précautions qu’eux, de ne pas respecter leur règles, ils ont raison : ils ne le font pas ! Mais peut-on appliquer au uns ce qui ne se justifie que pour l’autre ? N’importe qui, même sans connaissances pointues sur ces sujets, pourra dire que non.
Si les pronucléaires soutiennent que l’on ne retrouve aucune trace de produits fissiles comme dans les centrales atomiques, ils ont raison. Mais s’ils soutiennent qu’à cause de ce manque de preuve ça signifie que ces centrales hydrauliques ne peuvent pas produire d’électricité (d’après leurs protocoles, leurs critères) là ils ont tort ! Et si en plus ils se recommandent qu’à cause de ça, ce n’est pas scientifiquement prouvé, selon leurs critères, ils ont encore raison, mais seulement d’après leurs critères ciblés.
Donc en clair, pour ceux qui ne seraient pas habitués à décoder les fables de la Fontaine :
Le nucléaire : c’est la médecine chimique dont la toxicité des produits exige des tas de précautions nécessaires.
L’hydroélectrique : les médecines douces, parallèles non toxiques donc sans ces précautions de chez l’autre.
Les deux produisent ils des résultats ? OUI ! Selon les mêmes critères: non !
A partir de cet exemple ci dessus peut-on pouvoir affirmer que la science est ouverte à la critique (quelle science d'ailleurs?)À la différence des dogmes, qui prétendent également dire le vrai, la science est ouverte à la critique et les connaissances scientifiques, ainsi que les méthodes, sont toujours ouvertes à la révision.
Même chose compare cela à l'exemple utilisé et si tu trouves que la comparaison ne tient pas debout,: explique pourquoi!En médecine, seules des études randomisée en double aveugle peuvent garantir de l'efficacité de l'homéopathie.
Tu n'inventes pas, tu reprends un discours très répandu simplement.Je ne l'invente pas ! aucun essai valide n’a jamais mis en évidence une action homéopathique différente d’un placebo
on évoque de plus en plus l’effet placebo/nocebo qui est une réalité de moins en moins contestable et en même temps on lui fait dire tout et n’importe quoi en même temps. Selon les études faites sur ce sujet son efficacité tourne entre 20 et 80%, quelle que soit la thérapie, c'est-à-dire une moyenne de 50% : qu’en est-il alors des réfractaires aux placebos ?
NB: je réserve pour plus tard la notion de présence ou pas de molécule.
Une autre petite histoire: dans un reportage une asiatique était interviewée sur la différence ressentie entre médecine occidentale (la notre donc) et la médecine de son pays. Sa réponse fut: la médecine occidentale pour sa rapidité d'action, mais qui ne tient pas dans le temps, et sa médecine pour son efficacité sur la durée.