sen-no-sen a écrit :
PS:Je trouve dommage que cette discussion tourne au débat d'idéologue,je n'y vois pas de témoignage personnel...
1) Comment pouvais-tu espérer un débat objectif sur un sujet pareil ???
2) Pour moi aussi, rien ne s'oppose à des essais statistiques en "double aveugle" d'une population x diagnostiquée comme ayant la grippe par des médecins allopathes et soignés avec des médicaments classiques anonymés et une population y diagnostiquée comme ayant la grippe (ou le terrain favorable à la grippe qu'il faut traiter) par des homéopathes, soignés par des médicaments homéopathoiques anonymés.
On part sur 10 000 x et 10 000 y, en septembre.
Et on suit une saison entière (en espérant qu'il y ait de la grippe).
Un traitement statistique permettrait très bien d'en tirer des conclusions claires : nombre de personnes atteintes, gravité des symptomes (température, mal de tête, courbatures, etc...), durée des symptomes, nombre de jours d'arrêt-maladie, coût du traitement...
A ce que je sache, les labos homéopathes ont toujours refusé...
3) Un témoignage, le mien :
Je pense être connu pour mes "diatribes" contre les croyances, les "sectes", etc...
Il y a une vingtaine d'années, je vivais dans le nord de la Namibie.
Ma fille (2 ou 3 ans alors) a chopé un "molluscum contagiosum" (des petites pustules qui apparaissent sur la peau ; la première sur la fesse, je ne sais plus laquelle, disons gauche ; cela se répend ensuite, car comme son nom l'indique, c'est très contagieux).
On consulte un médecin sud-africain, blanc, établi comme "médecin de brousse" dans le nord de la Namibie. D'autres interventions de ce médecin devenu notre médecin de famille là-bas (j'étais là-bas avec femme et 3 jeunes enfants) me confirmeront qu'il était très compétent. C'est donc lui qui pose le diagnostic.
Et propose le remède suivant : percer ces pustules avec une aiguille désinfectée et traiter chaque "point" avec je ne me souviens plus, un truc genre "acide phénolique"...
Ma fille est plutôt du genre douillette. J'entrevois le calvaire !!!
On était à 2 mois de nos vacances en France. Nous convenus avec mon épouse d'attendre et de consulter en France, pour confirmer avant une telle "barbarie"...
Là, nous avons un médecin de famille "allopathique" et du coté de ma belle-famille, ils connaissent un des célèbres homéopathes de Dijon.
Retour en France. Consultation du premier : il confirme le diagnostic, et propose un traitement un peu du même genre, un peu moins barbare.
Insistance de ma femme pour voir l'homéopathe. Vu qu'il n'y avait aucun danger imminent, j'acquiesse.
Première consultation : l'interrogatoire classique ... Elle mange sucré ? Elle se réveille tôt le matin ? Etc etc etc...
Il confirme le diagnostic et prescrit des granules.
Ma fille prend les granules. Et il ne se passe rien !
Moi : "tu vois, ça ne marche pas !"
Ma femme : "on retourne voir l'homoépathe, il s'est trompé !"
Bon, je ne vais pas divorcer pour ça. On y va.
Nouvelle batterie de questions.
Finalement, devant nous, il sort un vieux gros bouquin d'une bibliothèque située derrière lui, bouquine devant nous...
Et puis finalement :
- "Ah, en effet, je me suis trompé !"
Et il fait une autre prescription, toujours de granules...
Ma fille les prend...
Et vous me croirez, ou pas : les pustules commencent à se déssécher en commençant par les derniers formés (car cela s'était étendu).
Une quinzaine de jours plus tard, ou peut-être trois semaines, le premier qui s'était formé se déssèche en dernier puis tombe...
Ma fille n'a plus jamais eu de molluscum contagiosum. Elle à 21 ans.
Qu'en conclure ????
Pour ma part :
- je ne connais pas le mécanisme ; j'admets ne pas comprendre ; je suis toujours avec la même femme !
- la "mémoire de l'eau" : bof !??!
- s'il n'y a pas danger immédiat, je commence par l'homéopathie
- mon infarctus et l'hypertension qui en est une cause sont traités en allopathie ; je soutiens coeur et foie avec des "poudres de perlimpinpin"...