http://www.ifmt.auf.org/IMG/pdf/3_A_Ges ... ancers.pdf
Récemment, le Centre International de Recherches sur le Cancer (CIRC) a analysé
avec des groupes d’experts tous les éléments informatifs disponibles concernant les virus
humains potentiellement oncogènes.
Six virus ont été reconnus comme carcinogènes chez l’homme, c’est-à-dire que le CIRC a
considéré qu’il existait :
“ une évidence que certaines expositions à ces agents viraux
pouvaient modifier
l’incidence de certains des cancers associés ”.
Il s’agit des HBV, HCV, EBV, HPV, HTLV-1, HHV-8 ou KSHV, VIH-1 et VIH-2.
Ces décisions ont été basées sur la conjonction de nombreux arguments aussi bien
épidémiologiques que viro-moléculaires ou expérimentaux :
• une évidence épidémiologique que l’infection représente un facteur de risque de
développement d’une tumeur spécifique ;
• la présence régulière et la persistance des acides nucléiques des virus en cause dans
les cellules tumorales ;
• la stimulation de la prolifération liée à la transfection du génome viral donné (ou d’une
partie de celui-ci) dans les cellules appropriées en culture ;
• la démonstration que l’induction de la prolifération et du phénotype malin des cellules
tumorales spécifiques dépend des cancers
Quelle est l’ampleur du problème et comment estimer
le nombre de cancers viro-associés ?
• 15 % de tous les cancers mondiaux en 1990 (soit 1,2.106 cas) sont attribuables à des
agents infectieux, avec 10,5 % étant liés à des virus, la différence étant principalement
liée à l’infection par Helicobacter pylori (cancer gastrique).
• 80 % des cancers viro-induits surviennent dans les pays en voie de développement
Rapidement après le début de l’épidémie du SIDA,
il est apparu que le risque de survenue d’un cancer
était plus élevé chez les patients infectés par le VIH
que dans la population générale.
1) Les cancers associés aux VIH sont fréquents et variés.
2) La part des virus en particulier des virus herpès y est très importante (EBV et
HHV-8/KSHV).
3) L’incidence des cancers ayant un fort risque relatif (SK, lymphome
cérébraux,..) diminue fortement en cas de thérapeutique anti-VIH (HAART)
dans les pays occidentaux.
4) L‘effet est bien moindre pour les autres cancers associés au VIH
5) Les cancers en général vont certainement devenir une cause importante et
croissante de morbidité chez les patients infectés par le VIH à long terme.
janic, obstiné , aveugle refuse de lire les références pour constater la réalité épidémiologique que des virus entraînent des cancers !