Pour l'Univers c'est la même chose,vouloir chercher sans cesse une cause première,c'est vouloir trouver en vain une cuisse du Jupiter issu d'une autre cuisse etc...cela nous ramène à l'infini.
Cet idée d'infini n'est en soi pas très compatible avec l'idée d'un "bon dieu" ou d'un "grand architecte".
C’est surtout éluder la question en se référant à des notions modernes d’espace temps qui demain seront peut-être aussi dépassés par d’autres valeurs. La recherche d’un commencement quelconque est un des questionnements de l’humain d’où toutes ces recherches scientifiques sur ces commencements dont le fameux big bang il y a quelques années et encore d’actualité pour certains et donc dans un univers fini.
Mais tu as raison en ce sens que les notions d’infini comme de dieu sont des abstractions de l’esprit et invérifiables par nos moyens. On en revient donc à des postulats préalables qui dépendent des articles de foi de chacun et non de connaissances particulières.
Citation:
Du même tonneau que de se poser la question qui a donné naissance au hasard ou la nature ou l’univers. Tu as une vision trop « religieuse » de la question !
Il ne s'agit pas d'une vision religieuse mais de métaphysique...
En attendant,personne ne pouvant répondre a cette question,il est de tradition de faire une pirouette pour ne pas aborder ce thème récurent: est il possible de pensé l'origine originelle de quelque chose?
C’est la même chose que pour l’infini : qui est capable de penser à l’origine de l’infini (qui serait donc fini lui-même !) et donc l’infini peut-il exister hors d’un espace particulier et du même coup d’un temps particulier ? C’est donc bel et bien une pirouette de l’esprit qui souligne ainsi notre ignorance d’un nombre élevé de chose et que nous simplifions pour les besoins de notre compréhension limitée et donc par des images réductrices, inévitablement.
Comme mentionné plus haut,qu'il s'agisse d'un grand architecte ou de l'Univers cause de lui même,ses deux visions finissent par renvoyer à l'infini et à l'éternité...
Et donc de l’humilité nécessaire qui consiste à reconnaitre que nous ne savons pas quel que soit le choix fait. D’où la dimension subjective des choix et donc non scientifique.
Citation:
Donc le mot évolution est utilisé au même titre que pour l’évolution d’un produit, d’une machine, évolution créée par un ou des concepteurs et non par une volonté interne.
Tu commet une grave erreur d’interprétation!
Les analogies on leurs limites, et il est très fallacieux de vouloir comparer un objets mécano-facturé à la Vie...
Pour la simple raison que la Vie est antérieur à la production d'objet,et que celle ci fait partie d'un Tout harmonieux dont nous ignorons la finalité,ce qui n'est manifestement pas le cas d'une voiture ou d'un lave linge!
Erreur pour erreur ! Personne ne sait ce qu’est réellement la vie, nous ne pouvons que constater l’existence de celle-ci par le passage de l’inanimé à l’animé. Donc il n’est pas possible de parler d’antériorité puisque sans objet manifestant cette vie pas de vie perceptible non plus (et sans effet il est difficile de parler de cause) ou alors il faut voir en celle-ci un principe au même titre qu’est supposé exister le principe dieu. On tourne encore en rond !
Par contre que nous ignorions la finalité des choses, ce n’est pas si vrai que cela. En fait nous n’en découvrons la finalité qu’après coup parce que (à de rares exceptions) nous ne sommes pas outillés (physiologiquement et mentalement aussi bien que mécaniquement) pour percevoir la finalité réelle de ces mêmes choses.
Par contre si nous percevons la finalité de ce que nous avons créé, c’est justement parce que nous en sommes les créateurs, donc il est tout à fait raisonnable de penser qu’il en va de même pour toutes choses. Penser que le monde à un sens (mental comme directionnel) n’a donc rien d’inconcevable.
Quand bien même nous pourrions crée des robot auto-évolutif,leur finalité ne serait que celle du concepteur: croire que la vie est égale à l'idée d'un concepteur,c'est réintroduire la pensée de l'homme,pas celle de la réalité.
Nous sommes humains avec des mécanismes cérébraux hérités de nos cultures et donc des connaissances acquises qui ne peuvent dépasser ce qui n’a pas été acquis justement. Donc métaphysiquement ou spirituellement, comme tu voudras, nous ne pouvons imaginer l’imaginable qu’avec nos outils intellectuels et du même coup limités au monde visible…et donc matériel !
Il s'agit de la vision déterministe issu de la pensée dite "matérialiste"...curieux par quelqu'un qui défend ardemment la notion de Dieu?
Il n’y a pas incompatibilité entre les deux ! Tout ce que nous pouvons supposer de l’invisible passe par le visible (seul modèle disponible) donc la notion de dieu passe par le monde créé, matériel, qui témoigne par sa présence d’un concepteur comme pour tout ce qui nous entoure.
Citation:
Le tout est de connaitre l’importance de cette discordance. Si sur une voiture avec tous les paramètres fonctionnels sauf UN SEUL manquant (pas de batterie, manque de carburant, etc…) aussi minimal que soit ce manque c’est tout l’ensemble qui ne fonctionnera pas.
La aussi,ton argumentaire est totalement erroné...
Allons y pour une analogie :Si tu retrouve un puzzle incomplet,doit tu en déduire que ce puzzle n'existe pas?
Nullement ! Si je vois un puzzle de mille pièce où il en manque 990, je me dis "balèze celui qui peut-dire ce qu’est ce puzzle en entier". De même si je vois dans ce puzzle des pièces rapportées venant d’un autre puzzle, je me dis : « ça va beaucoup moins bien marcher !!! »
Si on pousse ton argumentaire à sa finalité,il nous serais donc impossible de retracer notre histoire,car il manquerait sans cesse des éléments.
Tout dépend de la quantité d’éléments manquants. Si c’est une pièce ou deux sur mille, ce n’est pas bien grave, si c’est 998 sur 1.000 c’est beaucoup plus préoccupant. Or, pour l’instant, historiquement nous ne possédons même pas 2 pour 1.000 de l’histoire du monde.
En remontant très loin,on en viendraient à dire que le monde est relativement jeune, car il n'y aurait plus assez d'indices concordant pour nous permettre de parler du passé?
Impossible à dire puisque les moyens dont nous disposons sont minimaux et contradictoires, donc si certains voient une ancienneté importante de la vie sur la terre et que d’autres (aussi scientifiquement armés) la voient plus jeune, beaucoup plus jeune : qui croire ?
Citation:
Si j’ai pris le SIDA comme parallèle, c’est justement parce que la thèse du VIH est soumise à une autre thèse dissidente qui souligne que le non « politiquement » correct n’a pas droit d’être exprimé au même titre et avec les mêmes moyens que la thèse opposée.
La aussi,tu fait une mauvaise analogie:La question qui taraudent sur le sujet du SIDA,c'est la cause de celui-ci.
Je ne fais pas d’analogie sur le SIDA lui-même mais sur la division qu’il y a entre les scientifiques sur le virus VIH inexistant pour certains et caché pour d’autres ! Encore une fois qui croire et selon quels critères quand chacun est de même niveau scientifique ?
Transposé au cas de l'évolution,cela viendrais a se poser la question: quelle est la cause de l'évolution? Certain diront que c'est le hasard, d'autre Dieu,les E.T ou d'autres possibilités...
Hors dans le cas de la théorie de l’évolution,c'est le fait que les espèces se transforment dans le temps qui est importante,après, savoir qui en est à l'origine est un sujet qui peut se voir sous différent angles.Si je transcrit ton point de vu de l'évolution sur le Sida,cela reviendrait à dire que cette maladie n'existe pas.
Là aussi tu fais confusion (c’est compréhensible puisqu’elle a été habilement orchestrée) entre SIDA (donc une immuno-déficience, ce qui n’a rien de nouveau depuis que l’on connait le rôle du système immunitaire) et le virus VIH et les deux ne sont pas une seule et même chose.
De plus à contrario de ce que tu écrit,le créationnisme gagne du terrain dans beaucoup de pays et bénéficie de l'appui de groupe de pression,on est très loin d'une antithèse à la façon du 11/09/2001!
Sauf que je n’évoque pas un créationnisme religieux, mais un créationnisme scientifique s’appuyant sur les mêmes faits connus de part et d’autre, mais dont l’interprétation diffère selon les éléments examinés.
Maintenant qu’il y ait des groupes de pression, c’est inévitable dans toute société démocratique ou pas d’ailleurs, le tout est de savoir en quoi cette pression cherche à imposer un point de vue ou à bien à faire connaitre un point de vue scientifique, un système d’interprétation, différent que d’autres groupes de pression opposés cherchent à étouffer. (comme sur le mariage, sur le droit de vote, sur le féminisme, l’avortement, la condamnation à mort, l’euthanasie, le nucléaire, le 11/09/2001 évoqué, etc, etc…)