Bah je ne pense pas avoir adopté une telle posture, donc je ne pense pas que tu t'adresses à moi.
Apriori pas !Puisque cela part d’une simple comparaison entre des philosophies en oppositions où chacun se sent concerné ou pas.
Entièrement d’accord avec cette réflexion de principe, mais je voulais dire qu'un fait en soi ne veut rien dire s'il n'est pas interprèté. Pour reprendre une image "c'est comme une poule qui aurait trouvé un couteau" La poule n'étant pas réputée pour son intelligence, si elle gratte et trouve un couteau, elle aura un air surpris et ne saura pas quoi faire., ce ne sont pas le faits qui sont mis en cause (et je l’ai suffisamment répété) mais de l’interprétation de ceux-ci en fonction de la philosophie adoptée tel un chou c’est un chou cité.à encadrer! Évidemment non, désolé. Chaque fait est significatif pour lui-même et/ou dans un contexte donné, il constitue alors (ou non) un indice, une preuve indirecte, voire une preuve tout court. Quand il y en a un certain nombre qui se répètent dans le même sens, cela constitue un faisceau, c'est là où les hypothèses se transforment en théorie/s. Et il en faudrait présenter tout autant, si ce n'est plus, pour renverser la théorie! Car entre-temps il faudrait également expliquer la relation avec le bien fondé des convergeances de la précédente, d'avec la suivante... Et ainsi de suite.janic a écrit:
Les faits eux se fichent complètement des croyances. Mais comme des faits en soi sont non significatifs, chacun y va de sa propre interprétation d’où ce fossé.
Donc pour reprendre un exemple qui m’est familier, la mécanique, chaque machine a des éléments communs d’une machine à une autre : boulons, acier, vérins, électronique maintenant, sont des faits significatifs pour reprendre ta formule «Chaque fait est significatif pour lui-même et/ou dans un contexte donné, il constitue alors (ou non) un indice, une preuve indirecte, voire une preuve tout court. Quand il y en a un certain nombre qui se répètent dans le même sens, cela constitue un faisceau, c'est là où les hypothèses se transforment en théorie/s. » jusque là nous sommes d’accord. Cela n’en détermine pas pour autant si ces éléments constitutifs communs à de multiples machines (et donc isolés du produit final) vont donner un avion, une auto, ou un bateau. (je te renvoie aux vérins que tu avais présenté comme élément commun). Donc la contestation ne porte pas sur les éléments communs mais sur l’assemblage final ou, pour être plus concrêt et correspondre aux posts précédents; la surrection d’une montagne peut se faire sur une durée très longue (les millions d’années supposés et affirmés) ou une période plus courte comme le proposent des géologues et qui correspond à des faits vérifiables par chaque partie. (mais vérifiable ne signifie pas l’accepter, genre 11/09, VIH, vaccins, etc… dans d’autres domaines)
Le débat ne porte pas sur les faits communs à tout (je le souligne par des citations depuis le début), mais dans l’interprétation des faits. Prends le grand Canyon du Colorado, celui-ci a été érodé par l’eau cela n’est remis en question par personne, mais dans le cadre de l’évolution ce creusement se doit d’avoir été très lent et sur de longues années ; dans le cadre du catastrophisme, dont se recommandent les créationnistes scientifiques, ce creusement a été rapide et chaque théorie trouve ses propres témoignages sur le terrain. Encore faut-il laisser le temps de présenter ces différences sans être interrompu constamment par des digressions aussi intéressantes et pertinentes soient-elles! Ou alors il faut tout regrouper sur un seul post et expurgé des commentaires!?Toujours pas... Prends le cycle de l'eau. Pour qu'il y ait de la pluie il faut de l'H2O [intégrée dans le modèle standard en physique] qui se condense et tombe et/ou ruisselle [loi de la gravité] sous forme de pluie, provoque de l'érosion [géologie que tu évoques], puis une certaine quantité retrouvera sa place dans les lacs et les mers, ou une partie s'évaporera pour se transformer en gaz [thermodynamique des fluides] pour ensuite continuer le même cycle (sans oublier ses phases solides: neige et glace...)janic a écrit:
Mais l’établissement d’une hiérarchie est dépendant d’a prioris philosophiques. Donc selon ces a prioris chacun établira une hiérarchie différente et laquelle sera la bonne (pour autant qu’il y en ait une de bonne !)
Justement, en l’occurrence, s'il s’agit de théories contradictoires, ce sont les mêmes témoignages géologiques, mais passés au filtre des présupposés de part et d’autre.Pour contester tout ça sans passer par les théorèmes/théories connus, t'est pas encore couché
C’était juste pour souligné le coté : « je n’ai pas besoin de cette hypothèse »cité, ce qui est un droit légitime, mais qui évacue celle-ci par son choix philosophique, pas scientifique. Plus le coté, ça explique tout, tout aussi exclusif (borgne contre aveugle !?)Aujourd'hui, dans les facs de pointe, ce n'est plus le cas, et je leur fait confiance pour s'accomoder de la hiérarchie «qui va bien». Et si certains veulent contester ça, qu'ils fassent un doctorat en physique (par exemple en Thailande ou en Chine pour ne pas êtres suspecté d'être pieds et poing liés par le sérail) comme ça ils pourront conjurer leurs impressions, qui parfois sont justifiées! Ne comptez pas sur moi pour défendre la science plus que ce qu'elle ne mérite!!!!!!!
mais combien y-a-t-il de facs "catastrophistes" de pointe?
Je ne remet pas LA science en cause, mais une certaine forme de science qui puisse ses racines dans l’athéisme (je n’ai pas besoin de cette hypothèse) et donc cherchant à imposer sa façon de voir le monde, ne faisant en cela que reprendre le modèle de son prédécesseur, le système religieux en place. Donc, une nouvelle fois LA science est neutre, les interprétations sont partisanes.Il n'est pas équitable de parler ainsi de la "science actuelle" (dans sa dimension non biaisée, évidemment), dans la mesure où les propos que tu tiens ici, la remette en soi de facto en cause.
Pour cela il faudrait que la place et le temps nécessaire soit laissés. J’ai remonté le fil sur 40 pages, (c’est pénible, il faut à chaque fois recommencer à zéro.) et c’est digressions sur digressions, contestation, moqueries, sans propositions concrètes à la place démontrant l’impossibilité d’une autre approche (comme d ‘habitude sur n’importe quel autre sujet d’ailleurs et pas spécifiquement à ce site ni sur ce sujet non plus) Donc petit à petit, l’oiseau fait son nid en espérant que quelqu’un d’intéressé pourra faire le tri dans toutes ces digressions.Et il n'y a toujours pas lieu de le faire, tant que tu n'as rien mis d'autre de solide à la place. Ça vaut comme parallogisme (si tant est que ce soit involontaire).
je te rappelle la théorie généralement admise du 11/09 et le reste que tu ne partages pas non plus!C'est une manie de prendre le problème à l'envers. Le but d'y mettre un ordre est précisémment l'avantage même d'être en mesure de s'y retrouver. D'ailleurs ce sont les détracteurs de Darwin qui utilisent ces artefacts. Il serait quand même soufflé de dire que «la théorie généralement admise» ferait l'économie d'hypothèses vérifiables ayant conduit à son propre avènement (merci Ahmed!). Ça n'aurait pas de sens.janic a écrit:
la question est: quels développements ultérieurs et selon quels critères faisant l'économie d'une hypothèse qui d'ailleurs n'explique pas tout contrairement à ce qui est écrit) ce dernier point réclamerait à lui seul un développement!
J’ai appris à l’école que toute thèse devait être accompagnée d’une antithèse et qu’un théorème avait sa réciproque, c'est-à-dire non pas reprendre le problème à l’envers mais dans l’autre sens. Ainsi pour illustrer mon propos : lors d’une panne électrique par exemple, on peut remonter de l’utilisateur vers point de rupture ou du fournisseur à celle-ci. Donc soit l’on part d’un point de vue non théiste pour expliquer les phénomènes perçus de notre monde, soit l’on part (à l’autre bout du fil) d’un point de vue théiste et, à partir des mêmes éléments, les conclusions devraient aboutir au même point, ce qui n'est pas le cas. (j’écoutais récemment un astrophysicien musulman tenant le même discours scientifique que ses collègues mais qui attribuait ce monde à une volonté extérieure appelée dieu et donc le non hasard, alors que ses collègues partaient du point de vue inverse. (Chacun faisant l’économie d’une hypothèse selon ses croyances)
Là encore( me suis-je donc si mal exprimé depuis le temps ?) il ne s’agit pas de rejeter tout en bloc (à part le coté philosophique qui n’a rien à faire en science théoriquement) mais de réinterprèter les faits sous un angle différent et de s’assurer si ce point de vue est crédible d’après les faits et non d’après des théories.Sauf à rejeter tout en bloc, le moyen de savoir ce qui est pertinent, est justement d'avoir acquis les outlis qui le permettent. Une fois réalisé, si ont veut changer d'outil, il faut bien mettre quelque chose à la place, dans l'intervalle, ce sont les outils utilisés jusqu'alors qui font foi... Bis repetitam.janic a écrit:
Obamot a écrit:
A chaque fois que l'on peut démontrer quelque chose de pertinent (pour autant que cela le soit réellement, évidemment...)
Seulement ce qui va être considéré comme pertinent par certains, ne le sera pas par d’autres, toujours selon ces aprioris.
C’est effectivement le cas, un sport des méningesOn dirait que tu en fais un sportjanic a écrit:
D’ailleurs la pertinence d’un sujet n’emporte pas une adhésion à celui-ci pour autant car souvent il y a des prolongements bien au delà d’un simple point de vue, comme la culture admise, le conditionnement, l’intégration sociale, etc…
Bien sur qu’il y a des convergences, mais aussi des divergences dont on ne peut faire l’économie non plus. S’appuyer sur les seules convergences c’est faire du nombrilisme « vous voyez nous sommes bien d’accord »non, il n'y a pas qu'un seul point de vue, mais des avis éventuellement convergents, comme il peut y avoir convergence culturelle entre différentes peuplades (la recherche scientifique n'est pas un milieu "homogène"), tout comme il y a différentes façon de s'intégrer socialement, etc (pour répondre à ta métaphore)
Nous sommes d’accord lorsqu’il s’agit de LA science, pas des scientifiques qui sont soumis à leurs croyances, leur culture, leur éducation, leur expérience, leurs intérêts, les influences (comme celle cité de casser la carrière d’un dissident), etc… ce ne sont pas des robots. Dixit encore une fois : du 11/09, du VIH , homéopathie> allopathie, de la bouffe, des vaccins, de l’évolutionnisme ou du créationnisme évoqués, entre autres, sur ce site.Je te signale que la science ne fait pas l'économie de ces disparités, puisqu'il y a beaucoup de scientifiques dans le monde, et de cultures bien différentes les unes des autres.
Il faudrait donc arrêter de consommer de la science à toutes les sauces comme d'autres le font du mot dieu. Il n'y a pas LA science des non croyants d'un coté et LA science des croyants de l'autre, elle n'appartient, pas plus que dieu, à personne!