Chose promise, chose due:
PALEONTOLOGIE, BASE DE L’ECHELLE STRATIGRAPHIQUE.
Comme signalé précédemment, les géologues ont établi une échelle stratigraphique reposant sur l’étude des caractères morphologiques des roches et surtout des fossiles qu’elles contiennent.
C’est un fait fondamental qu’il faut garder en mémoire car tout le reste en dépend. Tous les géologues sont d’ailleurs bien conscients de ce fait : «
La paléontologie sert de base à la stratigraphie »G et H. Tremier Initiation à la paleontologie Paris p.29 ( la logique voudrait que ce soit l’inverse)
" ce sont les fossiles et eux seuls qui « permettent de se reconnaitre dans l’imbroglio des assises géologiques et d’établir la seule classification possible de ces couches en faisant intervenir la notion d’âge relatif » L. Moret Précis de géologie paris p.312 (En 1940, il publie un Manuel de paléontologie animale, réédité 5 fois, suivi d'un Manuel de paléontologie végétale, et d'un Précis de géologie.
En 1953, il obtient le poste de Gignoux de professeur à la Faculté des sciences de Grenoble, dont il devient doyen.)
On peut donc affrmer sans crainte d’erreur que «
toute chronologie relative en géologie est fonction des fossiles » G et H Termier. Ce qui signifie que si deux couches , même différant entre elles par leurs caractéres morphologiques, contenant les mêmes fossiles « caractéristiques » elles SERONT CONSIDERES COMME AYANT LE MËME AGE . Il s’agit là, d’un apriori car des fossiles identiques peuvent résulter de MILIEUX DE VIE IDENTIQUES, pas nécessairement d’âges identiques.
Natland en 1933 a montré que des faunes dissemblables peuvent être contemporaines et que des ressemblances entre deux ensembles fossiles indiquent un milieu de vie identique et non de contemporaneité. (Cuvier+zonification) HS Ladd ecology, paleontology and stratigraphy dans science.
C’est en partant de l’idée de la complexification des formes de vie fossile que l’évolutionnisme s’en est servi comme fondement à sa théorie. A partir de là (et malgré les témoignages biologiques, stratigraphiques différents) ont été confectionnés des arbres généalogiques qui ne sont que des
interprétations des témoignages fossiles et stratigraphiques ne faisant pas unanimité.Le problème c’est lorsque les témoiganges fossiles ne concordenet pas avec la théorie par exemple :
- Si le fossile est trop vieux, donc trop rudimentaire, trop primitif pour la couche en question, c’est l’érosion qui sera évoquée (même sans trace tangible d’érosion), c‘est a dire une couche plus ancienne attaquée et redéposée là. Ou encore que l’espèce à laquelle appartient le fossile s’est perpétuée sans évoluer plus longtemps et plus tard qu’on ne l’avait cru auparavant. Cela s’appelle des ajustements (même s’ils sont contredits par d’autres témoignages fossiles ou radiométriques)
- Si le fossile est trop jeune, donc trop complexe pour la couche considérée, on ne rajeunit pas la couche, on « réarrange » les couches ou bien à l’inverse de tout à l’heure on tire la conclusion que l’espèce en question est apparue plus tôt qu’on ne le pensait ;
SI et seulement
SI cette apparition ne détruit pas l’arbre généalogique des espèces (sinon cela reste un mystère mis de coté), ainsi on ne touche pas à la théorie sur l’apparition des espèces.
Reste donc l’article de foi suivant : les fossiles doivent dériver les uns des autres par filiation pour être classés selon un arbre géologique représentant leur évolution au long de très longs temps géologiques.
Cet a priori a été dénoncé par des savants évolutionnistes comme E.Guyénot
« il faut envisager avec scepticisme les filiations établies suivant le principe a priori de l’évolution continue et rattachant arbitrairement LES organismes qui ont paru successivement sur la scène géologique » les données de l’expérience dans évolution en biologie paris p.38
Émile Guyénot est nommé professeur à l'Université de Genève en 1918, où il enseigne la zoologie et l’anatomie comparée. Il devient par la suite vice-directeur de la station de biologie marine de Wimereux (Pas-de-Calais) dès 1921, puis fonde en 1922 une station de Zoologie expérimentale au chemin Sauter où ses étudiants travaillent sur l’hybridisme.
Il a été élu membre de l'Académie des sciences.
LA PALEONTOLOGIE, SEULE PREUVE DE L’EVOLUTION :
Depuis lamarck et darwin, jusqu’à nos jours, toutes les lois de la biologie connues sont opposées aux mécanismes avancés successivement pour expliquer l’évolution. La biologie prouve d’une manière absolue l’incapacité des
espèces actuelles à se transformer notablement. (c'est-à-dire voir apparaitre des caractéristiques inexistantes dans l’espèce concernée)
Ce point est tout aussi fondamental pour la suite car l’évolutionnisme ne peut affirmer le contraire sans se désavouer, sans preuves incontestables, dans la mesure où son cheval de bataille est justement l’actualisme.
Donc les archives géologiques et paléontologiques paraissent établir la variation et la filiation continue des espèces, donc de leur évolution. Mais comme le réconnait Dunbar , "
c’est le seul argument vraiment valable pour l’évolution. Dunbar « historical geology » New york comme Rostand « les grands courants de la biologie » ou JP Lehman « Les preuves paléontologiques de l’évolution » Paris
Mais un argument est il une preuve paléontologique ? les documents paléontologiques montrent en réalité l’existence d’une succession de fossiles, différenst selon les couches (
ce point est important) disposés de telle sorte que les formes de vie représentées dans une couche ne se retrouvent pas identiques dans les couches qui suivent (d’où les longues périodes supposées entre chaque couche avec apparition, puis disparition, des formes de vie incluses dans les couches successives.
CONDITIONS POSTULEES PAR LA FILIATION EVOLUTIVE.
Pour cela il faut (et il suffit disait mon prof de maths)
1. Une explication plausible de l’apparition de la vie à partir de la matière inanimée, spontanément, sans intervention extérieure. (pour l’instant zéro)
2. Présence dans les couches les plus anciennes, des organismes rudimentaires d’où seraient issues les formes les plus complexes (nous savons actuellement que ces formes dites rudimentaires sont en fait d’une grande complexité, le terme rudimentaire est donc inadéquat)
3. Apparition progressive et continue des formes de vie allant du plus simple au plus complexe dans un sens irréversible.( qui ne s’explique pas seulement par une évolution)
4. Présence de formes de transitions entre les espèces, les familles, les genres, etc… (de rares apparences de transitions entre espèces ont été proposées, puis rejetées ou en suspend, par contre entre familles, genres c’est le désert ! et l’actualisme en prend encore un coup)
5. Présence de séries évolutives indiscutables à l’intérieur d’une même famille par exemple, montrant le passage progressif d’une forme à une autre (autre désert !)
6. Explication plausible des facteurs qui auraient pu transformer certaines espèces et en laisser d’autres invariantes depuis leur apparition dans les couches inférieures (re-désert)
7. Mise en évidence des lois naturelles ACTUELLES permettant ce transformiste ou, à défaut, démonstration de facteurs naturels qui auraient anciennement été réunies pour permettre ces transformations, et justification de leur disparition. (re-désert)
Si
UN SEUL de ces points est faux, la thèse évolutionniste n’a pas de raison de prétendre a être un fait, mais ni même une théorie hautement probable.
Ce qui nous ramène à la thèse évolutionniste de la génération spontanée pourtant démontrée comme impossible par Pasteur et non remise en question. Guyénot toujours reconnaissait "
qu’ il est impossible d’imaginer la génération d’une simple bactérie dont la structure est déjà si complexe. En fait la pratique de l’aseptie a prouvé que de telles générations spontanées n’ont pas lieu à l’heure actuelle. Pour quelle raison auraient-elles eut lieu il y a des millions d’années ? » L’origine des espèces.
Les évolutionnistes comme Guyénot reconnaissent leur incapacité à imaginer les causes qui auraient pu rendre possible jadis ce qui est impossible de nos jours. Et pourtant les affirmations sans preuves biologiques vont bon train malgré tout.
Pour en finir avec ce point, le biologiste Bounoure disait : «
la dévotion à l’idée finit par obnubiler complètement le sens de l’objectivité scientifique. De là vient que l’évolutionnisme tout entier repose sur une pétition de principe : les faits paléontologiques sont utilisés pour prouver l’évolution et, à la fois, trouvent une explication dans cette théorie inventée pour eux. C’est un magnifique exemple de circulus vitiosus : de la même façon que, jusqu’à Pascal, l’horreur du vide était invoquée pour expliquer la montée de l’eau dans les pompes, cette montée prouvait péremptoirement l’horreur du vide. » ou encore : « "
L'évolutionnisme est un conte de fée pour adultes. Cette théorie n’a aidé en rien dans le progrès de la science. Elle est inutile! La paléontologie, basée sur le même raisonnement caduc, jouit donc en paix de l’alibi des âges révolus.. "
(Prof.Louis Bounoure (Ancien Président de la Société biologique de Strasbourg et directeur du Musée Zoologique de Stasbourg, puis directeur du Centre National de la Recherche Scientifique), cité dans L' Advocate, Jeudi 8 Mars 1984 p.17, RQB 19.)
Bounoure ; Déterminisme et finalité
Voir aussi pour analyse selon les critères énumérés ci dessus:
http://acces.ens-lyon.fr/acces/terre/li ... numeriques
cet exemple a été sélectionné comme apparaissant en première page de google, sans plus !