Nous avons donc vu précédemment que pour que la théorie de l’évolution soit solide elle devait donc correspondre à au moins 6 critères et qu’aucun n’était respecté seul et encore moins ensemble.
J’espère, on ne sait jamais, que quelqu’un se soit penché sur le petit problème proposé sur Pompéi et a, on ne sait jamais, la réponse. (niveau CM2 comme d’habitude)
Le problème des « fossiles » vivants.
Ceux-ci sont très nombreux, mais on peut citer les vers marins, les éponges,les raies, les requins (connus depuis le Dévonien), les lamproies, les oursins (au devonien aussi) les lamellibranches, les scorpions etc… et évidemment le fameux coelacanthe (90 millions d’années selon les computs de la théorie de l’évolution). Mais le record de « stabilité » semble bien appartenir aux algues bleues (dans le règne végétal, un milliard d’années) ou encore les lingules (dans le règne animal, 500 millions d’années) et l’évolution n’a rien modifié de ces ancêtres selon un mystère non élucidé.
Toutes ces espèces ont donc «
survécu paisiblement jusqu’à nos jours, sans avoir changé leur apparence, ni à leur mode de vie, en défi à toutes les probabilités de l’évolution » F.Furon
Il est donc étrange que certaines formes de vie aient une pareille stabilité sur 1.000.000.000 d’années pendant que d’autres passent leur temps à changer au fil du même laps de temps pour se stabiliser à nouveau actuellement. Ah, les mystères de la paléontologie !
Ce qui est plus bizarre encore c’est que certaines espèces connues et répertoriées dans certaines couches disparaissent, puis réapparaissent brutalement…actuellement.
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Parmi ces fossiles à surprise on peut encore citer le Lépidocaris (supposé éteint depuis 300 MA) et péché en 1953 ; l’Hutchinsoniella et le Derocheilocaris typicus. Il a même été dcouvert en 1957 des crustacés proches des trilobites, très répandu dans le Cambrien, mais inconnu dans le Primaire. De même pour des plantes comme le Métaséquoia, présent en Chine mais porté disparu depuis le Miocène (20 MA) Leur présence dans le monde vivant actuel montre que ces espèces n’ont jamais cessé d’exister à la surface du globe et la fossilisation n’aurait jamais affecté ces formes de vie pendant des centaines de millions d’années ? On prétend que la fossilisation est rare, mais on en possède des milliards, pas quelques milliers seulement !
Autre exemple l Néopilina galathéae, sorte de mollusque segmenté est connu depuis 1952, date à laquelle il a été dragué par 3.500m de fond. Or ce mollusque que l’on croyait éteint depuis 280 MA était considéré comme une transitoire conduisant aux Céphalopodes" B.Classe. New Missing Link Discovered dans science 1957.
Mieux encore ; l’amphioxus semble être une forme intermédiaire possible, selon ses caractères morphologiques entre les Vertébrés et les poissons. S’il avait été découvert fossile, on n’aurait pas manqué de le placer sur les arbres généalogiques entre les Vertébrés et les poissons «
mais il n’est pas connu comme fossile » E.Gagnebin. Le transformisme et l’origine de l’homme. (ce qui n’empêche nullement de le tenter actuellement !)
Là encore la recherche de classification se fait sur la correspondance possible de morphologie, mais
pas sur une recherche chronologique (encore cette histoire de temps qui revient à chaque fois!)
Paléontologie et catastrophisme.
Dans les conditions actuelles (l’actualisme à chaque fois invoqué) la fossilisation est un phénomène exceptionnel. Comme le remarque L. Moret «
il est rare que des cadavres ou autres débris d’êtres organisés puissent se conserver à la surface du sol, car ils ne tardent pas à être détruits."
«
La condition essentielle de la fossilisation est donc l’enfouissement à l’abri de l’air » L. Moret précis de géologie. Les meilleures agents de fossilisation, dans les conditions présentes sont : le gel rapide, la conservation dans les tourbières, l’enfouissement rapide sous les cendres volcaniques ou dans l’ambre pour les insectes ou encore les sédiments.
Ensevelissement rapide :
On retrouve, dans la pierre, des fossiles aussi délicats que des larves de papillons, de lézards avec leurs yeux, des fruits, silicifiés au Pliocène, on retrouve même des espèces à corps mou
Ces exemples ne peuvent s’expliquer que par un ensevelissement ultra-rapide empêchant la prédation par les nécrophages ou les bactéries. C’est pourquoi on retrouve aussi des fossiles de feuilles avec leur chlorophylle et d’autres trouvés dans le cambrien inférieur (1.400.000.000 années) avaient gardé leurs acides aminés (certains acides aminés sont résistants mais sur 1,4 Milliards d’années, ils ont la peau dure !) Même chose que pour les surrections et autres érosions, ces acides aminés sont supposés avoir cet âge parce que la roche où ils sont fossilisés est elle-même datée de cet âge (reprendre le petit problème posé plus haut) C’est donc un beau sophisme !
La table est faite du bois d’un arbre vieux de 1.000 ans donc la table a 1.000 ans.
Catastrophe de grande ampleur :
Sen no sen soulignait à juste raison que des catastrophismes étaient pris en compte dans le duo actualisme/catastrophisme. La différence sensible à trouver c’est l’ampleur de ce ou ces catastrophismes rapporté au temps considéré comme différent selon les deux cas.
La première remarque est à faire sur les accumulations extraordinaires d’organismes marins pour la plupart, entassés les uns sur les autres, et parfois sans ciment entre eux et donc immédiatement recouverts par une sédimentation d’épaisseur suffisante pour empêcher une dégradation aérobie ou d’être dévorés avant même d’avoir touché le fond. (ceux qui aiment bien les calculs peuvent s’atteler à quantifier le nombre et la masse d’animaux et végétaux nécessaires pour former tout le pétrole de cette terre, même chose pour la houille d’ailleurs)
Accumulation de matière organique[modifier | modifier la source] wikipedia
En règle générale, la biosphère recycle la quasi-totalité des sous-produits et débris. Cependant, une petite minorité de la matière « morte » sédimente, c’est-à-dire qu’elle s'accumule par gravité et est enfouie au sein de la matière minérale, et dès lors coupée de la biosphère. Ce phénomène concerne des environnements particuliers, tels que les endroits confinés (milieux paraliques : lagunes, deltas…), surtout en milieu tropical et lors de périodes de réchauffement climatique intense (comme le silurien, le jurassique et le crétacé), où le volume de débris organiques excède la capacité de « recyclage » de l’écosystème local. C’est durant ces périodes que ces sédiments riches en matières organiques (surtout des lipides) s’accumulent.
On remarquera la précision « une petite minorité sédimente » dont le pourcentage n'est pas donné; par ailleurs selon la thèse actualiste, on ne connait
actuellement aucun phénomène important de sédimentation organique correspondant au modèle évolutionniste.
Le prétexte de millions d’années d’accumulations est-il crédible?
Dans l’Utah, ce sont plus de 300 dinosaures qui ont été retrouvés entassés au même endroit. Lorsque l’on sait que ces animaux mesuraient 15 à 20 mètres de long et pesaient entre 10 et 50 tonnes, on peut imaginer la catastrophe qui les as engloutis (cette accumulation nécessite un flottage), transportés et sédimentés en masse. De même des oeufs de dinosaures ont été trouvés en cours d’éclosion à coté des jeunes juste éclots. La soudaineté se remarque puisque « plusieurs squelettes de ces reptiles ont été retrouvés en flagrant délit de meurtre sur des dinosaures herbivores, ainsi un allosorus a été surpris et fossilisé en train de dévorer un brontosaure » H. Termier. Initiation à la paléontologie.
En conclusion :
• Incapacité d’expliquer l’apparition spontanée de la vie par hasard
• Absence d’organismes primitifs dans les couches précambriennes
• Haut niveau de complexité et « explosion » des formes de vie cambrienne
• Absence de chainons manquants véritablement crédibles
• Classement idéalisé des fossiles obtenus en reliant arbitrairement des formes qui se ressemblent
• Absence de lignées évolutives réellement significatives et indiscutables
• Présence de spores de plantes terrestres dans le cambrien à une époque où il n’y avait pas encore de vie végétale ou animale (selon l’évolutionnisme transformiste)
• Enfin l’évolution progressive ne correspond pas aux facteurs biologiques actuels qui montrent des régressions continues et répétées et aucune évolution progressive.
A suivre