janic a écrit:
Le discours sur l’évolution progressive de formes complètement différentes est peu crédible sauf pour ses aficionados.
Le déni ne mène a rien...
Le déni de l’évidence ne sert a rien non plus !
Ce qui est trompeur c’est que deux langages, qui sont supposés être sur un point identique pour chacun, se trouvent être l’objet d’interprétations différentes puisque ne s’appuyant pas sur les mêmes critères. Ce n’est plus de la science à proprement parler mais de la philosophie, d’idées, des points de vue qui sont, par nature, subjectifs.
L’exemple typique est celui de l’opposition allopathie/homéopathie qui sont deux façons différentes et mêmes opposées de percevoir le monde des pathologies puisque l’un l’aborde avec l’idée que pour mettre fin à celle-ci, il faut employer des moyens massifs, agressifs, par la force (guerriers donc) pour y mettre fin, alors que l’homéopathie part d’une démarche inverse c'est-à-dire minimiser au maximum jusqu’à une disparition apparente de produits actifs pour obtenir des résultats aussi réels que son opposé, mais sans agressivité, sans violence (peace in love)!.
C’est le même discours entre évolution et non évolution. Or, et c’est là qu’est le problème de fond, l’allopathie est dominante et dans le déni de la validité d’une autre approche, d’une autre façon de voir et de procéder, sur le seul prétexte que sa domination est la preuve qu’elle est détentrice d’une vérité indiscutable et qu’elle appuie sur des éléments concrets, mais qu’elle refuse d’admettre chez ses opposants.
manque de bol pour toi on a découvert ses dernières années de très beaux chainons manquants que les scientifiques ont bien du mal à classifier dans un ordre ou un autre tant les caractéristiques qui les composent sont proches.
Encore une interprétation tendancieuse. Retrouver des caractéristiques appartenant à des produits particuliers, sur un autre produit, n’en fait pas un chainon intermédiaire, mais un produit lui-même spécifique. Ainsi que je l’ai maintes fois mentionné: le fait de retrouver un moteur, des pignons, des sièges,etc… autant sur les avions, que les auto, les bateaux, ou les sous marins ne signifie pas qu’il y a eut évolution entre chacun et que le bateau est donc le chainon intermédiaire entre le sous marin et l’automobile ou l’avion. Par contre nous savons avec une certitude absolue, incontestable que chaque produit est spécifique par ses caractéristiques particulières imaginé, voulu, par ses concepteurs, inventeurs, créateurs ! Pas de génération ou de mutation spontanée !
Citation:
La biologie actuelle est une démonstration que des formes dites archaïques sont inexistantes, mêmes les formes les plus simples sont d’une extrême complexité qui n’a pas pu apparaitre par hasard, ni chimiquement comme cet auteur le présume.
Ta première affirmation est fausse puisqu'il existe bien évidemment des formes de vie archaïque que nous connaissons tous...comme les bactéries par exemple ou encore les pandoravirus.
La complexité d’une simple bactérie est telle qu’elle ne peut être considérée comme archaïque
« Archaïque : qui n’est plus en usage, périmé »
Ce qui loin d’être le cas des bactéries qui sont au contraire en quantité phénoménale et sans lesquelles la vie disparaitrait de cette terre.
Pour le reste tu as le don pour dire des évidences!
Merci! mais je ne suis pas seul en ce cas.
Pour que la vie apparaissent il est nécessaire d'atteindre un certain niveau de complexité,ce qui ce traduit dans les faits par des structures éminemment plus complexe que tout ce notre technologie peu produire.
Dire que toute vie est complexe est donc un jolie pléonasme!
Ca aussi c’est une vérité de la Palice ! Mais décrire une progressivité viable de ce passage du simple au complexe tels que supposé, c’est une autre paire de manche contre laquelle les scientifiques butent aussi et, à ce jour, toutes leurs tentatives ont échoué.
Il existe pourtant des structures aux frontière du vivant tel que les virus,qui ne sont pas constitués de cellule mais d'assemblage d'acide nucleique,ils peuvent pourtant se reproduire et présente une bonne piste pour comprendre le développement de la complexité.
« Le débat sur la nature des virus (vivants ou pas) repose sur des notions complexes2,3 et reste aujourd'hui ouvert. Cependant, selon de nombreuses définitions4 du vivant (entité matérielle réalisant les fonctions de relation, nutrition, reproduction), les virus ne seraient pas des êtres vivants. » Wikipedia
Ils ne peuvent se reproduire que « branchés » sur une cellule vivante, elle.
Pour la frontière avec le vivant, nous les humains, avons aussi inventé ces produits à la frontière du vivant que sont les produits de synthèse qui ne peuvent agir seuls, en dehors du vivant ou simplement des appareils greffés qui ne sont pas autonomes non plus. L’expérience biologique montre que ces produits ne sont pas reconnus comme aptes à la vie et sont donc destructeurs (comme le virus) et que l’organisme vivant s’efforce d’éliminer le plus rapidement possible sauf faiblesse organique dont le système immunitaire (le gendarme aux frontières contre les migrants étrangers) dont le rôle est d’assurer la survie de l’ensemble et que l’on empêche d’agir par les produits anti-rejets par exemple ce qui ne fait qu’aggraver des situations déjà difficiles.
Ce n’est pas sans raisons comparatives que l’on parle de virus dans l’informatique qui possèdent aussi leur système de contre information.
Citation:
J'ai lu et relu cet ouvrage et il n'y apparait pas ce que tu sembles y trouver tout comme l'ouvrage de Darwin auquel on a fait dire ce qu'il n'avait pas dit. Comme quoi tout dépend du regard que l'on porte sur les choses.
Sur Jean Rostand:
Comment se résoudrait on à croire que la propriété de survivance, que le droit à la survie ait soudainement apparu à un certain niveau de l’échelle organique, à un certain stade de l’évolution ? Non, si l’homme est immortel, il faut que le pithécanthrope l’ait été, et que le grand singe le soit, et aussi le petit singe, et le mammifère, et le reptile, et le poisson, et toute la suite de nos ancêtres, jusqu’aux unicellulaires. Il faut que chaque cellule, que chaque microbe, que chaque virus soit doué d’une microsurvie, d’une microimmortalité. Il faut que le dernier des grumeaux de protoplasme qui assimile et se reproduit soit assuré de laisser une trace indélébile de son passage. Il faut qu’éternellement il persiste avec les particularités de sa microexistence, avec son micropassé, avec ses microsouvenirs, avec tout ce qu’il fut ce grumeau de protoplasme et non point cet autre.
http://www.fnlp.fr/spip.php?article120
je ne vais pas m'étendre sur l'immortalité, mais Rostand a raison sur le plan biologique autant que spirituel: l'immortalité n'existe pas dans le cadre qui est le notre et toute forme de vie est concernée au même titre que n'importe quelle autre.
Il se déclare contre au même titre qu'il le pouvait aussi pour les réincarnations orientales qui n'en sont que des formes dérivées.
Pascal dans son pari met en parallèle les deux options en comparant leurs avantages et inconvénients possibles, ce qui place le discours sur le plan philosophico-spirituel en non plus biologique.
Citation:
Dans ce document il nie les mutations. Jean ROSTAND ne pense pas, contrairement à l'avis de la majorité des biologistes, que l'évolution de l'homme se soit faite par mutations successives (théorie néo-darwinienne).
Nota:que l'évolution de l'homme se soit faite par mutation,il ne nie donc pas l'évolution!
Je l’ai déjà dit ! ce n’est pas le phénomène de l’évolution qui est remis en question, mais le sens donné à ce mot. L’automobile depuis Cugnot et la dernière F1, a eut une évolution et tout le monde croyant ou pas utilise le même vocable avec cette précision que l’automobile n’a pas évolué de façon intrinsèque mais par la volonté, l’’ingéniosité, l’esprit créatif de tous ceux qui ont pensé, réfléchi, pour conduire cette évolution et que personne ne peut contester croyant ou non.
Par contre supposer que l’ évolution, en dehors des machines, obéisse à des règles différentes, c’est juste un acte de foi sans preuve.
Même la notion de mutation pourrait être attribuée à nos créations comme la voiture volante qui fait l’actualité, les amphibies, hydravions, mais tous sont le produit du génie humain, pas d’une évolution interne sans intervention externe.
Je le dis et le répété il n'existe pas de théorie alternative à l'évolution,je ne parle pas de Darwinisme!!!!
Donc tu serais gré de m'apporter la preuve d'un auteur défendant une théorie non évolutive de la vie (ça n'existe pas!).
Tu te répètes constamment!
Voir ci-dessus ! Tu ne trouveras pas (ou peu) d’évolutionnistes défendant une théorie non évolutive de la vie, c’est une évidence ! De même que tu ne trouveras pas un allopathe (très conformiste) défendant une autre théorie que celle de sa médecine (ils nient purement et simplement toute autre voie que la leur). C’est tout le problème du totalitarisme des systèmes dominants : hier pseudo-religieux; aujourd'hui pseudo-scientifique!
Citation:
C’est comme dire que l’enfant est source de lui-même et non d’une obscure matrice, d’une ovule et d’un spermatozoïde n’appartenant à personne sinon qu’à lui.
Et bien pose la question à un médecin ou un scientifique et il te répondras que l'enfant à des parents qui sont issu du genre homo sapiens eux même issu d'une lignée d’hominidés..issu également d'un groupe de primate anthropoïde etc...etc...
Non ! Les médecins ne sont pas des spécialistes en évolution, ils ne font que reprendre un discours académique dominant sur un sujet qui ne fait pas l’objet de leurs études universitaires. En tant qu’universitaires, ils font confiance à d’autres universitaires, un peu pris au piège de leur propre situation. Mais l’homéopathie, déjà citée, n’obéit pas à ces règles universitaires académiques, l’acupuncture non plus, coupeur de feu, radiesthésiste, d’autres plus anciennes non plus. Donc, il faut relativiser le discours de certains qui ne correspond qu’à UN point de vue particulier, non représentatif qu’une quelconque « vérité ».
Pour l’ouvrage de Rostand, la partie citée est extraite d’un ensemble où il affirme qu’il ne croit pas plus à l’évolution telle que vue à son époque (c’est important et même fondamental) et le discours « religieux » sur l’immortalité qu’en tant que biologiste il ne retrouve pas plus sous ses microscopes.
Ce qui ne l’empêche pas d’utiliser une formule comme celle-ci : « La nature, qui n’est ni bonne ni méchante, ni maternelle ni féroce, nous donne, sur le plan des réalités visibles, le spectacle incessant de l’élimination et du renouvellement. Transitoires, éphémères, toutes ses créations : espèces, genres, familles, classes mêmes, elles les a balayés négligemment au cours des âges. »
On y retrouve un langage « religieux » sur la fonction créatrice qui, à défaut d’être attribuée à un dieu quelconque, se trouve reporté sur une autre abstraction qui s’appellerait nature qui serait décidante de ce qui doit vivre et de ce qui doit périr (une fonction typiquement divine dans les discours spirituels)
Par contre on y retrouve la notion de hasard (à défaut de…. !): » Or cette constitution, elle fut déterminée, dès l’heure de la conception par une double série de hasards : hasards de la réduction chromatique, qui attribua à chaque germe parental tels chromosomes et non tels autres ; hasards de la fécondation, qui fit rencontrer tel germe maternel par tel germe paternel et non par tel autre » Ce qui fera la notoriété de Monod avec son « le hasard et la nécessité » avec un hasard qui ne suffirait pas en lui-même pour expliquer ce monde du vivant.