janic a écrit :Je te retourne ta question ! Malheureusement tu confonds la pensée avec le support biologique qui permet de l’exprimer ? Comme tu te sers d’une tablette pour exprimer ta pensée
La pensée c'est de l'information stocké dans notre cerveau,les deux sont indissociables.En aucune manière il n'est possible d'exprimer cette information sans une structure.C'est le principe du
hardware( éléments matériels d'un système informatique) et du
software(logiciel,programme).Un logiciel ne serait être exploitable en dehors d'un dispositif capable de le mettre en œuvre.
Les neurosciences ont fait beaucoup de progrès dans le domaine de la compréhension de la cognition,et quoi que tu puisse penser,-ou plutôt- croire, la pensée est un processus.Nos idées n'apparaissent pas "ex nihilo".
Pour penser il faut un langage,c'est à dire un code.Les langues n'apparaissent pas non plus spontanément,mais par des évolutions successives.
Selon le même principe,le processus créatif demande lui aussi des pré-requis.Pour reprendre l'image de l'horloge et de l'horloger,il n'y a jamais eu création du jours au lendemain d'une horloge par un inventeur.L'histoire de l'horlogerie ancienne à proprement parler débute dès le moyen âge et a évoluer par des innovations(en biologie on dirait mutation) successive jusqu’à nos jours.
Le postulat du créateur sans origine sur lequel repose le créationnisme constitue un biais de projection anthropomorphique,individualiste et pour le moins naïf.
L'idée est fondée sur l'idée du commencement,car subjectivement un être humain est doté d'une mémoire et d'une conscience qui lui donne l'impression de "commencer" dans l'existence.
Il n'est donc pas étonnant que certain courants est tout simplement extrapolé la conditions humaine à un démiurge.
Mais ou "commence" l'individu?
A l'accouchement?Dans l'embryon?Dans l’ovocyte?Les cellules des parents? C'est un processus
En réalité il n'y a pas réellement de commencement,mais un
séquencement .Et nous définissons de façon plus ou moins arbitraires ses différentes séquences de l'existence.En réalité chaque être vivants est inscrit dans la totalité,car il faut tout l'univers pour faire un individu.
Et ou commence dieu aprés tout cela?
Avec le postulat d'un démiurge incréé on se retrouve face à dilemme mortel pour le créationnisme:
Une "chose" sans commencement ni fin ne serait être doté d'intelligence,
puisque cette dernière est par définition une adaptation à l'incomplétude.Il faut alors parler d'omniscience,de plénitude,ce qui par définition annihile la postulat d'un être intelligent et renvoi toute représentation aux orties.
Ce qui est intéressant,c'est que la posture physicaliste par ses non dit sur le sujet,se rapproche bien plus d'une métaphysique qu'une quelconque (mauvaise)interprétation propre aux créationnismes.
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.