janic a écrit:
Uniquement lorsque l’on se réfère au discours sur l’évolution progressive avec le passage de l’horizontalité à la verticalité. En tant que créationniste, l’humain est créé vertical, donc pas de passage évolutif !
Tout les humains sont à la fois horizontaux (déterminisme génétique) et potentiellement verticaux.
Cette dernière n'est pas acquise,d’où la notion d'une évolution(comme le mentionné le Maharshi) de l'homme vers quelque chose d'autre,Nietzsche parlait de "surhomme".
Ca c’est du discours philosophico-métaphysique, rien de scientifique là dedans. Ca rappelle le discours catholique avec son crucifix et son: au nom du père,etc… comme quoi « les traditions ont du bon » !
Citation:
Re discours ampoulé ; actualisé plutôt que créer ! Mais passons ! Il n’est nulle part mentionné que l’humain soit doté d’une capacité à créer à la manière de dieu,
D’où le terme d'actualisation plutôt que de création.
Evidemment puisque les démarches philosophiques sont différentes, voire opposées. Mais les termes ont, la aussi, un sens particulier. Une actualisation SUIT une idée abstraite ou une réalisation, elle ne la remplace pas. L’humain est un imitateur plus qu’un inventeur d’où ce point de vue qu’il est incapable de créer A LA MANIERE DE DIEU qui lui part de rien, du néant
Lorsque tu confectionne un gâteau,tu ne crée strictement rien,tu informe de la matière déjà existante,c'est la même chose pour toutes nos inventions.
Pas vraiment ! L’idée de confectionner un gateau ne vient pas de nulle part, mais du concept de gateau déjà existant par transmission culturelle, tout comme créer un moteur (genre Turbi) vient de l’idée déjà préexistante de celui-ci (les inventions ne sont en général que des améliorations). Dans le cas de dieu, il n’y a rien avant, c’est ce postulat qui prime dans le créationnisme!
Tu ne sembles donc guère être un inventeur toi-même.
Ce qui est assez drôle c'est que tu t’évertue depuis une trentaine de messages a expliquer que Dieu a créer l'Univers tout comme l'homme crée des objets,hors, ici même tu explique que cela n'est pas le cas,merci donc de partager ma vision!
Toute analogie à ses limites, c'est la recherche du sens qui prime!
Ce qui fait le propre d’une invention c’est l’idée, laquelle est virtuelle, abstraite, la volonté de....!. Le reste n’est que la concrétisation de cette idée, cette volonté de; ce « et dieu dit et la chose fut» . Dans ton langage tu appelles cela de l’information, dans mon langage c’est de la création, c’est bonnet blanc, blanc bonnet.
Tu évoquais, quelques temps plus tôt, les œuvres d’artistes dans lesquelles on peut ne voir que de la peinture, de la toile, de la pierre et des marteaux et c’est tout ! Ou bien apprécier l’idée de l’artiste concrétisée par de la matière. Dans le discours créationniste, c’est l’idée et l’artiste qui priment sur l’œuvre elle–même. « mon dieu que tes œuvres sont magnifiques ! » comme certains vont s’extasier devant la Joconde ou la victoire de Samothrace.(Lesquelles ne sont QUE des témoignages de l'existence, actuelle ou passée, de l'artiste)
Citation:
soulignant ainsi que dieu est le chef, le père, le démiurge de toute sa création et la maintien en état et demande à l’humain d’en faire autant.
L'interprétation littéraliste de se passage de la genèse a fait beaucoup de tort à nos amis animaux...
Et continue d’en faire ! Mais comme dit le texte : « ils tordent les Ecritures pour leur propre ruine ».et ailleurs » ils prennent leur parole pour ma parole, je ne leur ait rien commandé à ce sujet » ou encore "ils ont pour dieu leur ventre" Cela remet en question les interprétations tordues, mais pas la volonté exprimée par un texte « inspiré ».
Cette lecture des textes est typiquement primate,Dieu est le dominant,l'homme est soumis à Dieu et les animaux sont soumis aux hommes..hum hum!
Lecture matérialiste sans recherche du sens effectivement !
C’est ce que je m’efforce aussi de souligner dès le début, sans tomber dans des discours pseudo initiatiques qui ne servent qu’à établir des classes qui, à leur tour, subiront la même perversion par intérêt de caste (les grandes leçons de l’Histoire !)Heureusement que la signification profonde est plus subtil!
Citation:
Inévitablement ! C'est de la biologie concrète, vérifiable!
( à propos de la poule et de l'oeuf).
La poule vient de l’œuf qui est pondu par une autre poule... si l'on remonte très loin on arrive à une espèces volatile antérieur,elle même pondant des œufs,puis à un ascendant reptile,poisson jusqu'aux premières formes de vies...elle mêmes issue de constituants biochimiques,chimiques et atomiques nés dans la fournaise stellaire et fruit de la nucléosynthèse tout cela jusqu’à la singularité initiale,"au delà" de quoi ni l'espace ni le temps n'ont de signification...dans tout les cas de figure la perception mentale perd tout repère,et plus aucun référencement n'est alors possible...
Là aussi, c’est répéter une leçon bien apprise dans le discours évolutionniste! (c’est juste une constatation ; à chacun le sien !). Manque de bol, pas de chainon manquant biologiquement certifié ce n’est donc qu’une vue de l’esprit, pas de preuves au sens habituel. L’évolution est un mythe invérifiable…comme la création d’ailleurs, dirais-tu!
Citation:
Joli discours philosophique lorsque l’on cherche à savoir s’il y a une cause première ou pas.
( a propos de la citation de R.Maharshi).
Simple discours?
Que l'on soit athée ou théiste toutes démarche de recherche authentique des origines quelles soit scientifique ou empirique mène l'humain irrémédiablement à sa nature profonde.
C’est bien ce que je disais, un joli (pas un simple) discours philosophique (par rapport à des preuves scientifiques, pas par rapport à d’autres discours philosophiques, bien entendu !)
Mais effectivement cela montre que la recherche du père, de la mère, de ses origines, reste un des sujets philosophique et technologique majeur. D’où toute cette débauche technologique pour découvrir les origines de notre univers, celle de la psychanalyse pour décoder le mal être des individus par rapport à leurs géniteurs. Et l’angoisse de l’athéisme qui, en reniement du « père », cherche dans la matière et l’ego la réponse à son manque. C’est le syndrome des enfants nés sous X , abandonnés, adoptés ou rejetés par manque d’amour.
C’est le risque de la connaissance du bien et du mal dont le fruit, si bon au goût , crée bien de l’amertume à la digestion.