bernardd a écrit :
Avec la publication, l'invention est empêchée de disparaitre, et même l'inventeur est protégé : plus aucun intérêt à sa disparition.
Et en publiant, on peut trouver de l'aide d'autres personnes de bonne volonté : cela fonctionne depuis plus de 30 ans pour les logiciels libres, et cela a construit la "nouvelle économie" (et peut-être bien détruit quelques dictatures). Pourquoi ne pas essayer aussi pour le "matériel" ?
"J'ai une idée, tu as une idée, nous avons 2 idées."
Il manque un "wikinvent".
Bonjour à tous,
"VOYAGES AU CENTRE DU BREVET"
merci Bernardd...merci Jules....
Ces refléxions me paraissent très intéressantes et ne peuvent que bien éclairer de futur "inventeurs déposants" :
EN SYNTHESE
Pour être au top, il faudrait donc travailler chaque invention en 2 deux phases successives et assez rapprochées dans le temps :
- la breveter dans le plus grand secret dès que la maturité est acquise dans la tête de l'inventeur
- puis la Publier (partie du descriptif & figures ) dès que l'autorisation de divulgation est donnée par l'INPI).
STRATEGIE REDACTIONELLE ?
Oui il en faut une : un descriptif super détaillé et étayé par de nombreux shémas et calculs.
Des revendications précises dont une première "super discriminante" par rapport à ce qui exiete déja en la matière ce qui nécessite à minima d'être très bien informé de l'état de la technique de rattachement, En général entre 7 et 10 revendications semblent être la bonne dose....si il ya vraiement beaucoup de matière ? ...il semble alors judicieux de ne pas tout dire dans le premier brevet et de garder le reste pour un deuxième qui sera posé ultérieurement en fonction du retour d'expérience tant par le biais des échanges suite à la divulgation sur le web que par l'observation des éventuels prototypes fonctionnels que l'on s'obligera à réaliser dans la foulée du dépôt.
EN PARLER = OUI ou NON ?
C'est très dichotomique :
la première phase doit rester hyper confidentielle.... la seconde vise au contraire à vulgariser grandement la chose, à la partager un maximum avec le monde entier et surtout à susciter un large débat autour de son contenu / originalité technique, à en assurer une publicité indispensable à un épanouissement général.
UN LIGHT MOTIF ?
OUI et même 2 light motifs "SE FAIRE PLAISIR" d'abord, en essayant de partager ce plaisir avec le plus grand nombre......et puis EXISTER un peu plus / un peu mieux, au travers de l'invention tout comme un peintre existe au travers de son dernier tableau, comme un écrivain au travers de son premier livre, tout comme des parents à la naissance d'un bébé....ou un menuisier au travers du dernier meuble qu'il a réalisé avec amour
FINANCIEREMENT ?
Financièrement un brevet français c'est 268 € pour un particulier, dans le cas bien sûr ou il ne fait pas appel à un cabinet spécialisé en dépôt, donc ce n'est pas une ruine mais.....cependant, il faudra tout se taper et ce n'est pas aussi évident que cela = arriver à réaliser un sans faute, tant administratif que rédactionnel... que revendicatif est toujours assez besogneux, long...difficile.
"Tryphon rapelle toi ton premier dépôt en 2002 : cela a été un vrai chemin de croix"
VISION GREGAIRE & VISION MERCANTILE
Comme il est dit plus haut, il est intéressant se fédérer avec des gens expérimentés et de confiance pour attaquer sereinement un premier brevet.....ensuite ce sera plutôt cool et l'indépendance totale arrivera au fil des brevets suivants avec au bout du chemin Le Graal : aider de futurs voyageurs à bien prendre la route : le brevet et sa diffusion sont une occasion inespérée de se réunir entre gens de bonne compagnie pour de jolis voyages dans la vie
Je ne suis pas contre les cabinets spécialisés mais ils n'ont qu'une vison mercantile des choses : un mot = un sous = un point = c'est tout, de plus, les prix qu'ils demandent ne sont pas forcément à la portée de tous, par contre il est évident que le sans faute revendicatif / redactionnel est assuré à 100%.
SINON :
je suis désolé de ne pas pouvoir divulguer / PUBLIER ICI mon brevet de Bipp RVCC, je piaffe d'impatience :
c'est quelque peu inahabituel = plus d'un mois après le dépot (11 02 2011) l'INPI ne m'a toujours pas autorisé à divulguer....j'èspère que ce n'est là que le résultat d'un banal retard administratif....il faut rappeler qu'un délai est en théorie justifié par l'éventuel exercice du droit de préemption que possède la défense nationale sur tous les brevets déposés (au cas ou l'invention intéresserait l'etat), je n'ai encore jamais été confronté à ce droit, lequel requiert bien évidement un examen approfondi du brevet par les service de l'état sur une durée maxi de 5 mois avant de statuer.
J'espère pouvoir vous en dire plus très bientôt et qu'en cas d'entrée dans une phase d'examen étatique, le déposant est à minima informé de la chose par les services de l'état.
Mais bon WAIT and SEE, croisons les doigts....nous n'en sommes pas encore là.
Alors je passe mon temps d'attente à faire les plans d'un futur proto de Bipp RVCC...lequel est finalement plus facile à construire que je ne le pensais (version vapeur vive, destiné à une chauffe solaire "for exemple").
"LE TOUR DU BREVET EN 80 LIGNES"
A+ & BON VOYAGES
Pascal.