Machine Rotative à Piston Annulaire Tri Lobique

[Remundo]

Salut Pascal

Ces pompes à pistons axiaux sont bien connues...

Ce sont des machines volumétriques, et l'on règle le débit en inclinant un plateau, ou alors le plateau est fixe et on incline tout le barillet tournant...

On doit pouvoir régler le taux de compression avec ça. Le débit quant à lui peut être corrigé en faisant varier la vitesse de rotation du barillet.

Lorsque le plateau est orthogonal à l'axe de rotation du barillet, il y a zéro débit, même si ça tourne.

trouvé ça à la volée sur Youtube
http://www.youtube.com/watch?v=_CnIP85oY3o

et
http://www.youtube.com/watch?v=qxZFSNITK-c

[pascal HA PHAM]

bonsoir raymond,
jolies animations !
tiens, un brevet RENAULT sur un 4 cylindres à compression variable qui date de juin 2003....complexe mais sans antériorités !

[pascal HA PHAM]

Un beau brevet déposé par BRUEY Raymond le 10 mai 1985...
Il revendique peu de choses mais aurait mérité la compression variable en revendication N° 3 :







"c'est aussi beau que simple, y a t il eu un prototype ?"

[pascal HA PHAM]

bonjour,
1969 c'etait juste avant la première crise pétrolière : les recherches effectuées par la GENERAL MOTORS en matière de véhicules propres & novateurs allaient bon train :

https://www.youtube.com/watch?v=pfL2f1l0Ktg#t=486

Etonnant non ? du strirling au véhicule électrique en passant par les moteurs turbines à vapeur ou a gaz......
ce clip G.M. date de 45 ans : la sensibilisation à la pollution est déjà fort palpable, depuis on a la nette impression d'avoir reculé en matière d'investissement dans la recherche et en matière de conscience fondamentale pour mieux assurer l'avenir de notre vie sur la planète !

La NASA menait aussi des recherches et avait équipé des véhicules de moteur STIRLING Phillips Siemens de 80 HP :



L'histoire ne dit pas ce que sont devenues toutes ces belles choses


Origine : lien vers l'article publié dans un site spécialisé en usinages et énergies renouvelables :
http://www.usinages.com/energies-renouv ... 90-15.html

A+
Pascal

[Remundo]

ah les machines à taux de compression variable

j'avais publié sur écono un état de l'art.

Edit par Remundo
Regardez ce lien, il est très bien
https://www.econologie.info/share/partag ... jN2iva.pdf
Figures 7 et 8, de la même famille que le brevet Renult / Raymond BRUEY

et ça aussi, avec des belles couleurs
https://www.econologie.info/share/partag ... YJ3CbM.pdf


Il est assez courant d'introduire une mobilité supplémentaire dans l'embiellage traditionnel du piston/bielle/vilebrequin.

Cette mobilité doit alors être bridée par un mécanisme pilotable. Il y a beaucoup de propositions.

Quant à la machine de Stirling montée sur une voiture, les recherches de GM n'étaient pas assez orientées sur le véhicule ELECTRIQUE.

Le Stirling est très inadapté à une transmission mécanique directe vers les roues. C'est une machine stationnaire pour être efficace.

Cette stationnarité est parfaite pour charger un pack de batteries, en permanence.

Avec un moteur Stirling, plus une voiture électrique, on peut rouler avec à peu près n'importe quoi, dont des végétaux secs à faire brûler dans la chaudière du Stirling.

@+

[pascal HA PHAM]

ah les machines à taux de compression variable
Il est assez courant d'introduire une mobilité supplémentaire dans l'embiellage traditionnel du piston/bielle/vilebrequin.
Cette mobilité doit alors être bridée par un mécanisme pilotable. Il y a beaucoup de propositions.
@+

Beaucoup de propositions : c'est ok mais...
BILAN / QUESTION :
au jour d'aujourd'hui quelles applications réelles de toutes ces propositions... y en a t il au moins une qui ai eu un débouché industriel (commercialisation avec succès d'un moteur à compression variable ?)

Quant à la machine de Stirling montée sur une voiture, les recherches de GM n'étaient pas assez orientées sur le véhicule ELECTRIQUE.
Le Stirling est très inadapté à une transmission mécanique directe vers les roues. C'est une machine stationnaire pour être efficace.
Cette stationnarité est parfaite pour charger un pack de batteries, en permanence.
Avec un moteur Stirling, plus une voiture électrique, on peut rouler avec à peu près n'importe quoi, dont des végétaux secs à faire brûler dans la chaudière du Stirling.
@+

Tout à fait Raymond !
ce qui n'empêche pas d'affirmer qu'il y a 45 ans et plus, on faisait déjà de fort belles choses en matière de technologie innovante :


Sinon la firme Phillips a aussi équipé un sous-marin d'un propulseur STRILING...
à gaz Hélium je crois me souvenir ? allez un nouvel axe d'investigation

en attendant :



lien vers les sous marins suédois A.I.P. équipés de 2 machines STIRLING fonctionnant avec de l'oxygène liquide pour recharcher les batteries :
http://zone.sousmarins.free.fr/Sous-mar ... robies.htm
EXTRAIT :
Le principe du système AIP de Kockums est basé sur le moteur que Stirling a inventé il y a plus d’un siècle. Le moteur Stirling fonctionne comme une pompe à chaleur qui sert de convertisseur d'énergie dans le système AIP développé par Kockums. Le moteur Stirling brûle le carburant diesel et l'oxygène pur dans une chambre de combustion séparée. La combustion a lieu à une pression qui est plus haute que la pression de la mer environnante permettant ainsi aux gaz d'échappement d'être déversés directement dans la mer. Le processus de combustion est continu. L'oxygène est stocké sous forme liquide dans les réservoirs cryogéniques. L’endurance en plongée est déterminée principalement par la quantité d'oxygène stockée. Les gaz d'échappement de la chambre de combustion Stirling sont refroidies à basse température, de façon à réduire au minimum la signature infrarouge. Le cycle Stirling réduit également au minimum les variations cycliques de couple et assure des niveaux de bruit et de vibration bas, comparés à ceux émis par les moteurs à combustion interne. Les signatures acoustiques des sous-marins équipés des systèmes AIP Stirling sont faibles.

Aujourd'hui (2000), trois sous-marins de type Gotland (Gotland, Uppland, et Halland) sont équipés des moteurs suédois utilisant le cycle Stirling, qui emploient de l'oxygène liquide et du gazole. Les Gotland sont propulsés par des unités diesel-électriques hybrides, avec le moteur Stirling complétant le système diesel-électrique conventionnel. Le moteur Stirling entraîne une génératrice qui produit l'électricité pour la propulsion et/ou pour charger les batteries du bateau. Le Gotland a été livré en 1996. La durée de plongée (sans schnorchel) pour ce sous-marin de 1500 tonnes est de 14 jours à cinq nœuds. Il est armé par cinq officiers et 28 membres d’équipage. Kockums offre maintenant le sous-marin T-96 à l’exportation pour le prix de 100 millions de dollars pièce.

"un bon bain pour rester dedans "

[pascal HA PHAM]

revenons à la découpe au fil par électro érosion d'un EMGC :
AVANT :
transformation du plan papier en plan numérique en langage machine.
Le bloc d'aluminium est pré-perçé


PENDANT :
le bloc d'aluminium est bridé sur la table mobile de la machine dans le bain de liquide extra pur, le point d'étincelage est visible = là ou la matière est décomposée (entre le fil tendu qui se déroule et le bloc de métal) .... il faut compter plus de 3 heures pour réaliser les 60 cm du contour de profil à découper (3 mm minute)


APRES :
2 EMGC emboités / rodés au micron avec à côté leurs négatifs (ce qui reste des blocs d'aluminium)

[marcel]

Trois heures pour une pièce! En fait je ne sais pas si c'est court ou long, mais il faut qu'il y ait une bonne salle d'attente....!

Marcel

[pascal HA PHAM]

Trois heures pour une pièce! En fait je ne sais pas si c'est court ou long, mais il faut qu'il y ait une bonne salle d'attente....!
Marcel

C'est court :
le pilote / programmeur de la machine lance la découpe en fin de journée avant de repartir chez lui et retrouve la pièce quasiment finie le lendemain matin quand il attaque sa journée.

S'il a bien programmé son truc, au petit matin machine arrêtée en fin de programme, l'épreuve ne tient plus au négatif (bloc restant) que par un isthme matière voulu, de quelques mm, afin éviter que l'épreuve terminée ne se détache et tombe (ou se mette en travers dans le tout dernier mm).
Le pilote découpe le petit reste en commande quasi manuelle en ayant bien re bridé l'epreuve par le milieu

C'est plus long dans de l'inox = vitesse de 1 mm à la minute pour le même profil d'EMGC, mais pas de changement pour le pilote, la pièce est finie plus tard dans la nuit et c'est tout.

Le coût de revient d'usinage est alors égal au coût du bloc de matière + la consommation électrique de la machine + son coût d'amortissement pro rata tamporis.

NOTA :
la vitesse d'avance est judicieusement choisie, plus elle est lente, moins il faut d'intensité de courant et donc, plus la désintégration du métal est fine = avec un courant faible et une distance entre fil et matière petite, un léchage de finition peut enlever 2 microns de surépaisseur restante = égal au rayon du "cylindre" d'étincelage/désintégration ....c'est TOP comme résultat mais il faut aussi un pilote de machine super doué qui sait reprendre & modifier son programme machine après la première passe de découpe !

[pascal HA PHAM]

bonsoir,
encore un joli brevet déposé il ya 32 ans....le 21 juillet 1982 par messieurs Jean Bernard FISCHER & Claude PELLERIN.
Avec son vilebrequin en "Z", il rappellera surement quelque chose à Yves !






Les pistons sont disposés en barillet périphérique...et c'est possible des deux côtés s'il vous plait !

"c'est simple et concis" bravo Messieurs