...ce qui pourrait expliquer bon nombre de phénomènes, comme par exemple la précognition.
Une projection rétroactive pourrait être aussi une bonne explication: le cerveau requalifie après coup des détails jugés d'abord insignifiants, pour les rendre a posteriori cohérents avec la séquence achevée.
C'est une tendance profonde pour l'esprit humain de vouloir aboutir à un résultat satisfaisant, même si c'est au prix d'une erreur!
C'est ainsi que, dans un post récent, l'homme de la préhistoire se voyait affublé de préoccupations économiques et réquisitionné d'office par le progrès!
Grelinette, lorsqu'elle parle de "(l')irrépressible réflexe et besoin de l'homme de toujours vouloir allez plus vite !", commet une légère inexactitude, à mon sens, puisqu'il aurait été nécessaire d'ajouter le qualificatif "d'actuel" à "l'homme".
En effet, la vitesse m'apparaît comme un substitut de l'éternité pour nos contemporains.
L'abandon, par un grand nombre, de la croyance en une continuité qui n'est pas absolument interrompue par la mort, conduirait à vouloir mieux "remplir" le bref intervalle que constitue notre existence.
En outre, l'accélération est elle même un signe (illusoire) de notre maîtrise de la destinée et donc un moyen de se tromper sur ce que nous refusons d'admettre...