Il me semble que cette phrase, qui est au coeur du raisonnement, omet un point important : l'utilisation du cycle "amont" en tant que fournisseur de chaleur au cycle "second" n'est pas identique à une source de chaleur à la température chaude. Il impose au cycle "second" de comporter un chauffage isobare de la température de la source froide à celle de la source chaude.monotherme a écrit :Cependant, si l'on se place du point de vue du cycle second, alors cette opération de "découpe" du
cycle de Carnot montre un tout autre visage : un cycle thermodynamique (le cycle second) reçoit de
la chaleur à la température de la source chaude (ce qui est idéal pour son propre rendement)...
mais il se trouve qu'un autre cycle thermodynamique (le cycle amont), est situé entre la source
chaude et lui-même, et produit du travail sans donner de chaleur à la source froide et sans
dégrader la température de la source chaude... Du point de vue du cycle second, le cycle amont est
un pur bénéfice.
Du coup, le cycle "second" ne peut plus être un cycle quelconque, et donc il n'y a plus de paradoxe au fait qu'il ne puisse pas atteindre le rendement de Carnot lorsqu'on le considère en tant que cycle isolé.