Christophe » 02/03/21, 16:03
Donc à froid, je pense au contraire que sciences et religions peuvent être tout à fait compatibles...mais seulement en dictatures !!
Si c’est une dictature, la science n’y est pas à sa place, pas plus que la spiritualité(et non la religion !)
Quand la science devient une religion, donc dogmatique et donc plus basé sur des faits et des preuves scientifiques, c'est une dictature scientiste...ce sont les créationnistes, les platistes..."croyvez moi sur parole...avec pas ou peu de preuve sauf mon raisonnement"...On pourrait y ajouter les complotistes.
Vision plutôt déformée de ce que peut être le créationnisme scientifique. Nous vivons dans une société moderne où tous les objets qui nous entourent ont été créés, pas auto générés . Donc, en ce sens nous sommes tous, sans exception, des créationnistes. Ces créations sont elles scientifiques ? Evidemment !Donc c’est du créationnisme scientifique ! Le sens des mots dont Grelinette fait mention.
La terre plate ? En son temps, bien avant Einstein et sa courbure du temps. Le platitude de la terre passait pour une réalité physique incontestable et vérifiable facilement , même actuellement, sur un coin de table.
Plus problématique est sa confrontation avec nos moyens de mesure actuels, mais ils n’étaient pas au 21°siècle, eux !
Quand la religion devient science c'est une dictature théologique...(inquisitions et variantes...) c'est de la pseudo science basée sur l'interprétation d'écrits.
Le religion n’est pas et ne peut pas être une science matérialiste puisque ne s’appuyant pas sur ce qui caractérise la science de la matière, laquelle est considérée, à tort comme étant
LA science. Par contre la théologie, comme la philosophie, la psychanalyse et autres « sciences » de notre époque le sont au sens de la racine du mot science qui veut dire
connaissance, sans limites.
Quand à l’interprétation d’écrits, la gymnastique est plus délicate car tout écrit est interprétable par nature. Genre : ce forum ! Mais elle devient science lorsque d’autres sciences viennent s’y ajouter, comme l’histoire, la sociologie et autres moyens et connaissances.
Ce dernier cas est doublement frauduleux puisque la définition de la science est d'être basée sur des preuves palpables ou concrètes, tout l'inverse de la religion basé sur "crovyez en moi", "ayez confinance"...(y a pas d'erreur de frappe...)
Non! Ce n'est QUE la science matérialiste uniquement qui n'est qu'UNE science parmi les autres(de plus en plus nombreuses d'ailleurs!)
La théologie ne se limite pas à des abstractions smétaphysiques, mais aussi à leur mise en application dans le quotidien, même si actuellement c’est considéré comme un évidence : par exemple tu ne n’assassineras point, ce qui a conduit à supprimer la peine de mort récemment. Ou bien les prescriptions d’hygiènes générales qui ont permis de sauvez des millions de vie et comme avec l’aseptie,etc… et qui aujourd’hui réduirait voire éliminerait , bien appliqué, ce coronas comme cela a éliminé la variole par exemple.
J'ai bon ou pas du tout (par rapport à ce que vous avez déjà dit) ?
ps: la théologie, l'étude des livres sacrés, palpables eux, c'est quand même une science non ?
Oui et non ! Les livres dit sacrés, n’ont rien de sacrés,(au sens de la superstition) ce sont des livres rares retraçant une période de l’histoire d’humains, presque comme les autres, puisque guidés par cet ouvrage d’où le sens de sacré, c'est-à-dire mis à part pour un certain usage ; comme un livre de cuisine le sera pour apprendre des recettes et ensuite les mettre en pratique, mais d’aucune utilité pour qui ne fait pas de cuisine évidemment et se contente de Mc Do ou autres, ce qui malgré tout comble un besoin alimentaire indispensable au même titre qu'une nourriture spirituelle adaptée en théologie.
Mais science oui, en ce sens que de nombreuses spécialités scientifiques se penchent sur ces écrits pour y trouver des correspondances avec d’autres cultures, d’autres croyances, des objets à dater, des tablettes d’argile ou des papyrus, etc… toutes sciences de la matière, c'est-à-dire pour un coté de la pièce uniquement. Pour l’autre coté, il y a toujours un autre coté, le matérialisme n’y a aucune compétence, ni expérience.
D’où la question, non résolue de la transcendance et de l’immanence
L'immanence désigne, en philosophie et en parlant d'une chose ou d'un être, le caractère de ce qui a son principe en soi-même, par opposition à la transcendance qui indique une cause extérieure et supérieure.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré