Turbine éolienne Rotative Bi Plan (ROBIPLAN)

[jam]

... si le vent est de l'EST, elle ne demarre pas toute seule

Je vais faire une tentative d'animation avec deux machines sur le meme axe mais decale de 90 deg, alors demarrage assure.
-Alain

[oliburn]

permettez moi d'émettre une petite constatation:
plus vos schémas s'affinent, vos recherches avancent et plus
j'ai l'impression que vous allez (à force d'éliminer les contraintes)
réinventer l'hélice...

Es-tu sûr d'avoir suivi le fil?


Marcel

cela était une plaisanterie...

c'est vrai je n'ai pas suivi,j'ai survoler ... j'ai vu la 1ere et la derniere réa c'est cela qui a inspiré mon commentaire ... mais je te promets que je vais m'y atteler !!!

[Remundo]

Marcel, ta proposition me semble bien fonctionner.

Il suffit de rendre fixe la moitié du tube horizontal supérieur. Par exemple, le côté droit, le pignon avec.

Et de rendre tournante autour de son axe l'autre moitié (gauche) du tube supérieur horizontal.

Le tout peut être rigidifié par un tube coaxial interne et fixe. Notamment pour garantir la géométrie du couple conique (flexion gênante sinon.

Cette cinématique ne me semble par engendrer de collisions.

Marcel a en fait dupliqué le Biplan de Pascal en 2 biplans pour placer le couple conique au centre. Enfin, c'est comme ça que je le vois...

Moi qui aime bien le côté industriel, c'est une conception qui me séduit car on peut avoir 2 poteaux, eux-mêmes pouvant être stabilisés par des contreforts ancrés au sol.

On pourrait donc sortir quelques beaux mégawatt par grands vents (>100 km/h) et aussi par petit vent à cause du bon couple à basse vitesse.

Reste quand même une inconnue. Les pales ont des bras de levier importants. Il faudrait les aubaner entre elles pour les rigidifier. Je crois que Pascal a travaillé dans cette voie.

ça commence à bien me plaire tout ça

[Remundo]

Pour préciser mon laïus:

Alors, c'est qui le Prince de Paint

[jam]

Une animation du bi-Robiplan sur poteau. Le meme principe s'applique a l'horizontale bien sur.

https://www.econologie.info/share/partag ... XIWOS.mpeg

Pour remundo:

La machine n'est pas omnidirectionnelle

-Alain

[rescwood]

Ben oui Remundo, tu l'oriente comment ton "biniou" par rapport au vent ?

Jam : ne serait-il pas intéressant de déphaser les mouvements des deux turbines jumelées pour répartir le couple, de 180° par exemple ?

[marcel]

Ben j'avais dit un peu plus tôt que si on veut une orientation autonome, on peut utiliser seulement la moitié du portique sous forme d'une potence sur pivot , le rotor fonctionnant sous le vent.

La version fixe illustrée par remundo fonctionne sous de nombreuses incidences avec des rendements inégaux, certes.
Comme dit jam, si le vent vient de côté (par rapport au dessin) ça ne démarre pas. Si le vent vient à l'opposé, l'éolienne tourne à l'envers mais marche quand même.
Après, tout dépend de où comment et pourquoi on installe la bête.
Si tu habites en Vallée du Rhône comme moi, il y a peu de chances que tu te gourres de direction : Mistral ou marin il n'y a que de très faibles variations d'axe.

[Remundo]

Ah oui Marcel !

Solution fixe que je proposais ; simple quand on a une zone avec le vent assez stable en direction, ou bien lorsqu'on recherche la simplicité technique.

Solution rotative autour d'un axe vertical:
- Le 1/2 portique de Marcel, ça tourne comme une "potence de chevalier qui tapaient dedans avec leur lance"
- Ou alors carrément, monter zinzin sur un grand plateau pivotant sur le sol, ce n'est pas inenvisageable.

Dans les 2 cas, une rotation commandée par l'orientation d'une girouette serait optimale.

Faudrait p'tet que je me creuse un peu la tête pour trouver une meilleure cinématique...

Et Pascal, vous êtes bien discret en ce moment

[marcel]

En fait, pour orienter la machine, si on le souhaite, on n'a pas besoin de bouger le portique, il suffit de faire pivoter le point d'appui, c'est à dire le conique fixe (lié à la barre transversale du portique), et utiliser un système asservi : comme dans une grande tripale quoi. Depuis le départ, c'est cet engrenage qui décide de l'orientation du rotor ... qu'il soit en position debout ou couchée, c'est pareil.
Je sais, ce n'est pas facile à se représenter, mais ça doit fonctionner sans problème.

Pascal doit être au boulot aujourd'hui, il aura accès à un ordinateur et répondra sans doute. On verra bien s'il a bricolé des choses hier...

[pascal HA PHAM]

Bonjour à tous...

"non de noms"....!deux jours que je ne m'étais pas connecté et....gasp que du nouveau et que du bon
super en plus !!!!!!

c'est exact Marcel....

Alors je me dois d'apporter une nouvelle pierre à l'édifice et le dessin vaut mieux qu'un long discours:
Le copié/coller intégral du texte du 2ème brevet sur le ROBI déposé le début mars avec autorisation de divulgation en date d'hier :

"

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION :
La présente invention est une évolution notable du concept de l’éolienne type mobile ROBIPLAN, le concept de base a été déposée le 26/11/2007 à L’INPI Paris (dépôt N° 07 08238).
ETAT DE LA TECHNIQUE :
L’éolienne type mobile ROBIPLAN exploite l’énergie du vent au travers d’un ensemble actionné par les courants d’air naturels, cet ensemble est constitué d’un bipale dissymétrique tournant autour d’un point de rotation fictif selon deux axes orthogonaux. Un premier axe horizontal - porteur des plans - tourne à l’intérieur d’un cadre, ou accroché à une potence en « L ». Un deuxième axe de rotation vertical, celui du cadre ou de la potence, reçoit le couple conique chargé de transmettre la puissance reçue par les pales au cours du cycle. Une chaîne cinématique permet de relier le bipale et le couple conique suivant le mouvement caractéristique au concept.
PROBLEME POSE :
L’ensemble est guidé en rotation et entièrement supporté par la sortie centrale du couple conique. Pour abaisser le centre de gravité de la machine, mais aussi pour pouvoir réaliser tous les réglages au vent nécessaires, ce guidage est l’unique lien entre le socle support et la machine.
Les couples importantes dus aux forces du vent et aux résultantes dynamiques de rotation de l’ensemble concentrent donc tous leurs reports d’appuis sur ce seul point de rotation/support de diamètre limité à celui de la sotie central du couple conique, soumettant ainsi tous les éléments de rotation proches du couple conique à de très fortes contraintes.
SOLUTION PROPOSEE :
L’axe du biplan est monté sur deux trépieds fixés symétriquement sur une couronne tournante guidée en rotation par des roues et/ou des rouleaux.
Cet arrangement structurant permet des appuis directs organisés à la périphérie de la couronne. Le report direct des efforts est donc réalisé sur une zone de diamètre conséquent, avec appuis sur un chemin de roulements installé à même le sol et/ou sur plusieurs supports intermédiaires bas et solides.
NOTA :
La fixation des roues et/ou rouleaux sur plusieurs supports intermédiaires externes à la machine - répartis sur le sol ou sur le socle tout autour de la couronne - caractérise la première option de guidage de la dite couronne. (fig 1)
La fixation des roues et/ou rouleaux directement sur la périphérie de la couronne - cas du choix d’un chemin de roulement au sol ou sur le socle, caractérise la deuxième option de guidage de la couronne. Cette deuxième option fondamentale du guidage n’est pas représentée ici car elle est très similaire au guidage du plateau d’un manège d’enfant …ou de celui du plateau tournant d’un four à micro onde.
Les appuis dus au vent et les résultantes dynamiques de rotation de l’ensemble se reportent ainsi sur une zone de diamètre choisi potentiellement très importante. Cette configuration de machine augmente notablement les possibilités d’implantation (sur le pont d’un navire par exemple).
Dans un même temps, la puissance de conversion de ce type de machine dépasse de beaucoup celle de l’ensemble des éoliennes actuelles en acceptant des vitesses de vents de l’ordre de 40/50 mètres seconde ou plus. La vocation de l’invention est donc la conversion des très hautes vitesses de vent.
A ce stade du descriptif, il est a noter que l’ensemble tournant couronne/trépieds se comporte comme un volant moteur du fait de sa masse et il doit être correctement équilibré.
Sa conception, et donc sa résistance au regard de sa masse, doit permettre l’utilisation sereine pour les gammes de vitesses de vent optimales annoncées.
Une bielle (BR) de réglage d’incidence au vent permet l’ajustement et/ou la mise en sécurité (mise en drapeau) de l’ensemble. Cette bielle est directement fixée sur l’axe de sortie centrale du couple conique. Une fois la direction du vent ajustée la bielle doit être re-bloquée dans la position optimale.
DESCRIPTION DETAILLEE :
Un couronne de diamètre proportionnel aux dimensions du bipale est guidée par plusieurs roues et/ou rouleaux périphériques afin d’assurer les appuis au cours d’une rotation la plus libre possible.
Cette couronne tournante guidée (CTG) constitue le châssis tournant de l’ensemble.
La couronne tourne autour d’un axe central fixe, lequel axe est confondu avec celui de la sortie centrale d’un couple conique de transmission (CC).
Le carter du couple conique est fixé sur un support central solidaire de la couronne tournante guidée (utilisation d’un couple conique du commerce sous carter et à trois sorties).
Une roue dentée centrale de diamètre primitif choisi est fixée sur le carter de couple conique, en parfaite concentricité avec sa sortie centrale « basse ». Cette roue dentée entraîne le générateur électrique à la bonne vitesse (GR).
Deux trépieds (TP1 et TP2) munis chacun d’un palier de support d’axe de biplan sont solidement fixés en symétrie, face à face, sur la couronne tournante guidée, ils sont équipés de roulements à billes. Deux cascades cinématiques latérales relient l’axe du biplan et l’axe traversant le couple conique de part et d’autre.
Ces deux cascades cinématiques sont similaires à celles décrites dans le brevet initial déposé le 26/11/2007 à L’INPI Paris (dépôt N° 07 08238), et n’appellent pas de remarques particulières.
OPTION N°1 DU GUIDAGE DE COURONNE :
Dans cette option de montage des roues/rouleaux, de nombreux petits générateurs électriques - à raison de un couplé à chaque roue de guidage de chaque support intermédiaire externe - permettent de remplacer le générateur électrique central. L’utilisation de roues caoutchoutées favorisera le coefficient de frottement avec la couronne et permettra de bien entraîner chaque micro générateur.
Cette option N° 1 permet deux choses :
- de mieux adapter la puissance produite à la puissance de vent disponible en utilisant seulement une partie du micro générateur électrique.
- de pouvoir effectuer toutes les opérations nécessaires à l’entretien et/ou le remplacement de l’ensemble des parties électriques de la machine sans jamais arrêter celle-ci. "

Voila donc une autre évolution possible : ce qui est étonnant... c'est que la version "marcel" est un départ "canon" dans une tout autre direction qui me branche tout autant......

Comme quoi quand un sujet est parti et qu'il a décidé de s'épanouir....rien ne peut plus l'en empêcher....

En ce moment je suis en congé "au vert dans ma campagne" et hier j'ai réalisé pas mal de test devant ma porte...mes voisin viennent voir et c'est très sympa....le public s'étoffe de jour en jour quelqu'un est venu immortaliser deux séquences très intéressantes du fonctionnement du proto N° 2.....

Dès que j'ai récupéré les vidéo auprès de son auteur, je les mets en ligne....elles sont très très parlantes......

En attendant voici donc l'unique schéma du brevet, qui je le pense répondra à bon nombre d'interrogations sur le calage du truc vis à vis de la direction du vent......comme le souligne Marcel, c'est assez simple : il suffit de rendre rapidement ajustable au vent ( angulairement parlant) l'ensemble par le calage du pignon fixe du couple conique.

merci appuyé à Alain qui accompagne tout cela au travers de ses calculs animations et autres reflexions....calculs qui risquent d'être bigrement utiles (incontournables) dans pas longtemps....

Donc à la semaine prochaine....





Tournesol