rescwood a écrit : y a celui-là aussi (peut-être le plus malin, apparemment il a déposé un brevet):
http://www.eolprocess.com/
J'adore celui-ci pour l'absurdite de la démonstration.
Première remarque, je cite à quelques mots près : " quand on regarde une éolienne en hélice on voit que la plus grande partie du vent passe entre les pales (qui n'occupent qu'une surface très réduite), alors qu'une voile de bateau capte la totalité du vent sur la surface déployée!"
Belle ânerie. Si une tripale a un rendement de 50%, c'est bien qu'elle capte une proportion équivalente du vent qui passe. Mais en utilisant la portance et le vent relatif, que ce monsieur feint d'ignorer. Si l'on s'arrête à une observation statique, on passe à côté du problème forcément! S'il savait seulement, ce monsieur, que les éoliennes bipales, voire monopales, ont un rendement supérieur aux tripales, il changerait de couleur!!! On ne les utilise pas pour d'autres raisons (équilibrage, bruits, résistance), car l'équation de l'éolien ne s'arrête pas aux performances (intégration, coûts, maintenance, sécurité, bruit...)
Il propose donc une machine qui fonctionne sur la traînée différentielle, des aubes sont poussées directement par vent arrière et remontent au vent en s'escamotant pour éviter les forces opposées! Vieux système en réalité, aucune invention novatrice, les panémones antiques fonctionnaient comme ça il y a plus de 2000 ans.
L'illusion que se font ce genre de créateur est due à une remarque simpliste : la machine tourne très bien au départ. En effet, elles ont généralement un couple au démarrage largement supérieur aux hélices. Comme, il ne testent pas la machine en conditions réelles et comparativement ou quantitativement, ils ont l'impression que ça marche mieux. Grosse erreur.
Aucune éolienne fonctionnant sur le principe de la traînée n'a encore prouvé un rendement supérieur à 30% (à peu près).
Mais certaines on la capacité de conserver près de ces 30% d'efficacité sur toute la plage d'utilisation... pendant que les tripales ont un rendement qui chute au delà d'une certaine vitesse incidente.
Si la machine présente alors la résistance nécessaire, on peut l'exploiter dans des conditions extrêmes. Ce qui induit un fonctionnement très irrégulier que l'on ne compense (pour l'instant) que trop mal par des systèmes de stockage pas au point ou trop couteûx.
Si la machine de Pascal, encore améliorée, pouvait dépasser quelque peu les 30% et présenter une solidité à toute épreuve, des coûts et une maintenance abordables, alors elle pourra s'imposer comme un évident progrès.