#USTE : Tous immortels? (transhumanisme et philosophie)

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Re: #USTE : Tous immortels? (transhumanisme et philosophie)




par Christophe » 29/11/17, 21:57

Pas tout le temps...et des fois il faut donner un coup de pouce au système...

Tous les médicaments (ou plutôt compléments) qui améliorent notre forme ne sont pas nocifs hein...
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Re: #USTE : Tous immortels? (transhumanisme et philosophie)




par sen-no-sen » 29/11/17, 22:54

A ma connaissance les complétements alimentaires ne servent à rien...seul une alimentation équilibré permet de garantir des apports en nutriments et une bonne santé,et c'est ce que te diras n'importe quel médecin.
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Re: #USTE : Tous immortels? (transhumanisme et philosophie)




par Christophe » 30/11/17, 14:27

C'est quoi une alimentation saine et équilibré?

Dans la société actuelle (qui n'a jamais le temps pour les choses "de base), quel % de la population peut affirmer manger sainement et équilibré tout le temps? Un faible % à mon avis...

Donc je vois pas en quoi les compléments alimentaires ne pourraient pas être intéressants et utiles pour compenser certaines carence...

Tiens autre exemple: une carence qui n'est pas liée à l'alimentation mais à l'ensoleillement c'est la Vitamine D...donc tu serais contre des cures de vitamines D après un hiver et printemps moroses?
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Re: #USTE : Tous immortels? (transhumanisme et philosophie)




par Ahmed » 30/11/17, 17:40

Créer des déséquilibres d'un côté et proposer des palliatifs pour y remédier (?) de l'autre, maximise la circulation et l'accumulation du capital ou, si l'on préfère, la dissipation de l'énergie: c'est un bon exemple d'inefficience. Autre façon de s'attaquer, une fois de plus, aux conséquences tout en préservant les causes...
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Re: #USTE : Tous immortels? (transhumanisme et philosophie)




par sen-no-sen » 30/11/17, 18:35

Christophe a écrit :Donc je vois pas en quoi les compléments alimentaires ne pourraient pas être intéressants et utiles pour compenser certaines carence...

Tiens autre exemple: une carence qui n'est pas liée à l'alimentation mais à l'ensoleillement c'est la Vitamine D...donc tu serais contre des cures de vitamines D après un hiver et printemps moroses?



Je ne suis pas contre les compléments alimentaire,je dis simplement que si l'on mange en respectant certaine règles ses derniers n'ont pas d'utilité.
D'ailleurs il faut prendre garde à l'utilisation de complément vitaminé,toute surdose de vitamine entraine la dégradation d'une autre,seul la vitamine C peut être prise à des doses importantes.
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Re: #USTE : Tous immortels? (transhumanisme et philosophie)




par sen-no-sen » 30/11/17, 18:41

Un exemple de mutation naturelle chez les Amish:

Longévité : pourquoi les Amish vivent dix ans de plus que la moyenne


On savait qu'il s'agissait d'une communauté hors du temps, détient-elle aussi un secret pour le ralentir ? C'est, en tout cas, ce que semble démontrer l'étude publiée, mercredi 15 novembre, dans Science Advances, consacrée à la longévité supérieure de Amish de l'Indiana, aux Etats-Unis. Elle s'expliquerait par un gène muté découvert chez un groupe originaire de la ville de Berne, selon les chercheurs à l'origine de ces travaux. "C'est la première mutation génétique humaine qui se révèle avoir un impact multiple sur les changements biologiques résultant du vieillissement", explique à l'AFP le professeur Douglas Vaughan, président de la faculté de médecine Feinberg de l'université Northwestern à Chicago.


Menée auprès de 177 Amish âgés de 18 à plus de 85 ans, l'étude a montré que les 43 hommes et femmes porteurs de la mutation du gène Serpine1 (responsable d'une forte réduction de la production de la protéine PAI-1) étaient en meilleure santé et vivaient en moyenne dix ans de plus (85 ans) que leurs congénères privés de cette variation génétique. Pour rappel, l'espérance de vie aux Etats-Unis est de 78,8 ans.

https://www.lci.fr/sciences/longevite-pourquoi-les-amish-vivent-dix-ans-de-plus-que-la-moyenne-2070685.html
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Re: #USTE : Tous immortels? (transhumanisme et philosophie)




par Christophe » 06/04/18, 13:09

Un article critique du transhumanisme du jour: https://www.lexpress.fr/actualite/scien ... 97538.html

"Le transhumanisme est un eugénisme"

Le biologiste Jacques Testart, père du premier bébé-éprouvette, s'alarme de l'essor de ce courant qui imagine le posthumain.

Dans son dernier livre, Au péril de l'humain. Les promesses suicidaires des transhumanistes (Seuil), écrit avec la journaliste Agnès Rousseaux, le biologiste Jacques Testart enquête sur l'écho rencontré par ce courant de pensée dans nos sociétés en proie au doute et à la peur. Et sur ses conséquences.

Les transhumanistes décrivent un processus artificiel d'évolution rapide pour notre espèce qui devrait conduire, avant 2050, à l'apparition du posthumain, doué de qualités exceptionnelles encore inédites. Le transhumanisme est le nouveau nom de l'eugénisme. Pourquoi ce mouvement aujourd'hui, alors qu'il ne fait que promettre les performances qui habitent nos mythologies les plus archaïques : héros invincibles, intelligences supérieures, êtres hybrides ou même immortels ?

C'est, bien sûr, parce que des moyens techniques extraordinaires, particulièrement en génétique, informatique et neurobiologie se développent à toute vitesse, et que ces moyens rejoignent une idéologie infantile toujours intacte, avide de croire que tout est possible. Mais c'est aussi parce que la période est plus grave que jamais, les atteintes fatales à notre environnement heurtant ou provoquant des situations déjà dramatiques pour certains, bientôt pour tous. Sans oublier la perte des espoirs autrefois cultivés par les croyances religieuses ou politiques.

Monstres surpuissants

Dans cet océan de doute et de désespoir, les dernières valeurs fiables, celles qui progressent sans cesse et donnent toujours plus à jouir ou à rêver, seraient celles que produisent les sciences et les techniques. C'est déjà ce que découvraient les libertaires du New Age des années 1960, hantés par l'apocalypse nucléaire et la surconsommation, quand leur rencontre avec les premiers informaticiens de la Silicon Valley leur fit miroiter autant l'émancipation du pouvoir étatique que des perspectives de connaissance et de communication libres et sans limites.

Les multinationales ont su récupérer ce rêve en devenant les monstres surpuissants qu'on nomme aujourd'hui Gafa, tandis que les réticents se voyaient bientôt opposer le slogan impératif "Tina" (There is no alternative) ! C'est ainsi que le smartphone s'est imposé comme la première prothèse permanente et universelle.

Depuis une vingtaine d'années, les prétentions transhumanistes, qui faisaient sourire dans l'Hexagone, sont aussi revendiquées par l'Asie et l'Europe. Aucun chercheur français ne semble avoir conscience de contribuer au transhumanisme alors que l'enquête que nous avons réalisée et dont nous rendons compte dans notre livre, Au péril de l'humain, les promesses suicidaires des transhumanistes, montre que nos laboratoires y oeuvrent comme tous les autres...

Concourir ou périr ?

Afin de rattraper notre "retard", puisque tout cela n'est qu'une affaire de compétition économique, l'Etat français vient d'accorder une aide de 1,5 milliard d'euros pour développer l'intelligence artificielle, tout comme le précédent gouvernement avait lancé un plan de médecine génomique préventive pour 670 millions d'euros, subventions considérables ici mais dérisoires au regard des moyens états-uniens ou chinois. Le choix serait donc de concourir ou de périr ?

On doit, bien sûr, s'interroger sur la faisabilité des réalisations promises, par exemple l'immortalité, cheval de Troie du transhumanisme puisque cela répond à une angoisse immémoriale, née de l'absurdité de notre condition mortelle. Pourtant, "résoudre la mort" semble être une ambition hardie, voire irréalisable, comme l'est aussi le projet d'instituer la santé permanente, en particulier grâce à la génétique.

Mais le plus grave n'est peut-être pas que ces utopies accaparent des ressources qui pourraient être mieux utilisées ailleurs. Même si beaucoup de ces promesses se révèlent finalement vaines, le transhumanisme aura bouleversé notre conception de nous-mêmes et les rapports entre les humains, jusqu'à donner à l'homme l'illusion de croire qu'il n'est qu'une machine.

Plutôt que de participer à cette compétition absurde - car de presque tout cela nous n'avons pas besoin -, il faudrait vite réenchanter le monde, en inventant un autre imaginaire qui prônerait l'empathie, la créativité, la convivialité, tout ce qui fait l'intelligence véritable, laquelle échappe à la machine que l'on nous somme d'adorer.

Au péril de l'humain. Les promesses suicidaires des transhumanistes, par Jacques Testart et Agnès Rousseaux (Seuil, 272 p., 21 €).
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Re: #USTE : Tous immortels? (transhumanisme et philosophie)




par sen-no-sen » 24/05/18, 21:12

Un très bon article paru dans Pour la Science au sujet du transhumanisme :

L’imposture du transhumanisme

Le transhumanisme s’appuie sur les avancées de l’intelligence artificielle et de la biologie pour promettre l’abolition de la vieillesse, des maladies et de la mort et l’apparition d'une nouvelle humanité. Or, comme le dénoncent les chercheurs Danièle Tritsch et Jean Mariani dans un livre intitulé Ça va pas la tête !, publié aux éditions Belin, au plan scientifique, le transhumanisme est une coquille vide. Extrait.

Demain, il verra dans le noir et il entendra les ultrasons. Il courra plus vite, ne connaîtra plus la fatigue et ne se cassera pas le col du fémur en glissant sur l’herbe mouillée. Ses capacités intellectuelles auront décuplé, sa mémoire sera prodigieuse, il se souviendra de tout, même à 100 ans ! Car les signes de vieillesse auront disparu et les maladies graves du cerveau, telles que la maladie d’Alzheimer, auront été éradiquées. Après-demain, son cerveau sera transféré dans une machine et son esprit sera quelque part dans les nuages, débarrassé de ce corps vieillissant. Le handicap, la maladie, la vieillesse et la mort auront disparu. Il sera immortel !

Qui « il » ? L’Homme, bien sûr. En tout cas, l’Homme tel que l’imagine le mouvement transhumaniste. Surfant sur deux mythes qui ont toujours fasciné l’être humain, l’immortalité et la fontaine de Jouvence, ce courant d’idées a pris, depuis quelques années, un essor considérable dans le monde au point qu’il est qualifié de Révolution, la Révolution transhumaniste. Si la première occurrence du terme transhumaniste émerge après la Seconde Guerre mondiale sous la plume de Julian Huxley (père de l’eugénisme et frère de Aldous, auteur du Meilleur des mondes), ce mouvement est apparu, dans sa conception contemporaine, en Californie (États-Unis) au sein des courants libertaires et libertariens des années 1960‑1970. Il a ensuite été relayé dans les années 1980 par des futurologues américains avant d’arriver jusqu’à nous. Ses apôtres recherchent une amélioration illimitée des facultés physiques et mentales de l’être humain par tous moyens possibles : chimiques, génétiques, mécaniques ou numériques, notamment grâce à « l’intelligence artificielle ». Le développement important des technologies NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, sciences de l’Information et sciences Cognitives) est apparu aux transhumanistes comme une opportunité historiquement unique de mettre en œuvre leurs idées. Ils ont été encouragés dans cette tendance par la célèbre loi de Gabor qui indique que tout ce qui peut être fait, tôt ou tard la science le réalise (on peut rêver d’aller sur Mars… on ira un jour !)

L’avènement de l’Homme Dieu ?

Le transhumanisme est donc un mouvement qui défend l’idée de transformer/dépasser l’Homme pour créer un post-humain, ou un trans-humain, aux capacités supérieures à celles des êtres humains actuels. Cette transformation peut s’envisager au niveau individuel, mais aussi au niveau collectif, conduisant alors à une humanité nouvelle. Différentes facultés de l’être humain seraient concernées : physiques ou mentales et cognitives. Et elle prolongerait la durée de la vie, en parfaite santé bien sûr ! Le but ? Fusionner l’Homme et l’ordinateur, devenu alors tout-puissant après l’avoir soustrait au vieillissement et à la mort. Un projet de dépassement des finitudes humaines. Un « Homo Deus » tel que l’anticipe l’historien Yuval Noah Harari dans son livre éponyme. Ambition ou illusion et fantasme ? Pendant que certains (comme nous à présent) s’appesantissent sur cette question, les humains continuent à mourir. C’est pourquoi des transhumanistes chevronnés proposent soit de les congeler pour attendre un monde meilleur, soit même de ressusciter les morts !

Parmi les transhumanistes actuels, l’un des plus célèbres est très certainement Ray Kurzweil, sorte de « gourou » de ce courant d’idées, ingénieur en chef de Google, théoricien du transhumanisme et cofondateur de la Singularity University dans la Silicon Valley (Californie, États-Unis). Kurzweil prédit le moment du dépassement inéluctable de l’intelligence humaine par celle de la machine, moment qu’il nomme « singularité » par analogie avec la singularité en mathématiques qui correspond à un point où un objet mathématique ne peut plus être défini. Cette évolution technologique hypothétique, où le possible qui s’ouvre est vertigineux et imprédictible, Kurzweil la place d’une façon arbitraire en 2045. Pour Stephen Hawking, astrophysicien renommé pour ses études sur les trous noirs, « les humains limités par leur lente évolution biologique ne pourront rivaliser face à la machine ». En d’autres termes : la fin de l’espèce humaine est proche. Aux États-Unis, de nombreuses sociétés transhumanistes se développent, comme l’Extropy Institute fondé par Max More, également président de la société Alcor Life qui ambitionne de cryogéniser, c’est-à-dire de congeler des humains en attendant des jours meilleurs. Sa compagne Natasha Vita-More dirige une association internationale de promotion du transhumanisme (initialement World Transhumanist Association maintenant appelée Humanity+). Zoltan Istvan, quant à lui, ancien journaliste du National Geographic, vise l’immortalité, ni plus ni moins ! En attendant, il a fondé le « Parti transhumaniste » et a été candidat à l’élection présidentielle américaine de 2016, mais n’a pu empêcher l’élection de Donald Trump. Un autre nom qui compte dans le mouvement transhumaniste est celui de Aubrey de Grey, ancien informaticien, qui, grâce à la fondation SENS (Strategies for Engineered Negligible Senescence), s’intéresse surtout aux recherches sur le vieillissement. En France, le mouvement transhumaniste est beaucoup plus modeste. Après quelques essais dans les années 2000, il s’est structuré sous le nom de l’Association française transhumaniste-Technoprog, qui est assez active et en croissance, avec une centaine de membres et un petit millier de sympathisants. Ses positions sont « modérées » (tout est relatif !). Elle ne soutient pas l’idée de l’immortalité ou de la cryogénie et considère le risque d’une humanité à plusieurs vitesses, entre les simples humains et les post-humains. En revanche, elle défend l’hypothèse que, grâce aux progrès rapides des neurosciences, nous pourrions intervenir de manière à moduler finement nos propres comportements, avec néanmoins pour limite (et ce n’est pas complètement faux !) la tendance de l’humain à l’agressivité, la dominance, le besoin de possession et ses faibles propensions à l’empathie.

Une pompe à fric

Aux moqueurs qui considèrent que l’on a à faire à des hurluberlus, les transhumanistes les plus engagés répondent que seul le dépassement des limites biologiques et physiologiques de l’humain permettra de satisfaire l’exigence absolue de liberté et de responsabilité individuelle. En ce sens, pour certains, ce mouvement s’inscrirait donc dans une continuation de la tradition humaniste ! Au-delà de ces prises de positions théoriques, les idées développées par les transhumanistes ne sont pas seulement des fantasmes plus ou moins délirants d’un certain nombre de techno-prophètes. Nées de la convergence des technologies NBIC, les promesses transhumanistes mobilisent des financements privés considérables en particulier de ceux qu’on nomme les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon). Les cofondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin, investissent massivement (des centaines de millions de dollars, autant sinon plus que le Human Brain Project financé par la communauté européenne en 2013 !) dans la recherche dans les domaines NBIC. Google a créé Google Xlab et recruté Ray Kurzweil comme directeur de l’ingénierie, c’est-à-dire à un niveau élevé dans l’entreprise. Une autre filiale, Calico, fondée en 2013 et dédiée aux biotechnologies, est dirigée par Arthur Levinson, le président du Conseil d’administration d’Apple et ancien de la biotech Genentech. Enfin le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a annoncé en 2017, lors de la conférence annuelle des développeurs de Facebook, des projets de recherche à long terme visant la communication directe entre le cerveau et l’ordinateur, et éventuellement la communication entre cerveaux. Une forme de télépathie en quelque sorte ! Les espoirs issus des technosciences NBIC conjuguent donc de manière délibérée le contrôle toujours plus poussé de la nature par la science et la promesse de toujours plus de profits pour les grandes entreprises. L’alliance de ce désir de puissance prométhéenne et du pouvoir financier séduit des politiques et de richissimes patrons car il leur ressemble : notre pauvre corps vivant mais mortel est le symbole de notre finitude. Or l’idée d’échapper à leur volonté de toute-puissance mégalomaniaque est pour eux inadmissible. La cerise sur le gâteau, c’est l’adhésion d’intellectuels et de simples citoyens aux valeurs pseudo-humanistes de ces mouvements. Il ne reste qu’à transformer en certitudes des hypothèses pourtant non démontrées par la science, comme nous le verrons tout au long de ce livre, et le tour de bonneteau est joué !
Une intelligence « post-humaine » ?

Autre cerise sur le gâteau et coïncidence heureuse : un ordinateur a réussi à battre les meilleurs joueurs d’échecs et ceux de go ; il n’en faut pas plus pour affirmer qu’une intelligence « post-humaine » est à portée de main. Il est certain que l’intelligence artificielle a fait ces dernières années des progrès fulgurants grâce à l’apparition de nouvelles méthodes d’apprentissage automatique encore appelé apprentissage profond (le deep learning des Anglo-saxons), fondées sur des algorithmes informatiques sophistiqués. À force de gaver la machine avec des données, comme des images, celle-ci devient capable d’apprendre toute seule, reconnaître l’image d’un chat par exemple. Ce sont ces avancées qui sont, en partie, à l’origine des délires transhumanistes.(...)


https://www.pourlascience.fr/sd/science-societe/limposture-du-transhumanisme-13364.php
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Re: #USTE : Tous immortels? (transhumanisme et philosophie)




par janic » 25/05/18, 08:12

la médecine occidentale est par nature transhumaniste avec ses prolongateurs de survie en tous genres, ses greffes d'organes ou de substituts mécaniques et donc ce transhumanisme n'est qu'une prolongation de ce qui existe déjà!
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Re: #USTE : Tous immortels? (transhumanisme et philosophie)




par Ahmed » 25/05/18, 12:41

Ce que tu dis est vrai, Janic, seulement si l'on s'en rapporte aux moyens*, mais non en ce qui concerne la finalité: de ce dernier point de vue (et qui est le plus important), le transhumanisme marque une rupture décisive.
Je rappelle que la finalité générale actuelle vise à restaurer des fonctions antérieures amoindries ou supprimées, ce qui n'est guère blâmable.

* Au moyen d'un marteau, il est possible de rafistoler la porte de la voisine... ou de la tuer! :twisted:
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