Ahmed a écrit :Obamot, pourrais-tu être plus clair?
Pouh là, méchant programme: on veut me faire bosser là?
A quoi serviraient tous les "progrès" révolutionnaires, tels que celui imaginé comme thème de ce fil, si ils n'étaient pas en définitive la signature d'améliorations drastiques au préalable, telles que:
— la répartition des "richesses" (au sens ou on l'entend au plan financier) avec revue de la création monétaire et sortie du paradigme argent/dette;
— étendre les moyens de la formation et de l'enseignement;
— parvenir à la "fin" de la faim dans le monde;
— l'avènement des droits de l'homme partout;
— l'avènement de la justice sociale avec les mêmes chances pour tous;
— avec comme priorité, forcément, atteindre le point d'équilibre permettant un coup d'arrêt définitif aux guerres;
— le développement de la santé publique (revue et corrigée de fond en comble ainsi que tous le secteur agro-alimentaire à revoir, Codex-Alimentarius inclu);
— parvenir à un indice élevé de l'IDH >>> pour tous les pays;
— l'établissement du RMI ou quelque chose de réaliste, qui s'en approcherait;
— l'avènement des conditions favorables, pour que se développent librement les pratiques culturelle des populations;
— le rétablissement des équilibres naturels dans la biodiversité et tout ce qui touche à l'environnement, avec la fin de la fuite en avant du pillage des ressources de la planète;
etc... (Bref, somme toute, de ces choses dont on débat régulièrement ici)
Enfin, je veux dire toutes ces conditions nécessaires et/ou qui permettraient l'élévation, planifiée voulue et volontariste des sociétés et de l'esprit humain dans les meilleures conditions possibles...
Ce qui ne se traduirait bien sûr pas par l'avènement, d'une société fondée/dominée par un même et unique modèle pour tous (tel que le promeut la "globalisation"), mais plutôt fondé sur une diversité de différents modèles et cultures... (comme c'est encore assez le cas dans le monde...)
Et donc conduire des efforts dans la perspective d'une meilleure santé physique et mentale des populations à un bout et à l'autre créer délibérément les conditions "géo-sociologiques" pour que cela puisse se produire...!
Sinon, à quoi cela servirait-il de vivre, ne serait-ce déjà que quinze ou vingt ans de plus si c'était pour en être réduits à l'état de légumes souffreteux dans un monde qui n'aurait pas changé d'un iota?
L'immortalité je veux bien (encore que...) ! Mais est-ce bien là le "progrès" le plus "attendu" ou "espéré" par l'espèce humaine (à notre époque et dans l'ordre des priorités du "possible"!)?
Humanité qui n'est pas même encore capable de vivre en paix entre semblables, alors oui... "L'immortalité" ça fait chic et branché high-tech dans le décor, mais qu'est-ce que cela voudrait dire socialement? Serait-elle même éthiquement acceptable avant même d'avoir réglé prioritairement toutes les questions fondamentales ci-avant (et je dois en avoir oublié quelques unes...)
C'était pourquoi je reprenais plutôt cette idée simple via une approche minimaliste: "d'ajouter de la vie aux années" plutôt que "des années à la vie"... ce serait une sorte de "minimum syndical" dans l'intervalle...
Crdt.