Excellent, merci pour les commentaires. Réponses (aussi) courtes (que possibles):
— pour les vitesses, je l'ai déjà fait, mais impossible d'aller plus loin sans éléments précis (connaissance de la limitation de vitesse précise imposée sur le tronçon au moment des faits, comparaison des vitesses des véhicules roulant à la même allure dans la même direction, calculation de la vitesse de l'aéronef grâce aux "spots" d'apparition de l'empennage dans la chronolgie du déroulement de la vidéo et respectivement en tenant compte de la distance...) et donc si on compare de visu, ça joue. Le camion circule a une vitesse compatible à celle des autres usagés, alors que l'empennage fonce.
bham a écrit :“Et si ton "empennage" n'était que le pare brise d'un véhicule roulant devant le camion”
a) pas visible avant b) pas visible aprés les bosquets à droite.
— aux zuessas ils sont très très strictes avec les limitations de vitesses. Expérience faite, personne ne s'aventure à essayer d'aller plus vite que "son voisin" (ils peuvent facilement sortir un flingue pour moins que ça là-bas)... je ne vois pas non plus un véhicule formant un triangle plus haut qu'un camion (
) débouler à la vitesse où il va... Ci-dessous, ce graphique montre que le spot lumineux (empennage?) est en accélération et qu'il n'y a pas de "corps" d'un véhicule qui suit (alors que la course du camion est constante ...et si on tiens compte des distances...):
— lorsqu'on rétablit la déformation de la caméra à l'aide d'un soft, et on voit que la trajectoire des véhicules venant de g. continuent sur la dr. Or sur la vidéo trafic normal, le camion ressort, mais pas de "véhicule" à très grande vitesse.
— dans les ultimes secondes, visiblement l'objet accélère, ce qui serait compatible avec le comportement d'un kamikaze plongeant sur sa cible.
— on ne peut pas passer outre le fait qu'il y a coïncidence entre crash et ce qu'on pourrait appeler trace compatible de l'empennage.
bham a écrit :Pour moi la photo de la façade du Pentagone détruit suffit à comprendre qu'un Boeing ne peut faire ça (que ça !)
Comme on le voit, c'est un sujet critique (je demandais d'ailleurs plus de photos, ci-dessus...). Or après examen de la déflagration, on voit que le choc contre la structure est énorme. Comme quelques uns le savent ici, la construction fait partie de mon taf. Dans le cas du Pentagon on a une construction mixte (traditionnelle parties en briques + dalle en béton armé, on voit des bouts de béton qui pendent, retenus par les armatures). Or qu'est-ce qu'on apprend en statique et résistance des matériaux? C'est que ce sont les structures en bois qui résistent le mieux (dans la durée) aux incendies et mieux que le béton armé, pourquoi?
a) le bois se crame et ça provoque un "enrobage de carbonne" qui a déjà brûlé les poutres et en quelque sorte "protège la structure" contre le feu, plus longtemps.
b) le béton tient beaucoup moins longtemps, car les armatures des dalles (assurant la stabilité de l'ouvrage) se dilatent sous l'effet de la chaleur ce qui, à terme, fini par provoquer l'effondrement de l'ouvrage, puisqu'elles ne produisent plus le rôle de résistance à la contrainte et donc de "tenue" qu'on attend d'elles:
6.7 La déformation des bétons
Lorsque le béton est soumis à l’action d’une charge rapidement croissante, il se compose comme un matériau fragile. D’une part, sa rupture n’est pas précédée de déformations importantes et d’autre part, sa résistance à la traction est beaucoup plus faible que sa résistance à la compression.
http://www.la.refer.org/materiaux/chapitre_six_sept.htmlDabord flambage, puis rupture du béton à trois endroits: appuis et "moment" maximum au centre de la dalle... Comme les ouvrages sont CALCULÉS en conséquence, sans "tenue" on atteint vite le point de rupture et ça s'effondre:
6.7.2. La dilatation
Puisque le coefficient de dilatation thermique du béton est évalué à 1 x 10-5, pour une variation de ± 20 °C on obtient: Δl = ± 2 ‰ x longueur.
Pour chaînage en B.A. de 20 m de longueur et un écart de température de 20 °C, on a une dilatation de : 2 ‰ x 2000 cm = 0,4 cm.
http://www.la.refer.org/materiaux/chapitre_six_sept.htmlCi-dessus un calcul sur +/- 20°C. Dans le cas du kérosène qui brûle longtemps, on atteint 1000°C (pas même besoin de faire de calcul pour se rendre compte que les conditions d'un effondrement à plus ou moins brève échéance sont réunies. Donc rien d'étonnant, hélas non.
Conseil National de Recherches Cananda — septembre 2009 a écrit :Dilatation thermique des structures en béton exposées au feu
On a constaté que la dilatation thermique était la première cause de défaillance structurale dans plusieurs bâtiments de moyenne et grande hauteur.
http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/idp/irc/ic/v14no3/6.htmlc) de ce que l'observation montre, c'est une projection en profondeur et vers le haut. Il y a donc aspergement de l'édifice et constitution d'un foyer qui s'embrase quasi instantanément. Pas besoin de nanothermie dans ce cas.
d) pour les tours c'était très différent. Une destruction programmée, dans le scénario le plus dément, aurait pu permettre d'éviter que les tours ne vascillent et tombent sur d'autres constructions alentour, provoquant un désastre encore plus grand et des sinistres non couverts.... Car si les tours ne s'étaient pas effondrées, il eût fallu aller les
"tirer", avec des explosifs APRÉS les attentats (un tel incendie rendant de toute façon l'oppération impérative). Et qui aurait accepté de prendre le risque de monter cabler celles-ci et d'y placer des explosifs avec un tel potentiel de basculement et d'effondrement, à postériori? Ce point est vraiment un énorme point d'interrogation, car vu les dégats à la structure, et notamment le cas de la tour ou l'avion heurte quasi dans l'angle et sur tout le côté, je ne comprends toujours pas leur effondrement aussi régulier sur elles-mêmes. Comme la masse de kérosène s'est concentrée à cet endroit précis lors de l'impact, l'incendie qui en a suivit a absolument du faire se dilater la structure du même côté, et provoquer tout d'abord une dilatation jusqu'au point de rupture, puis un effoncrement du même côté... or il n'en a rien été. Les tours se sont strictement effondrées de la même façon alors qu'elle n'auraient pas du. Ce point dépasse les lois de la physique, c'est ce qui plaide pour la thèse de la nano thermite. Il ne faut pas oublier qu'en plus de ces traces, des photos sur des parties de la structure ayant échappé à la fusion ont été repérées, elles montrent des poutres métalliques de soutien, cisaillées selon l'angle précis d'une démolition programmée coupée par explosif ainsi que la "mare" de métal en fusion qu'il a fallut découper, tous ces points étant compatibles entre-eux.
gegyx a écrit :pourquoi cet « objet blanc » apparaît d’un coup et plonge sur la façade ?
Il n'apparaît pas d'un coup, il n'est pas visible avant, à cause de ce qui masque le champ de vision. C'est pas pareil.
gegyx a écrit :Ce qui me fait plutôt penser à un missile de croisière qui colle au terrain pour ne pas se faire repérer (vol au radada
Alors aurait-il été programmé pour voler à plus de 50m du sol, pour plonger in-fine sur l'objectif à près de 90° à la dernière seconde, dans ce cas-là? Selon les lois de la physique ce serait impossible, nan?
gegyx a écrit :et qui au dernier moment remonte pour éviter peut-être les lampadaires et pour avoir plus de pénétration en plongeant sur la façade.
L'hypothèse d'un avion serait crédible, car on voit des sortes de projections avant l'impact, compatible avec le fait que l'avion aurait pu heurter quelques obstacles.
Donc en l'état je maintiens.
Le blackout là autour est beaucoup plus troublant.