Pour passer outre et revenir dans un débat "non focalisé", voici en tout cas à quoi ressemble
"The Rapport" de 585 pages (contesté par ses propres auteurs) tel que vu en ~4 pages sur Wikipédia:
Source ...>
Sur cette page, on y lit:
Wikipédia a écrit :Les affirmations dénoncées comme fausses
* Le rapport, suivant les déclarations gouvernementales successives, maintient qu'aucune boîte noire des vols 11 et 175 ne put être retrouvée. Or, fin octobre 2004, un pompier ainsi qu'un ouvrier travaillant au déblaiement du site ont déclaré que trois 'boîtes noires' avaient été découvertes durant les travaux de déblaiement. Le FBI, le département des pompiers de New York, ainsi que le NTSB nient le fait. Par ailleurs, Ted lopatkiewicz, porte-parole du NTSB avait souligné le caractère inhabituel d'une telle perte: «Je n'ai pas souvenir d'un cas [d'accident d'avion sur le territoire national] où les enregistreurs n'ont pu être retrouvés».
* Le rapport affirme à trois reprises que la menace de détournements de vols commerciaux aux États-Unis même -utilisés comme bombes dirigées- ne fut pas considéré par le NORAD avant le 11 septembre. Cependant, des magazines comme USA Today ont publié des articles, tel celui titré Le NORAD a conduit des exercices où des avions étaient utilisés comme armes, décrivant des vols détournés ayant pour cibles le WTC et le Pentagone.
Bien que déjà évoqué, ce point est intéressant, car il note d'un côté ce que disent les officiels, et d'un autre ce que disent deux témoins dignes de foi.
Il n'est pas non plus banal de constater que le Chef du NTSB se contredise à quelque part. Du côté des "témoins", on ne voit pas très bien pourquoi ils auraient pris un tel gigantesque risque pour mentir! Ce d'autant que les "volontaires", qui sont généralement motivés par un "réflexe patriotique", ne sont pas réputés pour alimenter des rumeurs de conspiration. Que les pompiers, sont des collaborateurs fiables, probablement assermentés, puisqu'ils sont souvent amenés à témoigner dans des cas d'incendie criminels (et d'en faire des rapports...).
— Si l'on en croit le contenu officiel:
"no comment, ces boîtes n'ont pas été retrouvées"— Si on en croit les deux témoignages, on aurait pu comprendre que la présence de ces boîtes noires pouvaient rentrer dans le cadre du
"secret défense", mais on ne peut pas comprendre qu'on en cache l'existence. Car si en effet, il n'aurait pas été souhaitable que leur contenu ne soit divulgués
in extenso au public, il devait au moins être mis à disposition des enquêteurs. Ne pas faire état de leur existence n'est pas banal et on peut légitimement se demander quels éléments contenaient-elles et qu'il aurait fallu à ce point cacher?
ex-océano a écrit :Cuicui a écrit :Obamot a écrit :Ça serait très intéressant...de faire la liste de ces "circonstances cumulées" qui ont permis d'aboutir au résultat que l'on sait, le même jour. Et de les rapporter à des probabilités statistiques, juste pour voir la "faisabilité réelle" et circonstantielle du scénario...
Certes. Et l'idéal serait de réouvrir carrément l'enquête.
Voire de l'ouvrir tout court, pas un simulacre.
...du même tonneau, l'autre jour je cherchais des stats pour vérifier les dires de ceux qui avaient constaté une grande campagne de recrutement l'année qui précédait 9/11, et j'ai été sur le site officiel de l'armée ou j'ai trouvé ça:
Opération "Liberté immuable": L'armée américaine en Afghanistan, d'octobre 2001 à mars 2002.http://www.history.army.mil/catalog/pubs/70/70-83.htmlJe ne fait pas "des généralités" des qualités de synthèse de l'auteur, encore que si l'armée publie ça, c'est indubitablement qu'elle est/était d'accord avec son contenu. Et on ne peut pas se prononcer, puisqu'il aurait fallu être sur place pour vérifier! Quoi qu'il en soit, ça n'engage pas les américains individuellement, bien sûr... Mais il apparaît dans ce document officiel, que les commandos ont investit l'Afghanistan par hélicoptére, le 19 octobre déjà:
TF DAGGER launched its first teams into Afghanistan in mid-October. The first twelve-man SF team infiltrated into northern Afghanistan to the south of the key city of Mazar-e Sharif via helicopter on 19 October 2001
Version intégrale ici
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On pense alors que peu après avoir laissé les membres de la famille d'Osama Ben Laden quitter le territoire US (9 jours après les attentats et avec un ciel en principe bouclé au trafic aérien):
...>
... une opération militaire ayant clairement pour objectif d'atteindre la tête d'Al Qaeda en la personne d'Osama himself, serait peu après effectuée en octobre?
Il aurait ainsi été décidé d'engager l'armée sans enquête exhaustive (le Rapport officiel sera terminé en 2004...). Alors même que les investigations sur territoire américain se poursuivaient encore...
Que neni! C'était plutôt... bien trop tôt, les premières cartes de "source autorisée" sont datées de septembre déjà! Ainsi la fourchette temporelle plausible aurait donc été de dix jours entre le départ des Ben Laden et l'édition des cartes... Est-ce possible? Car monter cette opération et surtout que les cartes soient déjà prêtes, supposait forcément qu'ils étaient sensés connaître les objectifs à atteindre, non?:
... Tous ceux qui ont servi dans le génie ou le renseignement, dans une armée performante, savent qu'on ne se contente pas d'infos approximatives et/ou périmées pour envoyer des hommes en opération militaire sur le terrain, mais que tout ça est organisé et calculé aux petits oignons et que rien n'est laissé au hasard pour mettre toutes les chances de succès de son côté.
Or à cette époque, seul le commandant Massoud s'oppose légitimement au talibans (sur un front sérieux au nord-est avec son Alliance du Nord, même si il est assassiné le 09.09.2001, ses troupes continuaient le combat), il se plaignait d'ailleurs de l'absence d'aide endémique de l'extérieur peu avant.
Cela apparaît sur la carte à plus grande échelle (cliquer plusieurs fois pour agrandir jusqu'à taille optimale):
https://www.econologie.info/share/partag ... l08DK0.pdf
Edit par Christophe: je l'ai mis en .pdf
Donc pour faire de telles cartes, à moins que l'état-major américain n'avait déjà décidé d'infiltrer de longue date les talibans sur tout le territoire.... (mais alors étant si bien renseigné, comment n'auraient-ils pas eû vent de ce qui se tramait, et ainsi ils auraient été en contradiction avec le manque d'aide réclamée par Massoud, puisque celui-ci se plaignait du manque d'appui ?.?.? bien qu'il était "officiellement" perçu au rang des alliés, quid également du problème qu'aurait posé cette ingérence dans les affaires intérieures d'un autre pays).
Si on admet qu'ils n'avaient pas de raison d'être prêts à envahir l'Afghanistan avant septembre 2001, il leur fallait donc d'abord lancer une opération longue et très compliquée sur le terrain, dans différents domaines dont celui du renseignement pour faire les investigations nécessaires, du génie pour l'implantation de la logisitque sur place (ne serait-ce que pour trouver des sources d'approvisonnement sûres en eau potable, des possiblités d'implantation d'un QG, de magasins pour la subsistance et les équipements, une place d'armes avec les munitions et un parc de véhicules dans des zones facilement contrôlables, organiser un appui aérien, organiser des opérations de reconnaissance, notamment à partir de drônes, consulter la documentation existante de photos satellites... etc... etc..), et ce forcément en envoyant au préalable des agents se fondant dans la masse pour ne pas attirer l'attention, c-à-d à dos d'âne et encore... Avec du personnel entraîné à se débrouiller tout seul en terrain hostile et parlant les dialectes locaux (les talibans régnaient presque partout en maîtres), et ce pour déterminer les alliances stratégiques dans les groupes "ethnolinguistiques" sur le terrain... (tel que déjà représenté sur l'une des cartes en septembre 2001!)
Conclusion: dans la liste des points où l'on prend en compte à la fois les éléments provenant de source officielle VS la faisabilité... et dans ce cas, la simple logique. Obtenir toutes les informations nécessaire du terrain, réunir tous les cadres et définir une stratégie en à peine un mois — avec des gars dans le terrain qui maîtrisent les dialectes — et ce pour envoyer 3000 combatants en force sur le terrain à terme, avec la logistique à laquelle ils sont habitués, me semble également une impossibilité dans l'équation temporelle (sagissant des événements précurseurs et/ou postérieurs au 11 septembre...)
...puisqu'il fallait encore faire la synthèse des informations recueillies sur place, définir une stratégie et évidemment dessiner les cartes en conséquence...!
Là il ne s'agissait pas seulement de recrutement mais d'une opération toute entière d'engagement militaire sur le terrain, avec des enjeux stratégiques qui imposaient une réussite quasi absolue et dont j'imagine très mal qu'elle ait pu être réalisée en un temps aussi court (pas même une quinzaine de jours si l'on compte la date sur les cartes, et si l'on compte que l'armée était plutôt sur la défensive durant toute la période directement postérieure aux attentats => ciel fermé, etc, il fallait parer au plus pressé sur le plan de la sécurité intérieure, avant de s'occuper d'une riposte extérieure. Le raisonnement est que si ils n'avaient pas déjà été prêt, la totalité du temps disponible en septembre 2001, aurait donc dû entièrement être consacré aux tâches de sécurité interne, selon toute logique).
Si quelqu'un a une explication...