sicetaitsimple a écrit :sen-no-sen a écrit :[
Fondamentalement c'est la production d'entropie le problème.E
Arrête avec ces conneries d'entropie, il y a largement assez d'énergies renouvelables et non renouvelables mais abondantes disponibles sur terre pour pourvoir aux besoins de l'humanité, sous réserve de savoir les collecter et les utiliser, quelque soit l'entropie générée par cette utilisation..
1)L'entropie est un des concepts majeur de la physique....
La production d'entropie actuelle peut être considéré selon deux aspects:la première au sens de
Rudolf Clausius qui correspond à la quantité d'énergie qui ne peut être intégralement transformé en énergie libre.En somme de l'énergie perdu sous formes de chaleur,et surtout de gaz en l’occurrence à effet de serre.
Une deuxième que l'on pourrait qualifier "d'usage" qui est à mettre en rapport avec l'énergie dissipé directement par nos actions dans le monde qui correspond quant à elle à l'entropie de la biosphère*.
La stratégie actuellement mis en avant consiste à réduire au maximum la première forme d'entropie en se focalisant (prétendument!)sur la limitation des émissions carbone(ce qui est en soi une excellente chose)tout en imaginant que la production d'énergie pourrait continuer à augmenter sans avoir de conséquence pervers vis à vis de l'entropie lié à nos d'usage(
ce qui est délirant).
2)Pourvoir "aux besoins de l'humanité" est un abus de langage qui correspond à un
décalage du point de référence.Il serait en réalité plus juste de parler des tendance adaptative des consommateurs à un système industriel qui par définition ne connait pas vraiment de limite...
Quels étaient les besoins aux 19ème,en 1950,1970? Comment peut on fixer "les besoins"? Ou se situe le juste milieu?
Il n'existe pas à ma connaissance de travaux scientifiques ayant clairement posé la question des seuils à ne pas dépassé.
*On parle souvent des émissions carbone de l'aviation commerciale.Celle ci représente environ 1% des émissions de GES dans le monde.Avec des très hypothétiques avion à hydrogène "vert",de telles émissions pourraient être fortement réduite...en imaginant une telle situation,il n'y aurait alors plus aucune raison de limiter l'aviation commerciale.Mais dès lors,quid des "usages induit":hôtelleries,infrastructure routière qui en découle etc???
Par un effet rebond,la baisse de la nocivité indirecte serait automatiquement compensé par des effets pervers direct ou indirecte induit quant à eux par la qualité "vertueuse" des nouveaux modes de production...la guerre en fait partie.
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.