Christophe a écrit :mettre le déficit à 0 n'effacera pas la dette.
Certes mais il est plus judicieux de boucher le trou du bateau avant d'écoper...
Ça ne le boucherait pas, les intérêts représentent 44G€ et le déficit 140G€ (encore une fois, aucun sens que de comparer ce dernier aux intérêts cumulés, ça ne veut rien dire, cf exemple plus haut). Même en supprimant les intérêts, le budget reste déficitaire et l'état ne pourra pas rembourser un yota de la dette et continuera d'emprunter environ 100G€ tous les ans pour couvrir ces dépenses courantes (qui ne rapporteront jamais rien), pas pour de l'investissement (sensé rapporter à terme).Christophe a écrit :Oui mais...on pourrait aussi le boucher en arretant d'y ajouter des intérêts tous les ans...mais je sais déjà ce que tu vas vouloir dire...
Christophe a écrit :mettre le déficit à 0 n'effacera pas la dette
Christophe a écrit :Mais que quelqu'un (sauf PB ) m'explique pourquoi le systeme a été changé une fois la reconstruction terminé?
À abondance de marchandises fixe, lorsque trop de monnaie est émise. Le surcroît de monnaie peut être dû à une émission massive par l'État (l'illustration la plus marquante de ce facteur pourrait être la situation financière de l'Allemagne au début des années 1920), ou, dans le cas d'une monnaie assise sur l'or ou l'argent, à un afflux de métal (cas de l'Espagne suite à sa conquêtes des Amériques). Le système de crédit semble lui aussi un instrument de création monétaire, cependant les banques ne font des prêts que moyennant des garanties, c'est à dire des actifs dont la valeur dépasse le montant de monnaie injecté : cette monnaie-crédit est donc a priori non inflationniste, car elle ne romps pas l'équilibre entre les marchandises et la monnaie ; a posteriori, on peut malheureusement parfois constater que les actifs ont été surévalués, que les prêts ne seront pas remboursé, et que la monnaie-crédit a donc été émise en trop grande quantité (cas de la crise de 2008) ; cela justifie qu'on surveille l'endettement des agents économique et qu'on agisse dessus par l'intermédiaire des taux directeurs de la banque centrale. Au contraire, la "planche à billet" est forcément inflationniste car elle ne correspond à aucune production nouvelle.
cette monnaie-crédit est donc a priori non inflationniste, car elle ne romps pas l'équilibre entre les marchandises et la monnaie
Christophe a écrit :Exemple: un crédit hypothécaire sur une maison revendue en l'espace de 10 ans avec 2 crédits sur 10 ans. En 20 ans, elle aura été évaluée 2 fois...l'équilibre marchandise monnaie est donc rompu...
Christophe a écrit :Si elle est revendue c'est qu'elle a finie d'être payée (avant les 10 premières années).
Prenons un autre exemple d'une voiture neuve: crédit sur 5 ans en neuf, revente en occase après 6 ans, le nouveau proprio doit prendre un crédit à la consommation pour la payer...elle aura donc fait l'objet de 2 crédits lors de sa durée de vie (on peut étendre le raisonnement à N fois)...
La différence avec la maison (exemple plus judicieux je pense) c'est que le prix des voitures baisse rapidement...et donc cela contribue moins à l'inflation...
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