Attentats de Paris: conséquences sociales et politiques?
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pedrodelavega
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pedrodelavega
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Les lions aveuglés par une ombre
Suite à l'affaire Charlie, et sans vouloir participer aux polémiques,
je m'étais abstenu jusqu'alors d'acheter ce journal que je trouvais inutilement provocateur.
Je ne partage aucunement les croyances des extrémistes, autant musulmans d'aujourd'hui que catholiques d'hier.
Je ne pense pas pour autant qu'il soit légitime d'insulter ce qu'ils respectent.
J'espère que le petit conte ci-dessous, à la manière de...
peut aider à comprendre en quoi il semble inadapté de reconnaitre le Prophète, Dieu ou tout autre, dans une caricature ou une statue.
N'ayant pas retrouvé la rubrique humour, je le place ici.
Indépendamment de cette histoire, ne conviendrait-il pas de généraliser une formation civique à la self défense individuelle et collective ?
Lorsqu'on est confronté à une attaque terroriste surtout, on est sur à 90% d'y passer. Dans ces conditions, n'est-il pas préférable d'intervenir en groupe pour minimiser les pertes ?
L'instinct de survie nous incite à rester les bras ballants en attendant qu'un plus courageux s'interpose. Mais à terme, c'est hélas un mauvais choix.
Si ce genre de formation n'est pas initié et encadré par les autorités, il le sera par des groupes paramilitaires extrémistes !
Les lions aveuglés par une ombre
Conte d’origine inconnue (on n’est jamais trop prudent)
C’est une histoire qui s’est passée dans un village de l’Afrique profonde, à une époque certainement aussi lointaine, car y vivait un peuple de pintades.
Elles étaient très fières des couleurs de leurs plumes et le faisaient savoir en jacassant si fort que les animaux des villages voisins les appelaient par dérision « les lumières du monde » !
Mais ces naïves le croyaient.
Il faut reconnaître qu’elles avaient parfois de bonnes idées. Par exemple, elles s’étaient aperçues que l’odeur des bouses de leurs vaches attirait les lions.
Elles avaient donc décidé de ramasser les bouses au fur et à mesure, et chaque soir de les brûler.
- « Quoi, vous décrochez déjà ? »
- « Cette histoire n’est pas crédible, des pintades élever des vaches ! N’importe quoi »
- « dans une histoire aussi ancienne, avant que de jeter le bébé avec l’eau du bain, laissez-moi vous documenter sur la taille des vaches. Elles étaient naines ».
Dans ce village, il y avait un Griot (qui vivait avec sa Griotte, mais c’est une autre histoire qui ne nous regarde pas).
Vous savez, le genre de Griot qui croit tout savoir et surtout aime à le faire savoir. Il informait les pintades et autres animaux, en propageant les cancans, ce qui dans un village volailler ne manque pas.
Il s’était même lancé dans une quête scatologique : recenser les crottes des prédateurs et de leurs proies (potentielles mais pas sur terre disait-il, ayant le calembour facile), car « c’est dans le besoin qu’on reconnaît ses amis » se justifiait-il pour faire rimer humour, calembour et lourd…
Des lions étaient occupés à faire la guerre aux phacochères (pas aux portes), pour d’obscures raisons qui échappaient à l’heureux peuple des pintades. Mais, pour s’en protéger ainsi que d’autres prédateurs, ces bizarres pintades avaient fait alliance avec des faucons !
Pas tous, une variété seulement qui vivait au village, assurait la sécurité de ses habitants ; parfois (toujours par accident) un poussin trop braillard dont les cris n’avaient pas encore pris la sonorité dominante était gobé, mais bon an mal an, cette curieuse alliance que certains griots trouvaient contre nature donnait satisfaction au plus grand nombre.
Un jour le griot (que tout le monde appelait Charly, son nom de plume !), décida que l’Esprit du Lion était une légende, que les lions étaient loin, qu’il fallait cesser de vivre dans la peur.
Pour se moquer de la peur, il fallait se moquer de son objet.
Pour s’en moquer, il assembla des boulettes de crottes diverses, pour en faire des statues de lions. À la fin de la journée, je ne vous dis pas sa couleur ! Ses plumes couvertes de merde. Ses voisins se plaignaient de l’odeur et craignaient qu’elle n’attire à nouveau les lions.
Il avait beau dire
- « je ne crains pas le lion »
Par sécurité, on l’isola dans une case vide en laissant un faucon tourner autour (ne vous avais-je pas dit que c’était une histoire d’oiseaux ?)
Malheureusement, quelques lionceaux, que l’odeur attirait, pensant probablement qu’un troupeau de ces délicieuses petites vaches était de retour, débarquèrent sans crier gare (à part à Lyon, ils ne crient jamais gare !)
Lors d’incursions près du village, d’autres lions ou ceux-ci, virent les statues en forme de lion et s’en offusquèrent.
Par un jugement sommaire ils en conclurent : « ça nous ressemble, mais nous sommes revêtus d’un pelage, pas de mouches ; nous n’avons jamais vu l’Esprit du Lion, donc c’est de l’Esprit du Lion que ces fous se moquent !
Sacrilège ! »
Avant que le village ne s’éveille, le mal était fait. Les lions se léchaient les babines, le griot était grillé (des mauvaises langues prétendirent que c’était son carma, qu’il était né grillé).
Mais si en remuant la merde le griot avait attiré les lions, il ne fut pas le seul à y laisser des plumes !
Des faucons venus en renfort ayant le souvenir de lionceaux turbulents mais maladroits ne les reconnurent pas dans ces lions aux dents et aux griffes meurtrières et furent déchirés eux aussi.
Les faucons se regroupèrent et en vinrent à bout non sans mal ; ce qui leur valut les acclamations de la foule.
La bataille terminée, une grande palabre fut organisée sur la place qu’arrose l’eau de la fontaine.
Certains, dans un esprit de vengeance, proposèrent d’inhumer les lions dans des peaux de phacochères afin que l’esprit du Lion ne les reconnaisse pas et ne les accueille pas dans ses chasses éternelles.
Un sage à qui on ne demandait pas son avis, fit remarquer que
- les lions qui vénèrent l’Esprit du Lion (ce que même les pintades trouvent légitime), tuent leurs proies pour se nourrir, et qu’après les avoir tuées, ils prient l’Esprit du Lion de permettre à l’esprit de leurs victime de trouver le chemin de leurs pâturages célestes, afin que la vie se perpétue.
Or, ceux-ci n’avaient été attirés que par des odeurs d’excréments ; qu’ils avaient tué par folie et non sous l’inspiration de l’Esprit du Lion qui dit que l’on tue pour se nourrir.
La palabre ne pouvait s’achever sans un festin funéraire et propitiatoire.
Les chefs des villages alentour y furent conviés, afin que l’histoire leur soit profitable.
On fit une ratatouille et une gigantesque omelette.
Et comme chez ce peuple fier de son art culinaire on a peine à penser à l’avenir, on négligea « qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » !
Il lui fallut une génération pour s’en remettre.
Un lion sage à qui l’on n’avait pas non plus demandé son avis ajouta :
- « Le sacrilège fut de voir l’Esprit du Lion dans un objet et non uniquement dans son propre esprit quand on est un lion. Une pintade ne saurait donc imiter ce qu’elle n’a jamais vu ».
- « Ces lions naïfs ont été victimes d’ombres chinoises, Ils ont reconnu l’ombre d’un chien et imaginé le chien là où l’artiste dispose sa main ».
- « Vous n’êtes pas à l’abri de la même erreur, vous oiseaux ! Rappelez-vous ce qui arrive à ceux d’entre vous - qui, victimes du coucou, reconnaissent et vénère son œuf comme leur petit ! »
- « Celui qui prétend représenter l’Esprit du Lion par son ombre est un idiot, et celui qui s’en émeut est aussi stupide ! »
- « Lorsque tu vois dans une forme sombre la forme d’un oiseau, ce n’est pas forcément un oiseau qui donne cette ombre et sûrement pas l’Esprit de l’Oiseau ! »
- « Un aveugle ne peut voir une ombre, il ne peut reconnaître la lumière à son apparence, mais il sent sur sa peau, dans son cœur, si la lumière le baigne de ses bienfaits ou l’abandonne. Mais à vouloir trop l’approcher, tout animal sera ébloui et deviendra incapable de la reconnaître ensuite. Même l’aveugle en sera brûlé ! »
- « Les Esprits, du Lion comme de l’Oiseau ne peuvent avoir d’ombre ! ne peuvent être représentés, car l’Esprit est lumière et la lumière n’a pas d’ombre ! »
- « Reconnaître l’ombre du soleil est impossible. »
Le sage ayant soif, il se tut.
Moralité : il n’y a pas de mort alité, car les oiseaux meurent comme ils dorment : debout ou (au) en volant.
Ce conte (d’origine inconnue) peut être utilisé dans toutes les écoles, même en classe de physique, car une parabole concentre toutes les lumières, même celles des croyants.
[size=9]Nota : ce texte est libre de droit pour l’usage interne des journaux des écoles,
- des écoles coraniques, juives, de police, laïques et confessionnelles,
- du journal Charlie Hebdo
Tout autre diffusion est répréhensible notamment : Internet, et l’affichage dans les cantines ministérielles, du sénat et du parlement.
Les contrevenants se poseront longtemps la question: à quoi ai-je échappé ? et suis-je bien oublié ?
je m'étais abstenu jusqu'alors d'acheter ce journal que je trouvais inutilement provocateur.
Je ne partage aucunement les croyances des extrémistes, autant musulmans d'aujourd'hui que catholiques d'hier.
Je ne pense pas pour autant qu'il soit légitime d'insulter ce qu'ils respectent.
J'espère que le petit conte ci-dessous, à la manière de...
peut aider à comprendre en quoi il semble inadapté de reconnaitre le Prophète, Dieu ou tout autre, dans une caricature ou une statue.
N'ayant pas retrouvé la rubrique humour, je le place ici.
Indépendamment de cette histoire, ne conviendrait-il pas de généraliser une formation civique à la self défense individuelle et collective ?
Lorsqu'on est confronté à une attaque terroriste surtout, on est sur à 90% d'y passer. Dans ces conditions, n'est-il pas préférable d'intervenir en groupe pour minimiser les pertes ?
L'instinct de survie nous incite à rester les bras ballants en attendant qu'un plus courageux s'interpose. Mais à terme, c'est hélas un mauvais choix.
Si ce genre de formation n'est pas initié et encadré par les autorités, il le sera par des groupes paramilitaires extrémistes !
Les lions aveuglés par une ombre
Conte d’origine inconnue (on n’est jamais trop prudent)
C’est une histoire qui s’est passée dans un village de l’Afrique profonde, à une époque certainement aussi lointaine, car y vivait un peuple de pintades.
Elles étaient très fières des couleurs de leurs plumes et le faisaient savoir en jacassant si fort que les animaux des villages voisins les appelaient par dérision « les lumières du monde » !
Mais ces naïves le croyaient.
Il faut reconnaître qu’elles avaient parfois de bonnes idées. Par exemple, elles s’étaient aperçues que l’odeur des bouses de leurs vaches attirait les lions.
Elles avaient donc décidé de ramasser les bouses au fur et à mesure, et chaque soir de les brûler.
- « Quoi, vous décrochez déjà ? »
- « Cette histoire n’est pas crédible, des pintades élever des vaches ! N’importe quoi »
- « dans une histoire aussi ancienne, avant que de jeter le bébé avec l’eau du bain, laissez-moi vous documenter sur la taille des vaches. Elles étaient naines ».
Dans ce village, il y avait un Griot (qui vivait avec sa Griotte, mais c’est une autre histoire qui ne nous regarde pas).
Vous savez, le genre de Griot qui croit tout savoir et surtout aime à le faire savoir. Il informait les pintades et autres animaux, en propageant les cancans, ce qui dans un village volailler ne manque pas.
Il s’était même lancé dans une quête scatologique : recenser les crottes des prédateurs et de leurs proies (potentielles mais pas sur terre disait-il, ayant le calembour facile), car « c’est dans le besoin qu’on reconnaît ses amis » se justifiait-il pour faire rimer humour, calembour et lourd…
Des lions étaient occupés à faire la guerre aux phacochères (pas aux portes), pour d’obscures raisons qui échappaient à l’heureux peuple des pintades. Mais, pour s’en protéger ainsi que d’autres prédateurs, ces bizarres pintades avaient fait alliance avec des faucons !
Pas tous, une variété seulement qui vivait au village, assurait la sécurité de ses habitants ; parfois (toujours par accident) un poussin trop braillard dont les cris n’avaient pas encore pris la sonorité dominante était gobé, mais bon an mal an, cette curieuse alliance que certains griots trouvaient contre nature donnait satisfaction au plus grand nombre.
Un jour le griot (que tout le monde appelait Charly, son nom de plume !), décida que l’Esprit du Lion était une légende, que les lions étaient loin, qu’il fallait cesser de vivre dans la peur.
Pour se moquer de la peur, il fallait se moquer de son objet.
Pour s’en moquer, il assembla des boulettes de crottes diverses, pour en faire des statues de lions. À la fin de la journée, je ne vous dis pas sa couleur ! Ses plumes couvertes de merde. Ses voisins se plaignaient de l’odeur et craignaient qu’elle n’attire à nouveau les lions.
Il avait beau dire
- « je ne crains pas le lion »
Par sécurité, on l’isola dans une case vide en laissant un faucon tourner autour (ne vous avais-je pas dit que c’était une histoire d’oiseaux ?)
Malheureusement, quelques lionceaux, que l’odeur attirait, pensant probablement qu’un troupeau de ces délicieuses petites vaches était de retour, débarquèrent sans crier gare (à part à Lyon, ils ne crient jamais gare !)
Lors d’incursions près du village, d’autres lions ou ceux-ci, virent les statues en forme de lion et s’en offusquèrent.
Par un jugement sommaire ils en conclurent : « ça nous ressemble, mais nous sommes revêtus d’un pelage, pas de mouches ; nous n’avons jamais vu l’Esprit du Lion, donc c’est de l’Esprit du Lion que ces fous se moquent !
Sacrilège ! »
Avant que le village ne s’éveille, le mal était fait. Les lions se léchaient les babines, le griot était grillé (des mauvaises langues prétendirent que c’était son carma, qu’il était né grillé).
Mais si en remuant la merde le griot avait attiré les lions, il ne fut pas le seul à y laisser des plumes !
Des faucons venus en renfort ayant le souvenir de lionceaux turbulents mais maladroits ne les reconnurent pas dans ces lions aux dents et aux griffes meurtrières et furent déchirés eux aussi.
Les faucons se regroupèrent et en vinrent à bout non sans mal ; ce qui leur valut les acclamations de la foule.
La bataille terminée, une grande palabre fut organisée sur la place qu’arrose l’eau de la fontaine.
Certains, dans un esprit de vengeance, proposèrent d’inhumer les lions dans des peaux de phacochères afin que l’esprit du Lion ne les reconnaisse pas et ne les accueille pas dans ses chasses éternelles.
Un sage à qui on ne demandait pas son avis, fit remarquer que
- les lions qui vénèrent l’Esprit du Lion (ce que même les pintades trouvent légitime), tuent leurs proies pour se nourrir, et qu’après les avoir tuées, ils prient l’Esprit du Lion de permettre à l’esprit de leurs victime de trouver le chemin de leurs pâturages célestes, afin que la vie se perpétue.
Or, ceux-ci n’avaient été attirés que par des odeurs d’excréments ; qu’ils avaient tué par folie et non sous l’inspiration de l’Esprit du Lion qui dit que l’on tue pour se nourrir.
La palabre ne pouvait s’achever sans un festin funéraire et propitiatoire.
Les chefs des villages alentour y furent conviés, afin que l’histoire leur soit profitable.
On fit une ratatouille et une gigantesque omelette.
Et comme chez ce peuple fier de son art culinaire on a peine à penser à l’avenir, on négligea « qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » !
Il lui fallut une génération pour s’en remettre.
Un lion sage à qui l’on n’avait pas non plus demandé son avis ajouta :
- « Le sacrilège fut de voir l’Esprit du Lion dans un objet et non uniquement dans son propre esprit quand on est un lion. Une pintade ne saurait donc imiter ce qu’elle n’a jamais vu ».
- « Ces lions naïfs ont été victimes d’ombres chinoises, Ils ont reconnu l’ombre d’un chien et imaginé le chien là où l’artiste dispose sa main ».
- « Vous n’êtes pas à l’abri de la même erreur, vous oiseaux ! Rappelez-vous ce qui arrive à ceux d’entre vous - qui, victimes du coucou, reconnaissent et vénère son œuf comme leur petit ! »
- « Celui qui prétend représenter l’Esprit du Lion par son ombre est un idiot, et celui qui s’en émeut est aussi stupide ! »
- « Lorsque tu vois dans une forme sombre la forme d’un oiseau, ce n’est pas forcément un oiseau qui donne cette ombre et sûrement pas l’Esprit de l’Oiseau ! »
- « Un aveugle ne peut voir une ombre, il ne peut reconnaître la lumière à son apparence, mais il sent sur sa peau, dans son cœur, si la lumière le baigne de ses bienfaits ou l’abandonne. Mais à vouloir trop l’approcher, tout animal sera ébloui et deviendra incapable de la reconnaître ensuite. Même l’aveugle en sera brûlé ! »
- « Les Esprits, du Lion comme de l’Oiseau ne peuvent avoir d’ombre ! ne peuvent être représentés, car l’Esprit est lumière et la lumière n’a pas d’ombre ! »
- « Reconnaître l’ombre du soleil est impossible. »
Le sage ayant soif, il se tut.
Moralité : il n’y a pas de mort alité, car les oiseaux meurent comme ils dorment : debout ou (au) en volant.
Ce conte (d’origine inconnue) peut être utilisé dans toutes les écoles, même en classe de physique, car une parabole concentre toutes les lumières, même celles des croyants.
[size=9]Nota : ce texte est libre de droit pour l’usage interne des journaux des écoles,
- des écoles coraniques, juives, de police, laïques et confessionnelles,
- du journal Charlie Hebdo
Tout autre diffusion est répréhensible notamment : Internet, et l’affichage dans les cantines ministérielles, du sénat et du parlement.
Les contrevenants se poseront longtemps la question: à quoi ai-je échappé ? et suis-je bien oublié ?
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Avoir des ambitions assez grandes pour ne pas les perdre de vue en les poursuivant.
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Christophe
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Les pires violences en réaction à la nouvelle Une de Charlie se sont passé en Afrique noire...
Des églises, des bibles, des commerces chrétiens brulés...
Je suis assez étonné par le peu de réactions qui condamnent ces actes.
Mais que fait le police?
Mais les 2 réactions qui me foutent le plus les boules (à terme) c'est quand même le Pakistan (nucléaire je rappelle) et la récupération de Kadyrov en Tchétchénie (quand on sait comment il est copain avec Poutine) ! Ça sent un peu l'appel à la guerre de religion...Faudrait que cela se calme...
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
Des églises, des bibles, des commerces chrétiens brulés...
Je suis assez étonné par le peu de réactions qui condamnent ces actes.
Mais que fait le police?
Mais les 2 réactions qui me foutent le plus les boules (à terme) c'est quand même le Pakistan (nucléaire je rappelle) et la récupération de Kadyrov en Tchétchénie (quand on sait comment il est copain avec Poutine) ! Ça sent un peu l'appel à la guerre de religion...Faudrait que cela se calme...
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
Dernière édition par Christophe le 20/01/15, 15:09, édité 1 fois.
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Christophe
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Et cela continue: http://www.lesechos.fr/monde/afrique-mo ... 084688.php
Détails pour les violences au Niger:
10 morts? La vache! Il y aurait donc certainement déjà plus de morts dans les réactions post attentat que les 17 (+ 3? si on peut les compter?) ....
Détails pour les violences au Niger:
Si Grozny semblait être la capitale mondiale de la mobilisation contre « Charlie Hebdo », c'est au Niger que la situation était encore la plus tendue lundi. Les autorités y étaient sur le qui-vive, après les violentes émeutes qui ont fait dix morts durant le week-end. Quarante-cinq églises ont été incendiées et des commerces, des hôtels ainsi qu’une école et un orphelinat appartenant à des non-musulmans ont été détruits.
10 morts? La vache! Il y aurait donc certainement déjà plus de morts dans les réactions post attentat que les 17 (+ 3? si on peut les compter?) ....
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Christophe
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Mardi 20 janvier - 13:23
Pour Manuel Valls, il existe "un apartheid territorial, social, ethnique" en France
Wow il ne pèse pas ses mots là!
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Maximus Leo
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Christophe a écrit :...Pour Manuel Valls, il existe "un apartheid territorial, social, ethnique" en France...
Absolument, c'est une réalité, hélas, hélas, hélas !
Je parle en tant que travailleur social dans les années 80/90 à La Courneuve dans le 93.
La population de La Courneuve est très majoritairement "colorée", basanée, quoi… et le personnel de la Mairie (communiste !) est à 100% blanc !
C'est ce qui m'a frappé, choqué, dès le premier jour c'est le contraste entre la population de la rue et celle du restaurant communal où je déjeunais le midi et où il n'y avait que des blancs ! Hallucinant !
L'apartheid territorial, social, ethnique existe bien, et depuis des décennies, à commencer par les services publics de notre République bien-aimée.
Mais, bon, tant que la Kalash ne parle pas on s'en br....
Dernière édition par Maximus Leo le 20/01/15, 18:20, édité 1 fois.
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Christophe
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Je n'ai pas ton expérience personnelle mais je pense que parler d'apartheid est bien plus fort que cela Léo!
L'apartheid ce n'est pas juste des places de cantines ou de bus différentes (déjà rien que cela n'existe pas en France)! C'est une discrimination sociale étatique grave basée sur la couleur de peau ! Combien y a-t-il eu de noirs flingués ou tabassés à mort (ou pas) ou emprisonnés pour rien en Afrique du sud en toute impunité?? Ça c'est de l'apartheid! Combien en France?
En France les "colorés" comme tu dis ont strictement les mêmes droits que les autres!
Même plus dans certains cas: en France, on a aussi inventé la "discrimination positive" qui est une discrimination réelle (pour les autres) basée sur l'origine ethnique...J'ai été confronté personnellement au cas:
"Arabe? Non...Ok on est pas intéressés!"
(recherche de stage en 2003).
Par contre, il existe bien des zones de non droit où la Police n'ose plus aller....ça c'est une forme d'apartheid... (= droits différents suivant l'emplacement...). C'est peut être à cela que Valls pensait en parlant d'apartheid territorial??? *
Je ne fais aucun amalgame, ni généralités, je constate des faits...d'une société divisée...et dont certains entretiennent et favorisent cette division (raisons????) !!!
Un truc qui m'avait assez choqué il y a quelques temps c'était le racisme en collecte sélective pro halal aux restaurants du Cœur...
* finalement Valls est, peut être, un tacticien car cette déclaration peut être prise dans les 2 sens....un peu comme le fameux "Je vous ai compris" du grand Charles!
L'apartheid ce n'est pas juste des places de cantines ou de bus différentes (déjà rien que cela n'existe pas en France)! C'est une discrimination sociale étatique grave basée sur la couleur de peau ! Combien y a-t-il eu de noirs flingués ou tabassés à mort (ou pas) ou emprisonnés pour rien en Afrique du sud en toute impunité?? Ça c'est de l'apartheid! Combien en France?
En France les "colorés" comme tu dis ont strictement les mêmes droits que les autres!
Même plus dans certains cas: en France, on a aussi inventé la "discrimination positive" qui est une discrimination réelle (pour les autres) basée sur l'origine ethnique...J'ai été confronté personnellement au cas:
"Arabe? Non...Ok on est pas intéressés!"
(recherche de stage en 2003).
Par contre, il existe bien des zones de non droit où la Police n'ose plus aller....ça c'est une forme d'apartheid... (= droits différents suivant l'emplacement...). C'est peut être à cela que Valls pensait en parlant d'apartheid territorial??? *
Je ne fais aucun amalgame, ni généralités, je constate des faits...d'une société divisée...et dont certains entretiennent et favorisent cette division (raisons????) !!!
Un truc qui m'avait assez choqué il y a quelques temps c'était le racisme en collecte sélective pro halal aux restaurants du Cœur...
* finalement Valls est, peut être, un tacticien car cette déclaration peut être prise dans les 2 sens....un peu comme le fameux "Je vous ai compris" du grand Charles!
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