l'émission est intéressante.
Pour forcer le trait, les humains sont des grands fainéants qui aiment l'hyperconfort...
presque personne ne veut rouler en vélo, faire son jardin, suer dans un champ et rester bloqué dans son lopin de terre...
Par contre presque tout le monde aime les belles voitures, les vastes champs labourés et amendés par les tracteurs, aller au supermarché et partir en vacances.
Y'a même des solutions techniques totalement négligées : regarder par ex ma GTE85PLUS. Tout le monde s'en balek.
Le travail aussi est assez mal organisé, nécessitant des millions de km dans des trajets pendulaires lancinants.
Les fossiles sont une drogue et en plus on les gaspille.
La trajectoire climatique va dans le réchauffement, ça se ressent et ça se mesure incontestablement.
Mais nous sommes des criquets envahisseurs et dévastateurs.
Collapsologie ... kézako ?
Re: Collapsologie ... kézako ?
Remundo a écrit :Mais nous sommes des criquets envahisseurs et dévastateurs.
Notre "plus" sur les criquets est que nous pouvons avoir conscience de nos actes et de leurs conséquences. ( ce n'est pas obligatoire ! )
"En théorie", vu que nous nous considérons plus intelligents que des criquets et nous le sommes, nous devrions réagir pour nous diriger vers un "meilleur plus favorable, plus pérenne".
Mais comme tu l’évoques, le vers est dans le fruit, nous sommes addicts au confort, apathique sur ce qui nous coûterait en remise en cause, en réflexion et sans doute en confort au final.
Avec un peu de recul, effectivement nous ne sommes pas différents du criquet qui privilégie sa satisfaction immédiate ( manger et b..er ) et rien d'autre.
Par contre nous sommes suffisamment intelligents pour inventer un tas de choses et être volontairement systématique dans nos actes sur n'importe quel sujet. Si nous voulions vraiment éradiquer les criquets quel qu'en soit le prix à coté , avion, pétrole, pesticides, des gens grassement payés et terminé les criquets et sans doute bonjour les dommages collatéraux à foison, mais il faut savoir ce qu'on veut !
Pour résumer, nous sommes apathiques mais capable de volonté, capables de conscience et capable de systématisme dirigé.
La volonté et le systématisme à replanter des arbres ou à nettoyer les rivières, plutôt qu'a regarder Netflix, ne serait pas une mauvaise chose, par exemple.Et un peu d'activité physique diminuerait les dépenses santé.
Comme dit dans le documentaire nous n'avons pas assez peur, pas assez conscience pour vraiment réagir au bon niveau.
Que faire ???
1 x
-
- Econologue expert
- Messages : 10441
- Inscription : 31/10/16, 18:51
- Localisation : Basse Normandie
- x 3082
Re: Collapsologie ... kézako ?
Je ne sais pas ce que ça vaut, mais si ça se révèle exact voilà plutôt une bonne nouvelle.
Investing.com - Selon les dernières projections de l'Agence internationale de l'énergie, la demande mondiale pour les trois sources d'énergie primaires - pétrole, gaz et charbon - atteindra son maximum au cours de cette décennie.
Dans une tribune publiée mardi dans le Financial Times, Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE, estime que "l'ère de la croissance apparemment ininterrompue" de la demande de combustibles fossiles est sur le point de s'achever. Les perspectives énergétiques mondiales du groupe énergétique, qui seront publiées en octobre, font état d'un tournant historique imminent.
"En se basant uniquement sur les politiques actuelles des gouvernements du monde entier - même sans nouvelles politiques climatiques - la demande pour chacun des trois combustibles fossiles devrait atteindre un pic dans les années à venir", a écrit M. Birol. "C'est la première fois qu'un pic de la demande est visible pour chaque combustible au cours de cette décennie, plus tôt que ce que de nombreuses personnes avaient prévu.
Un pic de la demande énergétique signifie également un pic des émissions de gaz à effet de serre, a expliqué le dirigeant. L'essor des technologies énergétiques propres, y compris les véhicules électriques, ouvrira la voie à une ère plus efficace sur le plan énergétique.
La Chine, par exemple, a connu des changements structurels, les décideurs politiques consacrant davantage de ressources aux énergies renouvelables et à l'énergie nucléaire. Selon l'AIE, cette évolution, ajoutée au ralentissement de l'économie, laisse présager une baisse de la demande de charbon dans le pays qui en est le plus grand consommateur au monde.
L'"âge d'or du gaz", que nous avons appelé en 2011, touche à sa fin, la demande dans les économies avancées devant diminuer dans le courant de la décennie", a déclaré M. Birol. "C'est le résultat des énergies renouvelables qui dépassent de plus en plus le gaz pour la production d'électricité, de l'essor des pompes à chaleur et de l'abandon accéléré du gaz par l'Europe à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Certes, les baisses prévues de la demande de pétrole, de gaz et de charbon ne suffiront pas à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius, selon l'AIE. Des obstacles subsistent, et les gouvernements devront encore faire pression pour obtenir davantage d'interventions en matière de politique énergétique.
En outre, la baisse de la demande ne sera pas linéaire. La demande de combustibles fossiles pourrait atteindre son maximum, d'un point de vue structurel, mais il y aura toujours des pics et des plateaux sur le chemin de la baisse, a déclaré
Investing.com - Selon les dernières projections de l'Agence internationale de l'énergie, la demande mondiale pour les trois sources d'énergie primaires - pétrole, gaz et charbon - atteindra son maximum au cours de cette décennie.
Dans une tribune publiée mardi dans le Financial Times, Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE, estime que "l'ère de la croissance apparemment ininterrompue" de la demande de combustibles fossiles est sur le point de s'achever. Les perspectives énergétiques mondiales du groupe énergétique, qui seront publiées en octobre, font état d'un tournant historique imminent.
"En se basant uniquement sur les politiques actuelles des gouvernements du monde entier - même sans nouvelles politiques climatiques - la demande pour chacun des trois combustibles fossiles devrait atteindre un pic dans les années à venir", a écrit M. Birol. "C'est la première fois qu'un pic de la demande est visible pour chaque combustible au cours de cette décennie, plus tôt que ce que de nombreuses personnes avaient prévu.
Un pic de la demande énergétique signifie également un pic des émissions de gaz à effet de serre, a expliqué le dirigeant. L'essor des technologies énergétiques propres, y compris les véhicules électriques, ouvrira la voie à une ère plus efficace sur le plan énergétique.
La Chine, par exemple, a connu des changements structurels, les décideurs politiques consacrant davantage de ressources aux énergies renouvelables et à l'énergie nucléaire. Selon l'AIE, cette évolution, ajoutée au ralentissement de l'économie, laisse présager une baisse de la demande de charbon dans le pays qui en est le plus grand consommateur au monde.
L'"âge d'or du gaz", que nous avons appelé en 2011, touche à sa fin, la demande dans les économies avancées devant diminuer dans le courant de la décennie", a déclaré M. Birol. "C'est le résultat des énergies renouvelables qui dépassent de plus en plus le gaz pour la production d'électricité, de l'essor des pompes à chaleur et de l'abandon accéléré du gaz par l'Europe à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Certes, les baisses prévues de la demande de pétrole, de gaz et de charbon ne suffiront pas à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius, selon l'AIE. Des obstacles subsistent, et les gouvernements devront encore faire pression pour obtenir davantage d'interventions en matière de politique énergétique.
En outre, la baisse de la demande ne sera pas linéaire. La demande de combustibles fossiles pourrait atteindre son maximum, d'un point de vue structurel, mais il y aura toujours des pics et des plateaux sur le chemin de la baisse, a déclaré
0 x
-
- Econologue expert
- Messages : 10441
- Inscription : 31/10/16, 18:51
- Localisation : Basse Normandie
- x 3082
Re: Collapsologie ... kézako ?
Complément: encore une fois, il ne faut certainement pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, bref à vérifier.
Mais ça changerait quand même pas mal les choses..
Si le pic de la demande en fossiles est lié à une diminution "naturelle" de celle-ci plutôt qu'à une impossibilité de la production à la satisfaire, c'est quand même très différent.
PS: quand je dis "naturelle", ce n'est bien sûr pas lié à une quelconque intervention "divine". C'est du renouvelable, du nucléaire, des procédés améliorés, des économies d'énergie, une démographie qui se calmerait, etc, etc...Bref pas un "collapse".
Mais ça changerait quand même pas mal les choses..
Si le pic de la demande en fossiles est lié à une diminution "naturelle" de celle-ci plutôt qu'à une impossibilité de la production à la satisfaire, c'est quand même très différent.
PS: quand je dis "naturelle", ce n'est bien sûr pas lié à une quelconque intervention "divine". C'est du renouvelable, du nucléaire, des procédés améliorés, des économies d'énergie, une démographie qui se calmerait, etc, etc...Bref pas un "collapse".
0 x
-
- Econologue expert
- Messages : 12647
- Inscription : 25/02/08, 18:54
- Localisation : Bourgogne
- x 3329
Re: Collapsologie ... kézako ?
Si l'on excepte 2019, la consommation annuelle mondiale de charbon est de 8,3 milliards de tonnes l'année dernière, ce qui représente une hausse sensible. Ses usages ne semblent pas menacés ni par l'épuisement rapide des ressources, ni par la demande à court terme.
1 x
"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
-
- Econologue expert
- Messages : 10441
- Inscription : 31/10/16, 18:51
- Localisation : Basse Normandie
- x 3082
Re: Collapsologie ... kézako ?
Ahmed a écrit :Si l'on excepte 2019, la consommation annuelle mondiale de charbon est de 8,3 milliards de tonnes l'année dernière, ce qui représente une hausse sensible. Ses usages ne semblent pas menacés ni par l'épuisement rapide des ressources, ni par la demande à court terme.
Je n'ai fait que citer les paroles du Directeur de l'IEA, avec me semble-t-il beaucoup de précautions...
Oui, 8,3 milliards de tonnes de charbon c'est le chiffre récemment publié.
Dont environ la moitié en Chine.
Est ce que la Chine restera aussi consommatrice de charbon dans les années qui viennent, je n'en suis pas certain. Bien entendu ça ne va pas diminuer de 10%/an.
Et ce que ça va augmenter ailleurs? (Inde par exemple?).Je ne sais pas.
En revanche, ça diminue progressivement mais régulièrement ailleurs notamment en Europe.
Je pense que l'IEA a de meilleures sources et de capacité d'analyse que les pauvres pékins que nous sommes, s'ils se trompent sur ce diagnostic, dommage, s'ils ont raison c'est de mon point de vue une bonne nouvelle que j'ai souhaité relayer.
0 x
-
- Econologue expert
- Messages : 14103
- Inscription : 17/03/14, 23:42
- Localisation : picardie
- x 1630
- Contact :
Re: Collapsologie ... kézako ?
sicetaitsimple a écrit : ça diminue progressivement mais régulièrement ailleurs notamment en Europe.
Les "écolos" en ont décidé autrement ...
0 x
-
- Econologue expert
- Messages : 19918
- Inscription : 29/10/10, 13:27
- Localisation : bourgogne
- x 3737
Re: Collapsologie ... kézako ?
L'essor des technologies énergétiques propres, y compris les véhicules électriques, ouvrira la voie à une ère plus efficace sur le plan énergétique.
encore un délire fantasmé de plus. Au déla des matériaux nécessaires pour les batteries, le plus important reste la quantité de cuivre qui serait nécessaire pour remplacer le thermique et pas seulement l'automobile mais tous les moteurs thermiques dans le monde
Calculez simplement la quantité de cuivre nécessaire uniquement pour les 1.5 milliard d''automobiles dans les pays nantis et sans compter les milliards pour les pays pauvres, actuellement, qui deviendront des demandeurs aussi. soit au moins le double et de ce fait l'explosion du prix du cuivre et de l'alu.[*] Or les gros consommateurs comme la marine et l'aviation explosant ne pourront ni se mettre à l'électrique, ni au nucléaire et ils continueront à produire plein de CO2.
[*] les vols de cuivre actuellement montrent ce qui se passera dans les quelques années prochaines.
encore un délire fantasmé de plus. Au déla des matériaux nécessaires pour les batteries, le plus important reste la quantité de cuivre qui serait nécessaire pour remplacer le thermique et pas seulement l'automobile mais tous les moteurs thermiques dans le monde
Calculez simplement la quantité de cuivre nécessaire uniquement pour les 1.5 milliard d''automobiles dans les pays nantis et sans compter les milliards pour les pays pauvres, actuellement, qui deviendront des demandeurs aussi. soit au moins le double et de ce fait l'explosion du prix du cuivre et de l'alu.[*] Or les gros consommateurs comme la marine et l'aviation explosant ne pourront ni se mettre à l'électrique, ni au nucléaire et ils continueront à produire plein de CO2.
[*] les vols de cuivre actuellement montrent ce qui se passera dans les quelques années prochaines.
0 x
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
-
- Econologue expert
- Messages : 10441
- Inscription : 31/10/16, 18:51
- Localisation : Basse Normandie
- x 3082
Re: Collapsologie ... kézako ?
izentrop a écrit :sicetaitsimple a écrit : ça diminue progressivement mais régulièrement ailleurs notamment en Europe.
Les "écolos" en ont décidé autrement ...
Ton tweet peut raconter n'importe quoi, mais ça fait des années que globalement la production à partir de charbon décline régulièrement en Europe (avec UK).
1 x
- Remundo
- Modérateur
- Messages : 17263
- Inscription : 15/10/07, 16:05
- Localisation : Clermont Ferrand
- x 5803
Re: Collapsologie ... kézako ?
en ressources ultimes face à l'intermittence des renouvelables, en effet, il y a du thermique à flamme...
En France le nucléaire peut aussi moduler un peu sa production.
Le thermique à flamme est un peu une cheminée d'appoint, donc s'il y a beaucoup d'installations EnR, il brûlera peu, mais toujours un peu.
En France le nucléaire peut aussi moduler un peu sa production.
Le thermique à flamme est un peu une cheminée d'appoint, donc s'il y a beaucoup d'installations EnR, il brûlera peu, mais toujours un peu.
0 x
le temps du retrait est venu
Revenir vers « Société et philosophie »
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 118 invités