Ahmed a écrit :Quelques remarques, tu écris:Le savoir accumulé jusqu’à présent peut nous aider à nous adapter à une situation pénible.
Sauf que les savoirs actuels sont adaptés à un système technologique complexe et de peu d'utilité en situation d'urgence; beaucoup de gestes simples ont été oubliés au profit d'appareillages qui seront inutiles sans tout ce qui va avec...
Plus loin:Par ailleurs, l’auteur est très axé effondrement financier qui n’est pas nécessairement lié aux ressources. Un effondrement en ressources entraînerait un effondrement financier mais à l’inverse, un effondrement financier préserve les ressources en ralentissant l’activité économique.
Notre "civilisation" étant purement financière, il n'y a rien d'anormal dans cet angle d'analyse. Je ne suis pas d'accord avec ta conclusion (même si je comprends ce que tu veux dire), un effondrement financier signifie l'incapacité d'accéder à la presque totalité des ressources, donc entraîne un effondrement. Les ressources seront bien préservées, mais pas ceux qui en dépendent...
Et aussi:les quantitative easing ultérieurs ne descendent pas dans l’économie réelle, ils profitent aux banksters qui ont provoqué la crise, il peuvent continuer à jouer...
Le distinguo entre une économie "réelle" et une fictive n'est pas pertinent sur le fond, même si ce peut être un raccourci commode pour désigner deux modalités d'apparence. Malheureusement, c'est souvent utilisé dans le cadre d'une analyse tronquée de l'économie (ce qui est très excusable, étant donné que ceux qui en profitent le plus ont tout intérêt à brouiller les cartes); la réalité est toute autre et sans cet abondement massif en liquidités, c'est la machine entière qui s'arrêterait, y compris donc l'économie physique. Si ce que tu veux dire, c'est que ce fonctionnement profite assez peu à l'ensemble de la population et contribue ainsi à l'augmentation des inégalités sociales, alors je suis entièrement d'accord!
Contrairement à ce qui est affirmé dans la vidéo, le début de l'effondrement est bien antérieur à 2008*: il se situe plutôt au tournant des années 1980. Ceci correspond justement au début de l'essor de l'industrie financière qui est venue se substituer fonctionnellement à l'industrie "réelle" en ce qui concerne le but que cette dernière était globalement devenue incapable de remplir: l'accumulation de valeurs abstraites en proportion de l'immense capital en attente de profit.
* Qui est bien une crise résultant d'une fuite en avant spéculative.
Mouais je ne vois pas trop la plus value de cette intervention, je passe......