Ahmed a écrit :Eclectron, tu parles volontiers de l'argent-dette (bon, je vois ce que tu veux dire, mais je pinaille un peu pour avancer ), mais, par définition l'argent représente une dette.
J’avoue manquer d'assurance sur le sujet, je suis en recherche, alors avançons…
Ton raisonnement pourrait se décrire avec une masse monétaire pérenne qui n’aurait pas l’effet pervers de l'argent dette, qui suit:
Ce dont je suis certain (sauf erreur ) est le point critiquable de l’argent dette, issu des prêts bancaires ex nihilo, contre intérêt.
Laissons de coté l’intérêt.
Tout l’argent, en circulation sur la planète, à epsilon près, épargne comprise, est issu d’un prêt bancaire ex nihilo.
Prêt qui doit être remboursé un jour.
En admettant que plus personne ne fasse de prêts dans le monde, les gens/entreprises/états vont rembourser leurs prêts en cours, comme convenu, et la masse monétaire va fondre comme neige au soleil.
Or sans argent pour échanger des biens et services, c’est la mort, ou le troc.
Il y a un petit coté chantage a la vie chez les banques qui me dérange et tant qu’ à faire on s’engraisse dessus.
C’est soit la perspective de croissance, qui justifie la nécessité de prêts, soit plus aucune masse monétaire du tout pour échanger.
Ce système de l’argent dette nous contraint à la croissance, sous peine de ne plus avoir d’argent pour échanger.
Le fameux effet Reine rouge.
Donc si la croissance n’est plus là parce que non désirée car on a tout ce qu’il nous faut, il n’y a plus suffisamment de prêts pour entretenir la masse monétaire et donc plus suffisamment d’argent pour échanger (vivre).
il y a des carottes mais je ne peux pas les acheter.
Il n'y a pas de lien entre biens/services et argent.
Bien et services n'avaient pas disparus en 1929, seul l'argent avait disparu, ce qui a entraîné la disparitions de bien et service ensuite mais à l’instant to du krach, aucune vache ne s'est volatilisée, aucun grain de blé non plus etc...
Mon avis intime est qu’il faudrait se passer d’argent…et entrer dans la civilisation du don et donc dans la civilisation de la confiance. Oui, oui, bisounours…dira la peur.
Ce n’est pourtant que le premier pas qui coûte.
L’argent n’est là que pour rassurer celui qui « donne ». En l’occurrence il ne donne pas , il échange.