Le problème dans les conflits (et actuellement il s'agit bien d'une guerre, non, quand il y a des vrais morts et des zones d'habitations dévastées de partout? Et mêmes
DES guerres), c'est en amont la politique du fait accompli, et en aval les civils qui trinquent.
Là on a vite fait le tour des conjectures…
Pour les "
mini-complots" j'en sais rien. Je pense que non, on ne peut pas parler de complot: lorsqu'un gouvernement vote délibérément des crédits pour financer son hégémonie, et qu'il passe à l'acte, ce n'est plus un complot, c'est un fait accompli: doit-on dire
«un crime d'état contre la communauté des peuples?» Un crime contre leur «
libre choix à s'autodéterminer eux-mêmes» (j'entends pas pour autant par là que ça s'adresse à des dicatures, mais les pays sous organisation tribales ont légitimement le droit de vivre: s'agissant de l'Amérique du nord, ce droit n'a jamais été reconnu => indiens et population autochtones ont été réduites à néant, pire, les noirs "
autochtones d'importation" subissent toujours la ségrégation raciale, ce sont des faits historiques). Et ça ne s'adresse pas exclusivement à eux (voir le cas de la France): ça vaut quelque soit l'état ou le système. C'est une question de droits fondamentaux. C'est même dans la Charte des Nations Unies qui proclame:
« Nous, peuples des Nations unies, résolus à [...]
créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international » [...]
La difficulté est que
le modèle théorique est constitué d'une multitude de systèmes, tous imbriqués les uns dans les autres (et non pas d'un seul système monolithe), avec leur limite de rayon d'action, et le tout fonctionne plus ou moins bien en synergie. Le problème est qu'avec ça (je veux dire avec notre société construite sur l'hyperspécialisation), il est très facile de faire des détournements et d'agir sans que le reste des co-ensembles ne soient informés de ce qu'il se passe! — C'est en principe bien là le rôle des politiques de veiller au grain, ça marche tant qu'ils ne sont pas corrompus, ça marche selon le principe de la confiance dans les institutions — Donc en l'état (si on part de l'hypothèse des citations que tu as si bien relevées de l'auteur auquel tu fait référence) il s'agirait de tirer profit de dysfonctionnements pour parvenir à atteindre des objectifs stratégiques plus ou moins occultes et instrumentaliser des électrons libres (c'est pas difficile à trouver lorsque l'on a à faire à des individus qui n'ont pas de cerveau, parmi les dociles «agents du système»...?) téléguidés puis conditionnés pour exécuter des tâches illicites mais présentées comme extrêmement valorisantes, ou si on remonte la hiérarchie, stratégies révélant un système phagocyté lorsque se dégage une organisation entre différents échelons (sous-systèmes) et que cela répond à une stratégie reposant sur diverses tactiques pour parvenir au résultat voulu de déstabilisation de certaines parties du monde (toujours conforme au systémisme du truc).
C'est pourquoi je dis qu'il vaudrait bien retourner le fardeau de la preuve (charge aux services concernés de veiller au grain, de faire toute la transparence sur son fonctionnement et de ne pas se faire instrumentaliser, en pratiquant le bottom up pour faire remonter l'info de la base vers le sommet de la hiérarchie… Tout en appliquant des règles de déontologie, comme c'est pratiqué avec le HONcode). Et ça c'est tout à fait possible si nous n'avons pas à faire à un état (démocratique?) voyou.
Des "coverts actions" peuvent se comprendre dans certains cas (par exemple lorsqu'il y a chantage ou confiscation arbitraire des libertés, mais ça ne vaut pas pour des opérations extraterritoriales qui dépendent du droit international, lorsqu'un état n'est pas directement menacé), à contrario, lorsque ça devient le fond de commerce d'une politique inavouée (car pas complètement avouable), ça devient hautement suspect, et j'ose espérer que les gouvernements sont entrain de se réveiller! Faut-il rappeler qu'à l'heure où l'on parle, et
au plan du droit au sens strict: nous sommes entrain de soutenir un putsh en Ukraine et que nous menaçons directement les intérêts russes et la Russie? (Contrairement à ce que nous bassine la presse...)
Ainsi je ne crois pas à un ralliement unanime à un complot, puisque le pré-requis est un ralliement unanime à la politique qui le chapeauterai…Et c'est justement là que les scandales émergent, lorsque l'on touche à l'inavouable, à la trahison des valeurs démocratiques qui ne sont ni plus ni moins que la trahison de nos propres valeurs.
C'est aussi là que l'on entrevoit le talon d'Achille, faire en sorte que les «
agents du système» prennent conscience qu'ils en sont… (Puisque tu dis toi même, et je l'approuve, qu'ils ne le savent pas toujours). A ce stade, l'introduction du revenu minimum inconditionnel, devrait aider un changement. Puisque lesdits "agents" pourraient plus facilement dénoncer des situations non conformes au dessein honorable d'un état (ou d'une organisation quelle qu'elle soit), sans la peur au ventre de perdre leur revenu. (c.f. à ton exemple du banquier, mais on voit que plein de domaines peuvent être touchés.)
Bon, cela dit, pour
"l'extériorité" maintenant, n'est-ce pas simplement le lot de tous ceux qui travaillent dans cet environnement d'hyperspécialisation, puisqu'elle ne peut-être que le reflet d'elle-même. Plus que celui de l'anthropotechnie, ça posera aux générations futures, le problème d'une réflexion autour du «
libre consentement»:
société choisie VS société subie (mais on s'écarte du thème… Sauf peut-être si on touche à "
l'émancipation de l'homme", là on va plus loin et on touche à la question du «
libre arbitre» dont dépend les précédentes notions mais dans un pareil contexte on en serait très loin…)
«
Ce qui s'oppose à sa lucidité?»: oui, ça nul doute que c'est un point très intéressant et nous renvoie une énième fois à A. Masslow! (Le so called
"besoin de contrainte" qui se télescope avec celle-ci ou que sais-je)
Pour ta dernière phrase, peut-être est-il souhaitable de le laisser «s'auto-qualifier»
En tout cas j'aime bien tes interventions, elles nous poussent à nous interroger sur bon nombre d'approches "intersystémiques" et leur conséquences: le bien-fondé (ou non) de leur interopérabilité et de leur résultat...
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En l'état, si tant est que bon nombre de conflits —
servant de terrain d'entrainement en condition réelle pour de nouvelles technologies militaires (ou non) qu'importe — et en tout cas basé sur le nouveau paradigme voulu par Washington, ou tout moins exprimé comme tel (à en croire leur propre SYLLABUS au travers des médias):
—
«l'axe du mal» […]
— «
si vous n'êtes pas avec nous, vous êtes contre nous» […]
— les autoproclamées «
guerre contre…»
=> Saddam Hussein (et fondée sur des tromperies multiples), […]
=> «
guerre contre…» des malades mentaux qui se prétendent jihadistes, terroristes, pianistes, cyclistes (lol) et pourquoi pas capitalistes tant qu'on y est?
=> «
guerre contre…» la pseudo prétendue évasion fiscale, mais qui n'est autre qu'une attaque en règle contre le système bancaire européen, chantage mené de façon extrêmement subtile il faut le dire […]
=> «
guerre contre…» l'économie européenne (cas de dessous de table à la Grèce avec G&S en toile de fond de corruption, et non sanctionné par Washington), etc...
=> «
guerre contre…» la Russie, que l'Amérique insiste TANT pour y entraîner l'Europe via l'OTAN […]
=> «
guerre contre…» le droit international et le droit comparé, via un contrôle total de l'information du globe (N$A).
=> «
guerre contre…» les états à vocation tribales des pays frappés par la démagogie du «
Printemps Arabe» [...] puissante manipulation et instrumentalisation dans laquelle tout le monde ou presque, à sauté à pieds joints;
Et après ça on voudrait prendre des pays plus cultivés que nous pour des imbéciles? Russie? Chine et toute l'Asie? Latino-américains? Africains et même arabo et arabo-musulmans...? De qui nous, les judéo-chrétiens, avons-nous le plus à apprendre? De nous mêmes, ou de la piteuse chose que nous avons à offrir: le consumérisme?
...n'est-ce pas assez terrifiant pour des pays qui se prétendent libre et qui imposent leur loi partout dans le monde et ce ouvertement? Alors que nous avons tant de cadavres dans nos placards...
Peut-on encore parler de «
complot» à ce stade, ou est-ce véritablement des crimes qui relèveraient de la CPI (raison pour laquelle cette cour serait vue d'un si mauvais œil de Washington à Tel Aviv?)
Alors que tout cela soit «voulu ou non», ou aurait tel ou tel qualificatif, qui peut affirmer que les USA (et leurs alliés de moins en moins nombreux) n'en tirent (tireront) pas tous les bénéfices secondaires à terme…? (Sauf les mauvais calculs perpétuels des faucons, bien mal acquis ne profitant jamais, l'économie américaine bat de l'aile: elle a besoin de nous pour faire "ses guerres" il suffit de ne plus marcher dans la combine: point barre. Et surtout ne plus leur faire de publicité.)
BREF, COMMENÇONS PAR BALAYER DEVANT NOTRE PORTE...! EN NOUS DONNANT LES MOYENS DE PRATIQUER UN COMMERCE ÉQUITABLE, NOUS NE SOMMES PAS MÊME ENCORE PARVENUS A LE FAIRE ENTRE-NOUS EN EUROPE...