La question est plus de savoir si les US vont au conflit ou pas en Iran, Géorgie...
Ils hésitent quand même... La Russie, c'est vraiment un adversaire de taille. Autre problème : la Chine nourrit de profond sentiments de défi anti-américain: elle ne les soutiendra assurément pas... et pourrait même prendre le parti russe.
Il y a pas mal de gens qui ne s'en rendent pas compte,
mais nous avons tous les ingrédients d'une 3ème guerre mondiale : montée de 3 impérialismes (US, Russie et Chine), tension extrême sur l'énergie, récession économique sur fond de menaces terroristes (réelles, mais qu'il les a créées, ou dumoins, exacerbées ?)
Concrètement,
la "défense européenne" n'a d'autre choix que de s'aligner sur l'OTAN et donc les US, car la plupart des pays européens sont atlantistes, particulièrement les provinces russes, la Pologne, l'Europe de l'Est, mais aussi la France et l'Angleterre, l'Espagne, l'Italie...
Clairement, ce sont les US qui ont les cartes en main. Il est terrifiant de voir avec quelle légèreté Sarah Pallins dit que s'il faut y aller, ils iront (sous entendu un conflit en Géorgie US/Russie), Mac Cain clame haut et fort qu'ils resteront au Moyen Orient pour le contrôler totalement...
Et Obama "modern for the change"... voilà sa déclaration de fin août 2008, on est loin du gentil pacificateur :
Obama a écrit :"Je condamne la décision de la Russie de reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie en Sud comme des Etats indépendants et je demande à la communauté internationale de n'accorder aucune légitimité à cette initiative", déclare Obama. Il souhaite que les Etats-Unis demandent une réunion immédiate du Conseil de sécurité de l'Onu pour condamner la décision russe et "isoler encore plus la Russie internationalement en raison de ses actes".
Quel que soit leur futur président, compte tenu de leurs politique énergétique et étrangère, les Etats Unis se sont placés dans une spirale de guerres... Impossible d'arrêter la machine maintenant... Sauf si les 3 grands trouvent un petit arrangement entre amis, c'est à dire se partager le gros gâteau d'hydrocarbures.
Yes we can !...