Tu veux dire:
"fantasmée par le conseiller à la sécurité nationale du président américain Jimmy Carter" qui en a été l'un des concepteurs?
Non c'est TOI néo-naze qui veut faire croire ça (avec le contre-narratif inventé d'un autre puits de fadaises sans fond...)
Bien que mes 2 récents posts ne parlent pas de ça, il convient de rectifier ton hérésie et ignorance crasse en matière de géopolitique, par les extraits suivants de Wikipédia
Le
Nouvel Ordre Mondial est un concept géopolitique de l'immédiat après-guerre froide.
La formule
«Nouvel Ordre Mondial» est parfois mentionnée par son acronyme NOM (ou NWO en anglais). L'expression désigne alors l'alignement idéologique et politique des gouvernements et organismes mondiaux vers une certaine
unipolarité, incarnée par les États-Unis. [•••] utilisé en géopolitique [•••] elle est réemployée dans d'autres contextes [mais] ne doit pas être confondue. [•••]
Usage géopolitiqueUtilisée lors d'un discours prononcé au Congrès des États-Unis le 11 septembre 1990 par le président George H. W. Bush, l'expression
«Nouvel Ordre Mondial» s'inscrit dans la lignée des formules exprimant l'idée de nouveauté dans la diplomatie américaine, après la « nouvelle donne » de 1932 et la «nouvelle frontière» de 1960.
Suivant Bush, l'expression définit une politique étrangère américaine fondée sur le respect du droit international, la promotion de la paix et de la démocratie en s’appuyant sur l’ONU, dont le fonctionnement ne serait plus bloqué par l’antagonisme EU-URSS. Le symbole en aurait été la première guerre du Golfe en 1991.
« Nous nous trouvons aujourd’hui à un moment exceptionnel et extraordinaire. La crise dans le golfe Persique, malgré sa gravité, offre une occasion rare pour s’orienter vers une période historique de coopération. De cette période difficile, notre cinquième objectif, un [i]«Nouvel Ordre Mondial» peut voir le jour : une nouvelle ère, moins menacée par la terreur, plus forte dans la recherche de la justice et plus sûre dans la quête de la paix.»[/i]
— Discours du président américain George H. W. Bush au Congrès le 11 septembre 1990.
(Soit dit en passant, et sans vouloir m'avancer, l'incurie complète des USA — en matière juridique exclusivement — a été démontrée par tous les experts depuis 30 ans, indices nombreux dans les évènements actuels, donc je n'y reviendrais pas.)
Relations internationales de 1990 à 2000
[•••] l'emploi de cette expression par les politiques témoigne d'une volonté d'expansion de tout ce qui définissait schématiquement le modèle américain pendant la guerre froide : la démocratie et l'économie de marché. [•••]
Zbigniew Brzeziński, conseiller à la sécurité nationale du président américain Jimmy Carter, l'a [lui-même] développé [dans le sens] de plans géostratégiques [•••] considérant les événements politico-économiques internationaux survenus depuis 1989 comme témoins de la transition de l'humanité vers un «Ordre Mondial polarisé» autour d'une seule puissance : les États-Unis.
Pour maintenir leur hégémonie et devancer la prééminence de rivaux comme la Chine, la Russie ou le Japon, Brzezinski estime que les États-Unis devront s'allier avec l'Europe pour dominer l'Eurasie, en cooptant ou en contrôlant ses élites. Pour cela, les États-Unis ont besoin d'un partenaire européen, mais comme l'Europe est trop divisée, Brzezinski est partisan d'une coopération étroite entre les trois pays d'envergure mondiale d'Europe : le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne. La suprématie sur l'Eurasie est stratégique parce qu'elle contient les 3/4 des ressources naturelles en matière d'énergie et représente 60% du PIB mondial, et le contrôle de l'Asie centrale est un des principaux objectifs. Par ailleurs, il explique qu'il n'est pas possible d'arriver à un consensus international, sauf dans le cas de la «perception d'une menace extérieure directe et massive», ce qui fait penser aux rhétoriques alarmiste (guerre contre le terrorisme, le réchauffement climatique, la pandémie comme la Covid-19).
[Bien fondé] de la théorie [ou pas]
Si personne ne conteste l'hégémonie des États-Unis, l'existence d'un empire américain au sens strict fait débat. Cette thèse d'une nation dominant le monde est contestée par d'autres thèses qui, au lieu d'une unipolarité, définissent le monde comme étant plutôt « multipolaire », la Chine et l'Inde étant également des pôles majeurs, qui ne sont pas toujours pris en compte par les partisans de la théorie de l'empire global. Les objections reposent également sur la thèse, notamment soutenue par Emmanuel Todd dans Après l'empire, selon laquelle les États-Unis constituent une puissance en déclin. Selon Zbigniew Brzeziński, la tâche d'Obama est de restaurer la légitimité américaine en étant le fer de lance d'un effort collectif pour un système de management global plus inclusif.
L'évolution générale du monde politique se caractérise par la naissance de grands pôles politico-économiques comme l'Union européenne, l'Union des nations sud-américaines, la Communauté économique eurasiatique, la Ligue arabe ou encore la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. L'ensemble doit constituer l'architecture générale d'une gouvernance mondiale dotée d'une monnaie planétaire. La gouvernance mondiale ne nécessite pas un gouvernement mondial et peut être organisée avec des institutions de coopération entre les pays.
À partir des années 2000, les États-Unis connaissent un certain nombre d'échecs, fréquemment associés à des erreurs commises spontanément. Ces erreurs conviennent mal à une nation disposant en théorie d'une puissance suprême, on peut citer :
— les difficultés rencontrées dans la gestion de la guerre d'Irak après 8 années de présence ;
— les difficultés rencontrées dans la gestion de la guerre en Afghanistan après 10 années de présence;
— la grave crise bancaire, économique et sociale survenue à partir de 2008, et qui, partant des États-Unis, a contaminé une grande partie de l'économie mondiale, y compris les pays alliés des États-Unis.
La suprématie du dollar comme monnaie de réserve rencontre plus d'opposition, et plusieurs acteurs mondiaux envisagent de restreindre son importance dans le commerce international. Enfin l'émergence de la Chine comme nouvelle puissance économique et la montée en puissance de l'Organisation de Coopération de Shanghaï contribuent à rendre caduque l'unilatéralité qui marquait les relations internationales dans les années 1990.
Ainsi l'expression
«Nouvel Ordre Mondial» avait été entièrement conceptualisée par Zbigniew Brzeziński avant qu'elle ne se généralise, mais bien sûr, pour Végaz (...qui à l'époque devait encore être dans les brouillards du Rhône) ça n'existe pas