Fakir a écrit :Le cas des roms ne peut pas être comparé aux immigrations massives d’Afrique ou européennes du début du 20 siècles
- Le nombre des roms est relativement faible,
- Les roms ne recherchent pas l’intégration,
- Les roms ne recherchent pas du travail,
- Ce n'est pas de l'immigration:
Les roms sont en Europe depuis 1000 ans (XII° siècle), Ils sont européens mais ne sont pas intégrés.
En fait un roms intégré n’est plus un roms.
Je peux en parler ma grand-mère était roms (espagnole) mais nous ne le sommes plus. J’en garde juste mes cheveux bien noirs !
Pour être correct il faudrait rajouter
«la plupart», car on ne peut pas généraliser.
D'ailleurs, pourquoi faire des roms des cas particuliers?
Chacun s'est plus ou moins fait l'avocat des «roms», parce que les mesures prises à leur encontre ont parfois (souvent?) été brutales! Mais celui qui ne paye pas son loyer est aussi expulsé manu militari (même si tout est discutable, les règles du lieu s'appliquent). Donc le droit s'applique à tous, et il ne me viendrait pas à l'idée, lorsque je vais dans un pays qui n'est pas le mien, de ne pas respecter les us et coutumes et règles du lieu! Ne le faites pas comme pour une femme ne pas porter le voile en Afghanistan, en ne respectant pas le personnel dans un Sofitel à New-York ou en insultant le Roi en Thailande et vous verrez...
Donc il n'y a pas tellement de roms, que d'individus qui respectent (ou non) leurs devoirs de citoyens et qui leur donnent – en principe – les mêmes droits que tous les autres.
Il n'y a dès lors plus: ni de traitement de faveur, ni de stigamatisation à faire sur une population donnée en fonction de ses origines, sa religion, son éthenicité, sa couleur de peau ou que sais-je...
Ce qui fait que ceux qui ont un comportement associal, et lorsqu'ils enfreignent les lois locales par métier, devraient être déférés devant la justice avec le même traitement (ou la même mansuétude) appliquable à n'importe quel autre citoyen.
Donc on comprend bien l'humanité de ce fil qui part d'un bon sentiment et d'une indignation louable, mais s'agissant du titre: je ne suis par rom et j'ai pas eu droit à un «
bout de terre», qui me soit tombé tout cru dans le bec
(lol)
Ceux qui font la manche autant que des larcins par métier (et non par culture puisque celle des gens du voyage est bien belle...) tels que: vols de bijoux, de voiture, escroqueries diverses, mendicité en s'habillant très mal pour inspirer la pitié et provoquer un don, ou qui pratiquent la traite d'enfants en les pervertissants à commettre lesdits larcins puisqu'ils savent qu'on ne peut les poursuivre — Ceux qui pratiquent ces dérives connaîssent toutes les ficelles et en profient, alors que les têtes de réseaux ou leurs familles se font construire de somptueuses maisons dans leur pays! (Quel que soit le pays d'ailleurs, ça ne fait pas de différence.)
Qu'on ne s'y trompe pas, je ne remet en rien en cause les questions d'humanité (Ahmed a bien résumé la question). Ni les injustices relatives aux questions de disparités économiques régionales... ni encore le fait que chacun ait le droit à une vie décente lorsqu'il se comporte de façon civilisée, même si il vit modestement.
Mais ce n'est quand même pas parce que certaines choses sont injustes dans la société, que ça me donne le droit de voler, d'exploiter des enfants ou de tromper les gens...
Ce qui fait que je suis totalement contre tous ceux qui font la loi — leur loi — ou la détournent à leur profit, de façon à ne par respecter les règles et usages des gens qu'ils côtoient. Si le monde ne leur convient pas, ils y a des tas de choses à faire pour se rendre utile en essayant d'apporter leur pierre à l'édifice, avant de verser dans une marginalité délictueuse.
Evidemment que je suis totalement contre des mesures brutales, qui s'attaqueraient à la façon de vivre dun frange particulière de la population, ce d'autant que ce type de mesure ne traitent en rien les causes, mais c'est évidemment pas le sujet du fil.
Et même en traitant les causes on ne supprime pas forcément les parasites: comme les trafiquants de drogue par exemple.