Je ne suis pas entièrement d'accord avec ce qui a été exprimé au sujet de la thermodynamique:
C'est d'ailleurs historiquement la maîtrise de la thermodynamique à un niveau industriel qui à permis l'éradication de ce dernier (l'esclavagisme)...les machines ayant une meilleure efficacité que le seul appareil musculaire.
Le système de domination trop apparent de l'esclavagisme était incompatible avec celui qui était en train de se mettre en place; le marché avec sa (fausse) neutralité devait remplacer les rapports de force personnels.
D'ailleurs, les anciens esclaves se sont retrouvés aussitôt employés de leurs anciens maîtres, dans des conditions assez proches de leur état antérieur, hormis le fait que ces derniers pouvaient les payer en dessous de la reconstitution de la force de travail.
Leur liberté de droit ne changeait rien à leur servitude économique.
De même, aujourd'hui, la thermodynamique exerce, certes, une influence prépondérante sur la capacité à détruire les conditions de la vie sur terre mais nécessite toujours, pour être mise en oeuvre, le recours à des quasi-esclaves.
Ceci s'explique aisément, si l'on songe que le surcroît d'énergie externe permet un gain de plus-value absolue,
i.e. d'extraire plus de marchandise dans un temps de travail donné (et donc, pour le même salaire).
Ceci n'est nullement en contradiction avec la dureté des rythmes de travail qui, eux, jouent sur la plus-value relative.
La machine n'apporterait donc pas à proprement parler de valeur, puisqu'elle diminue constamment la quantité de travail vivant, ce que l'on constate avec l'évolution des prix des produits industriels.
C'est même le problème essentiel de l'économie actuelle qui est obligée de chercher un relais à des profits déclinants* dans l'extractivisme dont sont victimes les classes moyennes (une forme de plus-value absolue)..
*D'autant que la situation de surproduction constitue un point de blocage structurel.